7 | fête de bienvenue

191 17 13
                                    

Je rejoins la salle de contôle et Nat s'approche de moi.

— Tu n'y arrives plus ?

— Non, tu peux continuer, s'il te plaît ?

— Vas-y, hoche-t-elle.

PDV Livius

La porte s'ouvre à nouveau puis je vois arriver Clint et Nat. Elle me sourit puis pose sa main sur mon épaule.

— Ça va aller, Livius pour Loki. Je suis sûre qu'il va s'en sortir.

— Merci, Nat.

— Tu veux continuer l'exam ? me demande Clint.

—Oui.

Après s'être assis, mes deux aînés poursuivent les questions.

—Comment l'elfe noir ou Malekith t'a éduqué ?

Je me suis soudainement souvenue de toutes les blessures qu'il me faisait subir quand j'étais dans le monde des ténèbres. Et alors que j'étais en train de l'oublier, ces mauvais souvenirs revenaient dans mes pensées.

Mes yeux se sont remplis de larmes et je serre les poings sur mes jambes.

—Après m'avoir achetée, j'ai été utilisée comme un objet de guerre. Comme j'étais la plus petite, je me faufilais dans les coins où je pouvais y accéder. J'ai contribué contre ma volonté à la destruction de nombreuses planètes. À chaque fois que je faisais mal les choses, il n'arrêtait pas d'ordonner de me frapper et il m'insultait de Pourriture. C'estpour ça que le prénom Livius est si important pour moi.

—Et... qui t'a donné ce prénom ? me demande Nat.

—Loki, dis-je en le regardant dans la vitre.

Nat affichait un air vraiment triste, et Clint était à deux doigts d'arrêter l'exam, car j'ai commencé à laisser couler des larmes.

—Ce prénom dès que tu l'as entendu, il t'a inspiré quoi ?

—La vie et l'espoir que je n'ai jamais eus.

—Tu étais la seule à subir ces violences ou non ?

À cette question, je sens mon cœur s'accélérer, et je tremble, repensant à eux et priant pour qu'ils soient encore vivants.

—Oui, j'ai des colocataires qui se nomment Pietro et Wanda. On s'est connus très jeunes dès que l'elfe noir nous a acheté au marché noir. Malgré qu'il ne nous laissait aucun moment de répit, on avait de bons moments ensemble et là... ils me manquent tellement. Je ne sais pas s'ils vont bien.

—Tu les aimes beaucoup ?

—Oui... ils sont comme... ma famille.

Je ne peux plus me retenir, c'était la goutte de trop

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je ne peux plus me retenir, c'était la goutte de trop. Sanglotant dans mes mains, je prie pour qu'ils vont bien. S'il venait à leur arriver quelque chose, je ne me le pardonnerai jamais.

Livius, tome 1 : Le monde des ténèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant