le choix de marianne🌹🌷 EN RÉÉCRITURE 🙏

chapitre 23

Dans la peau d'Ismaël :
__Ismaël tout ça de ma faute ! Tout ce qui arrive est ma faute !. Si tu ne m'avais pas rencontrée, tu n'aurais pas eu tous ces ennuis.
__Marianne, je ne veux plus jamais t'entendre dire une chose pareille, tu m'entends, plus jamais ! La réprimandé je en la prenant par les épaules. Je t'ai aimée dès le premier regard et c'est ce qui m'a attiré vers toi. Ce que j'ai vu en toi ,ce ne sont pas tout ces artifices qui t'entouraient mais plutôt la bonté de ton cœur et je sais que je ne me suis pas trompé. Alors à partir de maintenant nous somme embarqués ensemble pour la vie et il n'y à plus rien à regretter.
__Je m'en veux tellement ! Répondit elle en se blottissant contre ma poitrine.

À cette instant, je l'observe et elle me fit pitié. Elle n'est plus la superbe Marianne adulée de tous,mais une simple jeune fille triste, vêtue d'un Jean et de mon tee-shirt qu'elle avait troqués contre sa robe de mariée.
C'est ainsi affublée qu'elle décide de passer chez elle, tôt le matin.
__Mon chéri, je vais passer chez moi pour voir s'il me reste encore quelques vêtements à mettre pour aller au bureau.
__Tu as raison ,je vais faire un tour à bassam, à mon lycée. Je reviendrai voir maman dans l'après-midi.
__j'espère qu'elle s'en sortira.
Elle me fit un bisous et s'en aille.

Dans la peau de Marianne :
Je ne fut pas étonnée d'apercevoir les visages gênés des riverains qui se moquent de mon infortune ou de ma tenue pour le moins inhabituelle.
Je connais trop bien la jalousie et l'hypocrisie des hommes et me suis barricadée conte cela depuis belle lurette.
Heureusement, les vêtements avaient été laissés intacts dans la penderie, seul îlot d'intégrité dans le champ dévasté qu'est devenu mon appartement. Mais je me suis juré de ne pas appeler Hassan pour lui demander des comptes ni aller à la police. Je ne lui ferait pas ce plaisir.
Je me douche rapidement, revêtit d'un ensemble sobre et saute dans le premier Taxi en direction du plateau où se trouve la société.
Dès que je pénètre dans mon bureau j'ai sentit quelques choses d'inhabituel dans l'atmosphère, traduit par les regards baissés de mes collèges et les salutations furtifs.
Je m'assis et découvre presque aussitôt une lettre a mon nom,posée de façon bien visible sur la table. Je l'ouvre et prit connaissance calmement :

Mademoiselle Marianne oulaî,

Nous avons le regret de vous annoncer que suite aux réaménagement liés aux difficultés que traverse notre entreprise,nous sommes obligés de nous passer de votre précieuse collaboration.
Toutes les dispositions ont été prises pour que vos droits vous soient versés, dans les plus bref délais.
Nous vous assurons qu'il s'agit là, de la solution la plus avantageuse pour vous et qu'une éventuelle démarche auprès du tribunal du travail, ne ferait que nous éterniser dans une procédure onéreuse.
Nous vous renouvelons nos sincères excuses avec l'assurance qu'une collaboratrice de votre talent, ne saurait ne pas être appelée à faire valoir ses capacités au plus vite ,dans un meilleur environnement.

K.simplice
D.R.H

À ce stade de la situation, je m'attendais à tout et flairait là un coup bas de mes ennemis. Mais je ne veux pas me lutter contre ce milieu hypocrite où l'on te adule aujourd'hui pour t'ignorer le lendemain. Ma première pensée alla vers Ismaël, que j'appel aussitôt.
__allô, mon chéri ?
__Marianne ça va  t'es arrivée au bureau ?
__je viens de me faire virer de mon boulot ! Lancée je dépitée.
__dis donc,ils n'ont pas perdu de temps ! Figure-toi que moi aussi. Mon directeur m'a annoncé mon licenciement ce matin, sans motif valable. Je n'ai même pas discuté tant le type était apeuré en me parlant. On sentait qu'il a reçu des menaces de gens haut placés.
__Qu'est-ce que nous allons devenir ?
__il ne faut surtout pas que nous nous laissons briser par ces manigances. Tant que y'a la vie il y'a de l'espoir. Je t'aime Marianne.
__moi aussi, je t'aime, mon cœur, chaque jour de plus en plus fort.

Depuis près de six mois ,Ismaël et moi ont s'étaient installés à bassam.
Après la perte de nos emplois respectifs, on s'est aménagé une petite vie tranquille loin des tracas et du faste Abidjanais.
Mes parents avaient appris les divers problèmes qui m'était arrivés mais refusent toujours de me recevoir,arguant que c'est les conséquences directes de mon incartade.
Désormais, je me suis installé dans une position de femme au foyer et cela me va très bien. Chaque jour je me lève de bonne heure et veille à la propreté de notre maison avant d'aller au marché.
Il ne reste plus grand chose de la flamboyante Marianne, toujours chic et bien maquillée, sinon la grâce et l'élégance naturelle émanent de ma personne, même vêtu d'un simple ensemble en pagne. Mais je ne regrette rien de ma vie passée et au contraire je suis heureuse et comblée aux côtés de l'homme que j'aime.
J'ai essayé de retrouver un emploi dans le secteur où j'ai travaillé, mais toutes mes demandes sont restées sans suite. Apparemment, tout le monde des affaires d'Abidjan sont noyauté par l'obscures manigances orchestrées contre moi. Aussi me contentait je de vivoter sur ma maigre pension en attendant de trouver un nouveau job aussi modeste soit-il.
Quant à Ismaël, toutes ses épargnes avaient été englouties dans la longue hospitalisation de sa mère qui commence à se remettre peu à peu.
En plein milieu de l'année scolaire, il est quasiment impossible de trouver un autre poste d'enseignant dans un éventuel lycée.
C'est ainsi qu'il en vint, nécessité oblige à vendre quelques-unes de ses toiles adorées. C'est toujours un pincement au cœur pour Ismaël de se séparer de ses oeuvres qu'il chérissent et qui pourtant étaient très appréciées par les touristes européens. En effet, il a prit l'habitude de poser un trépied chaque matin, au bord de la mer et de laisser courir là son imagination, sous le regard administratif des passants. Ainsi se déroulaient ses journées dans l'attente de lendemain meilleurs.
C'est avec cette homme blessé et sans ressources que je suis allée vivre tournant définitivement le dos à ce qui était constitué mon existence jusque-là.
Souvent on sortaient à la tombée du jour pour aller admirer le crépuscule sur la plage. Un soir Ismaël m'avais demandé :
__Marianne, ne t'arrive il pas de regretter un peu ?
__regretter quoi ?
__la vie facile, les belles voitures, les vêtements et les endroits chics...Cette époque où tu étais la coqueluche de toute une ville. Tandis que maintenant, tu vis une véritable galère avec moi,à compter sans cesse pour manger ; nous nous déplaçons en taxi brousse.... Enfin je me dis parfois que quand tu repensés à tout cela ,ça doit te faire un peu mal.
__C'est vrai qu'il m'arrive de me remémorer cette époque, pourtant je suis la première à être étonnée du fait que je me sente si bien. Avant, j'avais tout ça, mais j'étais malheureuse, alors que maintenant dans ce que tu appelles la "galère" ,je suis si heureuse ! ce voile de tristesse que tu disais apercevoir dans mes yeux, le vois-tu encore aujourd'hui ? Le taquiner je.
__Non,c'est vrai que tu as changé, tu es même devenu plus belle. Avec moins d'artifices, mais plus radieuse ! Lance il en riant.
__Et toi ,tu ne regrette pas non plus d'être embarqué dans cette histoire avec une fille qui te semblait inaccessible ?
__je n'a pas eu a me poser ce genre de question parce que dès le premier jour où je t'ai vue,j'ai senti qu'au-delà de la distance qu'il semblait y avoir entre nous ,tu était celle que mon cœur attendait..... Je ne sais pas comment te l'expliquer, mais ce sont des certitudes que l'on a du premier coup. Et j'en suis toujours convaincu. Même si,en ce moment j'en suis réduit à brader mes chers tableaux, j'en suis sûr que nous serons heureux autrement, un jour.... Je t'aime Marianne, et je te remercie d'avoir accepté de tout lâcher pour venir vivre avec moi.
Il prit ma main dans la sienne et la serre très fort,les yeux rivés vers la mer ,regardant l'avenir avec confiance.