chapitre 6

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Pendant les deux années qu'avait duré notre relation,on s'étaient vus pratiquement chaque jour .il était comme un drogue pour moi et je ne pouvait rien lui refuser  je lui avait tout donne sans compter :
Mon coeur, mon corps, et mes espoirs.
Mais il avait disparu un beau jour,sans prévenir me laissant seul désemparée, et"enceinte "j'avais tenté de me suicider en avalant de la " nivaquine".mais au lieu de la mort ,je me retrouve pour un séjour pénible a l'hôpital à l'issue duquel j'ai perdu la grossesse. Pour couronner le tout, mon père m'administre à ma sortie, une raclée dont je me souviendrait toute ma vie.
Pourtant j'avais cherché a le revoir Fabrice, j'avais appris qu'il était parti en France. Je lui avait écrit plusieurs lettres. Mais il ne m'avait jamais répondu. J'avais attendu en vain pendant deux ans ,puis me résigne mais je ne l'avait jamais oublié.

Et voilà que six ans plus tard 'j'apprends si brutalement, à travers un journal, qu'il était là !.
Je prétexte un malaise et quitte le bureau plu tôt, vers dix-sept heures.
Je prend ma voiture et me dirige vers le quartier de Treichville où mon amie Sylvie tenait un salon de coiffure. En pleine circulation, sur le pont Félix Houphouët-Boigny, mon téléphone sonne je ne décroche pas ,d'autant plus que le numéro m'est inconnu.

Je me gare devant le salon de Sylvie situé en plein quartier "apollo".cette dernière sort et ce précipite vers moi avec ses longs chevaux emportés par le vent :
_Eh ma copine ! Toujours en puissance dans ta décapotable ! Quelle affaires es-tu venue encore venue me raconter aujourd'hui ?
_Une affaires grave ! Répond dit je mi souriante mi sérieuse.

On s'assit dans un coin et je commence à discuter avec mon amie ma confidente des potins de la ville,et notamment du retour de Fabrice. Mon portable sonne encore le même numéro je décide quand même de répondre :
_allô
_allô Marianne, c'est Ismaël...
_Quelle Ismaël ?
_Ismaël sanogo, on était ensemble hier nuit,ou bien m'as-tu déjà oublié ?
_Ça alors, si j'avais pu m'imaginer... Mais  au faut ,comment avait vous eu mon numéro de téléphone ?
_j'ai fait des recherches !
_je vous avait pourtant dit de ne pas chercher à me revoir. Bien je constate que vous etes têtu. De toute façon on a plus rien a nous dire.sur ce je coupe cour la discussions au bout des nerfs.

_Qui c'est ce type ?
_Un petit gars que j'ai rencontré hier dans une "bassamoise" et qui n'arrête pas de m'embêter depuis !
_je ne savait pas que tu prenait aussi ce genre de transport en commun.
_C'est Hassan qui m'avait énervée, je t'expliqe après.
Je me lève prête a partir :
_J'espère que tu ne va pas tombé dans les filets de beau Fabrice ? Lance-t-elle ironiquement
_Pour te dire vrai je ne sais pas comment je réagirait si je le rencontre répond dit je pensive.

La nuit était tombée et le néons des bars et autres maquis scintillaient déjà. Je roulait a vive allure sur le boulevard du Gabon ,les chevaux au vent je bifurque à gauche et débouche directement sur les immeubles de marcory Remblai.
Je m'apprêtait à pénétrer dans mon parking lorsque j'aperçus une moto garée dans un coin qui me fessait un appel de phares .je l'ignore au début mais m'arrêt net lorsque j'entends crier mon nom :"Marianne "!!!!
Je me  retourne et vît dans la pénombre un garçon, presque couché, sur une grande moto " BMW ",le visage caché derrière des lunettes fumées.
_C'est moi Fabrice, tu ne va pas me dire que tu m'as oublié ?
A ces mots ,je fut prise de tremblement,je descend précipitamment de ma voiture et me dirige en courant, hébétée vers la cage d'escaliers. Mais Fabrice plus prompt, était déjà descendu de sa moto  et m'avait déjà rattrapée me prenant par la taille en disant :
_alors, tu Me  fuis  maintenant, chérie.... Portant je suis venu te voir dès que j'ai pu avoir ton adresse... Tu sais qu'Abidjan est une petite ville.... Allez on monte chez toi?

Il m'enserrrait toujours par la taille et j'avais l'impression de ne plus sentir mes jambes. On se retrouvèrent dans l'appartement Fabrice parlait sans cesse,tantôt appréciait le décor, tantôt s'excusant d'avoir disparu aussi brutalement sans donner de nouvelles, pendant toute ces années.
Moi je ne disait rien  je fessait que de le regarder. Il était toujours aussi beau .certes il était devenu un peu pâle, sûrement à cause de l'abus de cigarettes, mais il avait toujours ce visage d'enfant, avec ses yeux rieurs,son nez droit et sa bouche sensuelle. Son corps de rêve était particulièrement mis en valeur par sa tenu a la mode constituée de body noir et d'un pantalon plaqué noir en cuir .plus je le regarde et l'écouter parler plus je me rend compte que je n'avait jamais cessé d'aimer ce garçon qui pourtant, m'avait tant meurtri le coeur.L'atmosphère commence a devenir électrique pour moi assis en face de lui je risquait de l'embrasser je décide de faire diversion :
_Et si on mangeait quelque chose, tu doit avoir faim?
Je n'attend même pas sa réponse et me précipite dans la cuisine et commence a m'affairer .Quand j'en ressorti il était près de vingt deux heures.
On mangèrent lentement, pendant qu'il me reconter sa vie il me parle de son nouveau statut de star, de top modèle en France. Il dit qu'il gagnait beaucoup d'argent, fréquentait des milieux mondains, et qu'il avait des milliers de femmes de toutes les couches sociales et de toutes les couleurs à ses pieds mais qu'il ne m'avait jamais oubliée, moi sa petite Marianne, l'amour de sa vie..... Etc
Son monologue fut interrompu par la sonnerie de mon téléphone
_allô ?
_bonsoir Marianne, c'est Ismaël, je voulait savoir si je pouvait passer.
_vous avez bientôt fini de me harceler  lancé je en coupant la communication contrariée.
_Qui était ce ?
_Un jeune homme qui a l'air très amoureux de moi .je ne sais même pas comment il a eu mon numéro répond dit je volontairement évasive.
_OH tu sais , tu es plus connue que tu ne le croix dans la capitale. D'ailleurs ça n'a pas du tout été difficile pour moi de te retrouver, avec en prime quelques détails sur la vie que tu mènes maintenant.
_TU sais Fabrice moi j'ai appris a ignorer les abidjanais qui aiment "s'affairer" sur la vie dès autres comme on dit :la caravane passe et les chiens aboient....
_Allez assez parlé ma petite ! Va mettre quelque chose d'autre, on va danser .j'ai hâte de redécouvrir les nuits abidjanaises !

J'obéis machinalement tout en me demandant comment cet homme qui m'avait si lâchement abandonnée six ans auparavant, pouvait avoir encore autant d'influence sur moi.pourtant jusqu'à ce soir, je m'était crue suffisamment forte, suffisamment aguerrie, pour pouvoir en esclavage tout les mâles qui s'approcheraient de moi. Mais la face a Fabrice je me sentait fondre comme une glace au soleil, je n'osait même pas lui faire un reproche alors que je lui en voulait toujours.
J'entre dans la chambre et ressorti presque aussitôt, dans une tenue décontractée, faite d'un Jean moulant et d'un petit tricot ouvert dans le dos.
_Oh ma chérie, toujours aussi belle à croquer! Pour te dire la vérité, je n'ai pas vu une seule femme dans le monde entier qui m'ait fait autant frémir que toi!allez viens on prend ma moto ,comme au bon vieux temps,

Lance t'il en me soulevant presque au sol.

On descend jusqu'en bas de l'immeuble où était garée l'imposante machine. Je monte et m'agrippe à la taille de Fabrice. Alors qu'il était sur le point de démarrer ,j'entends quelqu'un murmurer mon nom:"Marianne "
Je me retourne et constate avec stupéfaction que c'est Ismaël qui était planté la ,juste derrière moi tenant un bouquet de "roses rouges" à la main.
Je le regarde longuement À sa tenue,il avait fait un grand effort pour être particulièrement chic ce soir:une belle chemise à rayures, avec un pantalon en toile et de beau mocassins de grande marque. Son parfum sentait tellement fort qu'on aurait dit qu'il avait renversé tout le flacon sur lui .Tout en m'indiquant l'homme qu'il était pour venir faire sa cour .

le choix de marianne🌹🌷  EN RÉÉCRITURE 🙏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant