partie 18

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Ce matin, j'ai la tête lourde. Je suis assise à mon bureau, fatiguée et malheureuse. Le chagrin qui m'avait oppressé le cœur est revenu brutalement à l'aube, après le bref répit d'un sommeil profond et sans rêves. Ce chagrin que seul peut causer une déception amoureuse, inexplicable, trouble et tenace. Cette douleur permanente qui vous donne l'impression que tout dans votre vie est inutile, et que rien ne pourrait l'apaiser si ce n'est l'être qui la causée. Ismaël, je ne peut m'empêcher de penser à lui ,lui qui m'a poignardée j'étais ainsi occupée à me demander le pourquoi les choses lorsque le téléphone de mon bureau sonne:
_Allô, mademoiselle Marianne.... ! C'est la standardiste.
_Oui....
_Monsieur Ismaël sanogo demande à vous parler.
_Dites que je ne suis pas là, s'il vous plaît, d'ailleurs je ne prendrai aucun appel privée aujourd'hui.
_Oui mademoiselle.



Je m'affale dans le grand fauteuil en cuir,renverse ma tête en arrière et soupire une grande bouffée d'oxygène. Je veut plus jamais lui parler. Je l'ai vu et cela me suffit je n'ai pas la force d'écouter ces sempiternelles justifications dont seuls les hommes ont le secret.

La journée se passe, sans heurts dans le train train quotidien. J'ai filtré mes appels de façon à ce que ni Hassan, ni Ismaël ne puisse me déranger .

Je sort du bureau harassé, l'esprit alourdi par cette amertume qui me ronge le corps tout entier.
Ismaël était la et m'attendait ! Devant ma voiture.

Je m'arrête un instant, pétrifiée, je le regarde,grand mince,avec son visage adorable, sa bouche de bébé. Et la je me rend compte que je le désire comme jamais auparavant :
_Qu'est-ce que tu veut ? Lui lancé je en m'efforçant de masquer le trouble que je ressent.
_j'avais envie de te voir, alors je suis venu. Je t'aime Marianne..... Barbouille il me fixant les yeux humides.
Je monte dans la voiture et m'assis au volant il est resté sur le trottoir et me regarde :
Bon,si tu veux rester planté la ,c'est ton affaire, mais si tu veut venir avec moi tu monte et on s'en va.
Il monte dans la voiture je démarre. Je conduit machinalement sans savoir ou je vais. Je suis troublée par la présence d'Ismaël à mes côtés. Ce dernier a adopté un air calme et me regardait sans parler.
Je prend la route de cocody. Ce soir j'ai envie d'une glace, on se retrouvent dans le restaurant BMW aux deux plateau Ismaël me suit sans broncher lorsque le serveur apporte la carte,Ismaël pointe son doigt et choisit :
_Celle-là pour nous deux, s'il vous plaît !
_De quel droit te permet tu de choisir, lui demandé je hargneuse.
_C'est mon cadeau, pour te demander pardon...... Balbuta il. Cette glace s'appelle love me tender,regarde comme elle est magnifique ! Poursuit il me montrant l'assortiment géant de crème chantilly et de fraises que le serveur approche de nous.

On mangeaient sans se regarder, en plongeant nos cuillères dans la même montagne de glace. Il rompt le silence :
_Marianne......
_Oui ?
_j'ai vu ta barrette... Dit-il me tendant la barrette que j'avais égarée le soir où je suis allée a bassam.
_Et alors ? Répliquait je désinvolte.
_Et alors.... Si j'avais su que tu m'aimais au point de venir toute seule en pleine nuit à bassam, pour me chercher je ne me serais jamais comporté comme je l'a fait.
_Et qu'est-ce qui te fait croire que je t'aime ?
_Marianne s'il te plaît, arrêtons de jouer la comédie. Je pense que la relation qui est en train de se tisser entre nous est trop précieuse pour que nous risquons encore une fois de la perdre.
_Trop précieuse, tu parles ! Dire que monsieur n'a même pas hésité à se vautrer avec la première venue, à la première occasion !
_Attends que je t'explique Marianne....
_Tu vas m'expliquer quoi ? Je t'ai vu chez toi à Treichville avec ta très chère Nathalie. Il fallait te voir tu étais attentionné. La même chose a bassam ou vous étiez enlacés comme des tourtereaux.
_Ma parole Marianne, tu es jalouse ! Il avait dit cela sur un ton attendrissant. Il se penche vers moi noyant ses yeux de jais dans les mienne, emprisonnant ma bouche encore pleine de glace dans un baiser voluptueux. Surprise par la rapidité de l'attaque me laisse faire ,puis rend le baiser progressivement le fougueux, sous le regards médusés des autres clients.
Il règle la note rapidement et on se lèvent entrelacés.




le choix de marianne🌹🌷  EN RÉÉCRITURE 🙏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant