partie 7

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_C'est qui ce type, il se croit au cinéma ou quoi?demande Fabrice impatient.
_C'est mon ami, le coupait je émue par l'attitude d'Ismaël.

En effet il avait l'air presque ridicule avec ses roses rouges à la main, son air de jeune premier et ses yeux tristes.
Je descend du moto
_C'est pour moi ? Lui demandé je en désignant les fleurs.
_Oui me répond dit il timidement.
_Mercie j'ai ton numéro, je t'appellerai.
Je prend le bouquet, et pose un chaste baisser sur sa joue, puis remonte à l'arrière du moto et Fabrice démarre.


Pvd d'Ismaël :
Ils disparurent dans le noir je reste la comme un demeuré sur place, immobile, comme abasourdi. Je n'en revient toujour pas de ce baiser que la belle Marianne venait de me donner et j'en suis tout troublé. Était-ce un signe de gratitude ou simplement de sympathie qu'elle veut m'exprimer ? Ou alors, m'aime t'elle comme moi je l'aime dès le premier regard sans même connaître ni son nom ni son statut social.
Mes réflexions furent interrompues par l'arrivée du propriétaire de la voiture sur laquelle je m'était adossé.
_S'il vous plaît....
_Pardon.... Répond dit je
_Tiens mais c'est ismo ,Ismaël sanogo!Tu ne le reconnaîs pas ? C'est moi kouakou privat nous étions dans la même classe au lycée classique tu m'appelait "Guevara"....
_" Guevara le révolutionnaire"!tu aurait du commencer par là je ne t'ai même pas reconnu,mais dit donc t'a grossi!
_Ce sont les problèmes, mon frère ! NN je blague, disons que ça marche bien pour moi Après le lycée, j'ai fait une école de commerce et maintenant je travaille comme auditeur dans un gros cabinet international. Et toi qu'est-ce tu deviens?
_Je suis professeur d'arts plastiques dans un lycée à bassam .je suis rentré à l'Institut des beau arts après le bac.
_ça alors, quel gâchis !Tu était pourtant un bon bosseur à l'époque.
_Disons que c'est la passion de l'art répond dit je.
_C'est vrai que tu a toujours été un peu bizarre, romantique, toi Mais au fait tu ne m'as toujours pas dit ce que tu faisait dans mon secteur, adossé à ma voiture

J'hésite puis dit:
_J'étais venu voir une splendide jeune fille, que j'ai rencontrée hier.Elle habite là, en face elle s'appelle Marianne.

Guevara se mit à agiter les bras dans tout les sens ,comme pour me mettre en garde :
_Mon frère si tu es malin ,tu va laisser tomber cette fille. C'est un conseil d'ami.Ce n'est pas une fille pour toi.
_Comment ça ?
_Mais tu ne vois pas comment elle vit ,son standing, ses fringues, ses bijoux, sa bagnole .....
Tu pense Que c'est avec son salaire de secrétaire qu'elle arrive à maintenir ce train de vie ?C'est une vraie courtisane, elle se fait entretenir par de nombreux hommes. Nous les voyons défiler ici dans le quartier avec leurs grosses voitures ! Non ,franchement mon frère, ce n'est pas une fille pour toi.
_J'avoue que moi aussi j'ai été un peu intrigué par tout cela,mais je ne sais pas pourquoi, depuis que je l'ai vue, je n'arrive plus à la faire sortir de mes pensées. D'ailleurs depuis hier je n'ai fait que tourner en rond à la recherche d'informations sur la manière dont je pouvais me rapprocher d'elle. C'est comme ça que j'ai eu son numéro de téléphone, par l'intermédiaire d'un de ses gardiens.
_Justement, fait attention mon gars c'est comme ça qu'elles sont ces filles là, elles peuvent te rendre fou! Allez bonne chance. Si tu as besoin de moi ,je suis à l'immeuble juste en face, appartement numéro trois.
_Au-revoir !

On échange un chaleureux poignée de main et se séparent.


















