partie 8

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Je me remet a parler :
_Non Fabrice, tu sais que ce n'est plus possible, toi et moi. Le temps a passé, tu as ta vie, j'ai la mienne. Je sens au fond de moi que je t'aime encore un peu,mais quelque chose s'est brisé en moi qui fait que je ne pourrai plus jamais croire en notre histoire. Je te souhaite beaucoup de chance. Je suis convaincue que tu t'en sortira bien et que tu sera heureux sans moi. Au-revoir....
Je ne lui laisse pas le temps de répondre et part presque en courant. De grosse larmes chaudes se mirent à couler sur mes joues;trop d'événements pour cette soirée....Je suis sur d'une chose ,c'est bel et bien terminé avec Fabrice. Comme beaucoup d'anciens amoureux dans ces cas-là, je savait que notre passion demeurerait à l'État de braises et ne pourrait plus jamais s'embrasser. Je fouille dans mon sac à la recherche d'un mouchoir et tombe sur le bouquet de roses que  m'avait offert Ismaël. Instinctivement, je le porte à mon visage et éponge mes larmes "lui au moins il m'aime sincèrement" pensée je. Pas comme kouassi kpin, qui pour avoir mon corps, est prêt à tout me donner mais qui n'hésite pas à m'humilier en public. Ou comme Fabrice qui voulait s'amuser avec moi pour m'abandonner l'acheminement après.... Tout cela me fît déprimé je pénètre dans mon appartenant et m'allonge tout habillée sur mon lit ,en pleurant. Bouquet de fleurs à mes côtés, je me remit à penser a Ismaël. Je sens que j'irais mieux s'il était a mes côtés.
Je prend le téléphone avec l'intention de composer son numéro. J'hésite quelques instants puis depose le combiné.




Le quartier de Treichville Arras était animé, malgré l'heure avancée. Des nombreux maquis et bars situés au rez_de_chaussée des immeubles,s'échappaient des airs de musique variés tandis-que sur les trottoirs, les passant se bousculent, discutaient ou draguaient .Quelques fenêtres d'appartements étaient allumées, et derrière l'une d'elles, Ismaël était assis tenant délicatement son pinceau et appliquait de fine couches de peinture sur la toile qu'il était en train de terminer. C'est une véritable passion pour lui de créés des oeuvres d'art. Aussi ,chaque fois qu'il avait un moment libre,il s'enferme dans son atelier pour laisser libre court a son talent. Du talent il a en assurément. Tout ses amis ou collègues qui avaient eu accès à ce petit entrepôt qu'il avait aménagé dans l'appartement de sa mère à Treichville, en ressortaient émerveillés.
On l'a même supplié d'exposer quelques-uns de ses tableaux empilés en désordre, mais il avait toujours estimé qu'il n'était pas prêt à vendre ce qu'il considérait comme une partie de lui .
Cette nuit-là, il avait dès difficultés à parachever un tableau qu'il avait commencé deux jour auparavant. C'était celle de Marianne, la jeune fille qui hante son esprit. Le travail était d'autant plus difficile,qu'il n'avait eu pour seul modèle, que les caprices de son imagination. Il se sentait de plus en plus fatigué et se lève pour allé se coucher. La sonnerie de son téléphone retentit et il s'arrête :
_allô....
_allô Ismaël, c'est Marianne, excuse-moi de te déranger.
_non ,tu ne me dérange pas ,j'étais en train de travailler ! Répond dit il surexcité
_en fait, j'avais un peu le cafard et j'avais besoin de parler, c'est pour ça que je t'ai appelé, avoue Marianne.
J'avais hésité un bon moment puis décide de me jeté a l'eau.
_bon attend ne bouge pas ,je viens chez toi
_non ce n'est pas la peine de te dérangé pour moi menti je.
_si si j'arrive !

.

En un instant j'avais enfilé un blouson et un Jean  je cour en un éclaire en bas de mon immeuble, attendant un Taxi. Mon coeur cognait fort dans ma poitrine à l'idée de revoir celle pour qui je passe des nuits blanches depuis quelques jours.
En dix minutes, qui le parurent une éternité je me retrouve devant la porte de ma bien-aimée.
Marianne en peignoir m'ouvre la porte avec une mine d'enfant battu. Ses yeux étaient bouffis, on voyait qu'elle avait pleuré.
On s'assirent au balcon sur un divan en rotin simple mais confortable. On se regardent quelques instants sans parler elle était triste et recroquevillée sur elle-même comme un petit animal en détresse. Je ne finissait pas de la contempler cette femme au corps si merveilleux. C'était une nuit de pleine lune ,et a travers la pénombre je pouvait admirer les longues jambes de Marianne qui émergeaient de sa robe. Je m'attarde surtout sur ses grands yeux tristes .ils étaient encore plus beau ,quand elle venait de pleurer.
J'en fut convaincu dès cet instant : le secret du charme fou qu'on prêtait à cette fille résidait dans ce regard ambigu, à la fois candide et enjôleur.
Je rompt le silence.
_tu as encore pleuré, Marianne ?
_c'est la vie qui veut ça. Les hommes  sont trop méchants.
_je sais.
Il l'avait dit sur un ton qui le rassure immédiatement je me sent bien en sécurité avec Ismaël De cette assurance que seul le véritable Amour peut apporter. De plus je ressent une très forte attirance physique ce jeune homme au charme fou.

le choix de marianne🌹🌷  EN RÉÉCRITURE 🙏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant