chapitre 25

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Ça aurait été mentir si je vous avais dit que je n'étais pas fondue en larmes et que je ne l'avais pas suppliée de me sortir de ce foutoir ou encore que je vous dise que je ne l'aimais pas. Des émotions et un tourbillon de sensations virevoltaient en moi.
Qu'est ce que je risquais après tout? J'étais humaine tout compte fait, même si j'étais différente. Et encore ma différence partait, me laissait seule contre ces nouvelles sensations qui me grignotaient, me rongeaient et me chatouillaient de la tête aux pieds. Je me sentais impuissant, incontrôlable presque dangereuse. Je pensais que ma tante me haïrait, me laisserait tomber et m'enfoncer dans la tristesse.
Mais non.
Elle était là.
Me serrant dans ses bras, me réchauffant et me rattrapant chaque instant où mon être, lui, m'abandonnait.
Je ne savais pas si elle me comprendrait un jour, mais ça m'étais égal. Tout ce qui comptait c'était elle, moi et mon enfant.
Mon enfant.
Cette enfant à qui j'avais fait tant de mal.
Je ne la méritait même pas.
Une chose horrible me rongeait le ventre, me sentais-je coupable? Avais-je honte? Ou est ce que je réalisait chaque dixième de secondes un peu plus que je l'aimais. Qu'elle était ma fille et que j'étais sa mère. Une véritable par de bonheur tout compte fait.
Je réalisait tout ce que j'avais manqué, tout ce que j'avais oublié, les sensations, les sentiments. J'avais confiance en ce nouveau pouvoir.
Ma tante s'écarta, me caressant une larme qui ruisselait le long de mon âme. Ses joues était mouillées, mouillant au passage un peu plus les miennes.
- Oh Marie...
- Je.. je suis...
Les mots ne sortaient pas. Je ne les avais jamais prononcé, jamais même écouté. Je les pensais impossibles,immoraux. Je luttais pour dévoiler ce que je cachais et que je fuyais, et tout à coup un flot de paroles m'arracherent les cordes vocales.
- Agathe pardonne moi... je...j'avais tellement peur. Et maintenant, je suis là et je suis impuissante. Tu ne pourras jamais me pardonner. Et Félicia! Oh! Félicia est un ange, une perfection je ne la mérite pas, je ne mérite personne. J'ai fait le mal, Agathe et je m'en veux. Oh pitié! Oh par pitié essais de me pardonner. Je t'aime tellement Agathe...
Mes paroles furent broyées par mes sanglots, laissant sur le visage de ma tante de la compation et un sourire tristement tiré vers le bas.
- Je ne.. je ne t'ai même pas dit au rev...
- C'est pas grave ma puce... je...tu n'y es pour rien. Me coupa-t-elle.
Elle pencha la tête et continua:
- Je regardais les journaux internationaux et je suis tomber sur 《le mariage d'Emira et de la froide Maria》... inutile de te dire que j'ai rapidement compris.
- Je suis désolé...
Elle me prit de nouveau dans ses bras et le monde tourna telle une toupie.
Elle me ramena chez nous. Avec Félicia. L'état n'avait pas voulu que je la garde, ils me jugeaient dangereuse et n'avaient pas tort. Mais Agathe était un ange une submersion de bonté vivante et avait adopté ma fille, ma chère, mon sang.
Je voyais une psychologue et Mme Devil Clarissa que je trouvais toujours aussi débile. Elle essayait de m'expliquer mes nouvelles émotions sans oublier de passer par la rigoureuse étape du test de politesse. Je n'allais plus en soirée. Bon ok j'y allais mais je ne me bourrais plus la gueule. Je voyais mes amis qui étaient devenus de véritables Amis avec un grand ''A''.
En ce qui concernait Émira... il avait compris la situation et m'avait traitée de 《Salle gamine qui ne sait pas quoi faire de sa vie et qui aurait du se marier avec lui parce qu'il était riche et qu'il avait un avis un peu supérieur à la moyenne vis à vis de l'utilité d'une femme...》.
Chilla était revenue en France et étant moins bien défendu que moi a eu de sérieux problèmes.
Donc maintenant que je vis comme tout le monde, je peux dire que être sois même et faire face à ses émotions, ses problèmes, ses sensations et... en fait tout, c'est difficile.
Et j'allais oublier: il semblerait que Jérôme 《le petit blond bien batti》n'intéresse pas seulement les collégienne, mais également les ex-psychopathes...
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《Une histoire qui parle de psychopathe et qui se termine bien? Mais c'est quoi ce bordel? ...》
Oui effectivement mon histoire de psychopathe devenue mère, qui était vraiment bizarre, qui au final retrouve des émotions et des sensations que nous tous (ou pour la plupart) ressentons et qui met en valeur l'amour maternelle est assez spécial...
Mais j'espère tout de même que cette fiction aura plu.
Je reconnais que certaines choses auraient du être mieux travailler mais bon, je suis encore toute jeune et ne fais pas de miracles.
Merci à tout ceux qui ont lu, bisous! <3

Sa Vie Mon JeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant