𝘓𝘦 𝘓𝘰𝘶𝘱 𝘋𝘦 𝘍𝘦𝘶 ••• 𝐹𝑖𝑙𝑖

Chapitre 15 : La Forêt Noire

Ajouté à leurs maigres bagages, Beorn leur apporta vivre et conseils par rapport a la Forêt Noire. Il leur confia également un groupe de poney, chaque Nain pouvant ainsi posséder sa propre monture. Alix resta en retrait, a l'écart de ses êtres a sabots et crinière. Elle ne s'était jamais liée d'amitié avec ces animaux et ce ne serait certainement pas aujourd'hui que cela changerait. La simple idée de monter une de ces créatures lui donnait le vertige.

Sa capuche rabattu sur sa tête, elle patientait et observait les Nains monter sur les poneys. Leurs bagages pour la route et la traverser des terres de Thranduil devraient suffire. Mais ce n'était pas cela qui inquiétait la Wolferin. Elle avait un mauvais pressentiment. Le royaume des Elfes Sylvestres n'étaient guère sécuritaire ces derniers temps. Elle n'y aurait jamais mis un pied a moins d'y être forcer, tel que maintenant. Les Nains, en particulier Thorin, étaient plus que déterminé et rien ne les ferais changer d'avis.

Tout à coup le hurlement d'un Warg lui fit relever la tête, les Orques n'étaient plus très loin. S'ils voulaient atteindre sans croisé la route des immondices, ils devaient se mettre en route dans l'immédiat. La semi-louve s'avança de quelques pas et observant les arbres, plus particulièrement les oiseaux qui s'envolèrent dans la hâte. Mais sa marche a l'aveuglette fut stopper par l'arrivée de Gandalf montant son destrier. Il lui tendit la main. Mais alors qu'elle allait répliquer négativement, il fut plus rapide.

- A pied, vous ne ferez que perdre votre énergie et vous en aurez besoin. Montez.

La rousse râla sur son sort et attrapa la main du magicien, se hissant derrière lui. Jamais au grand jamais elle ne monterait seule un de ces canidés, alors la présence de l'Istari la rassurait déjà un peu plus. Puis commença leur traverser dans les plaines, priant chacun pour atteindre la lisière des bois sans encombre.

Lorsque les nuages prirent possession du ciel et que l'air devint maussade, ils atteignirent finalement la Forêt Noire. Mais ces bois n'avaient rien d'une forêt sans crainte. Les arbres étaient dépourvut de feuillage, mort et sec. Rien de bien rassurant, renforçant les doutes de la Wolferin qui se hâta à descendre du cheval de Mithrandir.

- La porte des Elfes, souffla ce dernier en s'aventurant de quelques pas vers l'entrée de ces bois, là où une stèle en pierre se trouvait, couvert par le temps. C'est ici que commence le sentier qui traverse la Forêt Noire.

- Aucun signe des Orques, la chance est de notre côté, se réjouit Dwalin en mettant pied à terre.

Alix, tenant les rênes de l'étalon du magicien, observa ces bois, l'air songeur. Voilà un des seuls endroits de la Terre du Milieu qu'elle n'avait pas parcouru et l'envie ne lui prenait toujours pas aujourd'hui. De plus, elle n'aurait jamais cru simplement s'y approcher depuis la trahison de Zaël, un Elfes Sylvestre. Elle ne pouvait qu'affirmer que ces Elfes étaient des sauvages.

- Liberez les poneys ! ordonna alors l'Istari. Qu'ils retournent chez leur Maitre.

Les Nains obéirent et se prêtèrent à la tâche. La Wolferin laissa l'équidé du magicien entre les mains d'Ori et Nori, n'ayant guère l'envie de rester plus longtemps près de ces animaux.

- Cette forêt semble... malade, observa Bilbon. Comme si elle était la proie d'une chose nuisible.

- J'ai bien peur qu'elle ne le soit, souffla Alix qui avait atteint sa hauteur.

- N'y a-t-il pas moyen de la contourner ? questionna-t-il.

- Si en faisant un détour de deux cent mille vers le Nord ou le double de cette distance vers le Sud...