Le Madison Palace, la plus grande boîte de nuit d'Abidjan venait d'être rénové, devenant par la même occasion l'une des plus somptueuses. Aussi,c'est la que Fabrice a décide d'aller en premier pour sa grande virée de retour.
On arrivent il se gare devant la façade ,tandis que les petits gardiens et autres curieux accouraient vers nous .je descend, chancelante encore étourdie par l'allure folle de l'engin. Il était une heure du matin et la boîte était déjà pleine à craquer. Dès notre entrée on furent accueillis par le maître des lieux, qui nous fit installer dans un salon spacieux, avec des bouteilles de champi pomme. Sur la vaste piste de danse dès hommes et des femmes de tous âges se trémoussaient au son de la musique n'dombolo que le disc-jockey distillait.
J'étais calée dans mon fauteuils, pendant que Fabrice s'appuyait sur moi,me susurrait des paroles mielleuses à l'oreille. Je remarque que tout le monde, et surtout les filles, avaient les yeux rivés sur nous ,et semblaient se murmurer dès échos.
Je me sent flattée d'être assise aux côté d'un mal qui suscitait ainsi l'admiration dès femmes et l'envie des autres hommes.
Je me léve pour allé danser et m'emboîte le pas .Au fur et à mesure qu'on évoluaient les autres danseurs s'écartent pour nous faire de la place .
Au bout de quelques minutes, on se retrouvèrent seuls sur la piste .je me déhanché lascivement au son de la musique hip-hop tandis que Fabrice très viril remuait lentement sa poitrine .on dansent en une poignée harmonie et tout les autres danseurs assis autour regardent avec admiration ,jeux de lumière braqués sur nous achevèrent de transformer notre ballet en un véritable show.on étaient occupés à faire le spectacle lorsqu'un jeune homme s'approche de nous et murmure en mon attention :
_Excusez-moi mademoiselle, Monsieur kouassi kpain,qui voudrait vous voir
Je voulait pas y allé mais je veut pas le froisser je regarde Fabrice qui était occupé je profite d'un moment d'inattention de ce dernier qui charmé ses nombreuses admiratrices, pour m'eclipser .
Monsieur kouassi kpin vêtu d'un riche boubou blanc était assis en compagnie de trois hommes à l'air tout aussi important que lui.il me demande de m'asseoir et se mit a parler d'unbton grave :
_Alors mademoiselle Marianne, c'est à ça que sert mon argent ? À vous exhiber dans les boîtes de nuit en compagnie de petit voyous.
_Non....monsieur kouassi,ce n'est pas ça... Répond dit je sentant la colère me monté.
_Tais-toi !! Je paye ton loyer, tes factures. Je te donne de l'argent sans rien te demander et tu penses que je fait tout ça pour quoi ?tu me prends peut-être pour un bon samaritain ! Je pensais que tu étais une fille bien et j'envisageais même de faire de toi ma troisième épouse, mais là je suis déçu.
_Je suis vraiment désolée que vous preniez les choses comme ça, monsieur kpin...répond dit je en me levant.
_Reste là, je n'ai pas fini!cria-t-il en me retenant violemment par le bras .

Fabrice qui était arrivé entre-temps,s'interpose
_Laissez-la ! Lance-t-il en m'enveloppant de ses bras musclés.
_De quoi vous mêlez vous, petit voyou?vous savez qui je suis !kouassi kpin Albert, PDG de la sotramco!je peut vous créé de problème moi!hurle t'il en se levant
_Non mais il se prend pour qui,ce vieux ? Je vai lui casser la gueule ! Dit Fabrice en fronçant sur monsieur kpin.
Les vigiles de la boîte qui étaient accourus vinrent assayer de maîtriser les deux belligérants qui étaient maintenant déchaînés.
_Cette fille n'est rien sans moi !c'est moi qui la fait vivre, vous avez compris ? D'ailleurs dès demain, je lui coupe les vivres ! C'est une fille de mauvaise vie ,regardez les gens qu'elle fréquente vocifer kouassi kpin.

Je vais le boxer ,je vais le boxer et il n'y aura pas de conséquences, parce-que je suis aussi riche que lui!renchérit Fabrice sur le même ton.

Humiliée par tout ce scandale, je pleurait en les suppliant d'arrêter.
Finalement on arrive à calmé Fabrice et nous quittons la boîte sous le regard hargneux de kouassi kpin.
Le trajet retour, sur la moto, fut silencieux, tendu.
Je m'appuyer sur le dos de Fabrice pleurant doucement. Lorsqu'on arrivent enfin chez moi je descend et dit a Fabrice :
_Fabrice je suis désolée pour ce qui s'est passé, c'est de ma faute. Mais surtout Mercie d'être intervenu.
Je me retourne ,pour partir, mais Fabrice me rattrape, me prend par la taille et me plaque contre lui.il rapproche son visage du mien pour m'embrasser, mais je détourne la tête. On reste ainsi, enlacés dans les bras l'un de l'autre, sans rien dire,pendant quelques minutes.

Comme dans une vision, tout me revint en mémoire. Le temps de ma jeunesse où insouciante, j'avais confiance en lui ,où il était une source de bonheur pour moi. Une jeune adolescente dont la vie n'avait pas été facile. Puis le temps de la souffrance, où je m'était posé tant de questions que je j'aurais préféré mourir..... .
La grossesse, cet enfant que j'avais déjà commencé à aimer mais que j'avais perdu, et qui m'avait rendue adulte un peu trop vite.
Le malheur qu'avait accablé mes parents à l'époque. Enfin enfin la longue et douloureuse attente qui m'avait laissée désespérée et m'a transformée en cette être amer ,cupide et souillé ,dans lequel j'avais du mal a me reconnaître...



Suite prochainement inchallah

le choix de marianne🌹🌷  EN RÉÉCRITURE 🙏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant