chapitre 19

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Comme aurait dit ma tante: 《arrête, ça ne se fait pas!》et là elle aurait pu le crier sur tout les toits si elle arrivait un jour à crier plus fort que le bébé!
J'avais trouvé d'étranges poils qui lui poussaient sur le crâne... sûrement des futurs cheveux. Mais le truc c'était que j'avais bien réfléchi: si elle avait des cheveux maintenant, ça voulait dire qu'il faudrait que je l'emmène chez le coiffeur dans quelques années et que je balance toute ma bourse dans sa tête de chameau. Non, c'était hors de question! J'avais préféré lui épiler les cheveux et elle n'aimait pas ça du tout!
- Ô, ma pauvre Félicia! Tu as mal hein? Mais c'est rien par rapport à l'accouchement ma chérie!
Oh! Un cheveux! Je lui arrachais et elle poussa un nouveau cri. Elle pleurait sans arrêt c'était vraiment lourd.
Mes sentiments se bousculaient de jours en jours mais n'étaient toujours que haine et mépris! La gamine, grandissait elle aussi, je pouvais maintenant l'emmener au travail. Ah oui! Je n'avais pas eu le droit à une congé maternité de plus de deux mois! Réjouissant, non? Ma vie était un vrai enfer que je faisais horriblement payer à ma petite, j'avais testé si ma lame de rasoir coupait bien sur sa cuisse, je m'amusais à lui boucher le nez et la bouche en même temps pour voir en combien de temps elle avait réellement besoin d'air, et tout ceci me rendait heureuse et presque souriant. C'était un peu comme un défouloir vivant! Aujourd'hui elle était plutôt calme, bon elle hurlait mais ça pouvait passer.
Je la reposai dans son petit berceau en bois, elle devait être fatiguée puisque ça faisait 24h que je ne l'avais pas laissé dormir...
Une idée me traversa l'esprit, et si j'arrêtais de la nourrir?  Pas trop longtemps juste jusqu'à ce qu'elle n'ai plus de force... Bon, voilà j'avais trouvé un nouveau défi!
Elle c'était déjà endormie et je partais voir Chilla.
- Hey! Comment tu vas? Me demanda elle.
Après m'être installer sur le banc du jardin je lui répondis:
- Ça va...
Elle était en train de laver des vêtements et s'apprêtait à tremper un jupon dans l'eau quand elle me dévisagea.
- Et Félicia?
Elle me regardait fixement comme si j'avais commis un crimes.
- Elle s'en sort. Lui avais-je répondue.
- Ahh! Maria tu as de la chance que nous ayons un bonne isolation et que l'on entende pas ton bébé hurler la mort. D'ailleurs mieux vaut te prévenir, les lois sont différentes qu'en France mais elle sont bien réelles: la torture n'est pas permise alors relax un peu...
Elle se remis à laver son jupon.
- Comment tu sais?
- J'aurais fait les même choses que toi, voilà comment je sais. Me répondit elle et elle retourna à son activité.

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