Pour certaines personnes, le remède c'est le temps, pour nous, le temps était plus un poison.
Parce que nous nous définissons comme ça, opposés.
Comme la lune et le soleil ou le passé et le futur.
Pourtant, opposé se dit de ce qui est différent, ma...
Mark avait resserré sa main sur la poignée sans se retourner.
Il ne voulait pas. Il n'était pas prêt à entendre ce qui allait arriver.
-Je suis désolé, murmura pourtant Donghyuck.
-Tu ne l'es pas.
Les mots jaillirent de sa bouche, mordants. Il était incapable de réfléchir. Son cœur tambourinait dans sa poitrine jusqu'à lui en faire mal.
-Bien sûr que si ! s'exclama Donghyuck dans son dos.
-Si tu l'avais été tu m'aurais tout dit dès le départ, claqua Mark avant d'ouvrir la porte.
Il voulait partir le plus vite possible, se soigner avant. Mais Donghyuck le retenant par le bras dans le couloir semblait vouloir autrement.
-Écoute moi s'il te plaît, hurla presque son cadet.
Mark se retourna brusquement, se dégageant de la poigne faible de Donghyuck autour de son bras. Il verrouilla ses yeux dans les siens. Il ne voulait plus avoir mal comme ça. Il ne voulait pas l'entendre, il ne voulait pas pleurer devant lui. Il avait mal, si mal, il se sentait fragile, si fragile. Personne n'avait le droit de le voir comme ça, encore moins celui à l'origine de tout.
-C’était un accident, plaida d'une petite voix Donghyuck.
Il vit rouge.
Tremblant de colère, se laissant aller à son mal-être, il se lâcha. Un sourire déforma ses traits.
-Et mon poing dans ta face, ce sera un accident aussi ?
Ses traits étaient déformés par la fureur. Ses yeux à demi fermés brûlaient de colère, complètement noirs. Il s'avança lentement, des spasmes secouant ses bras.
Taeil était monté en entendant les cris. Mais il resta figé sur le palier. Il voyait Mark se rapprocher de Donghyuck. Il avait peur pour son frère mais la puissance de la colère de Mark le paralysait.
Mark écarta ses bras jusqu'à que son cadet se retrouve totalement collé au mur, tremblant.
-Mark, s'il te plaît.
Donghyuck releva les bras devant son visage par réflexe instinctif. Il avait peur que l'autre le frappe.
-Il n'y a plus de supplication possible Donghyuck. Ca fait combien de temps que tu as compris ? demanda Mark amer. Combien de temps que tu t'es rendu compte qu'on se connaissait d'avant hein ? Tu m'a menti délibérément. C’était quoi le truc, j'étais censé ne jamais découvrir ?
Le silence seul répondit à Mark.
-T'as gâché ma vie Donghyuck ! Tu penses vraiment que je vais te pardonner comme ça ? hurla-t-il à bout.
Mark ne voulait pas voir les cernes sous les yeux de son cadet, il ne voulait pas voir son teint défait, ses cheveux gras, les larmes qui perlaient...
-Tu n'as aucune idée du mal que tu m'as fait n'est ce pas. J'espère que t'es heureux parce que je vais faire en sorte que ça ne dure pas, lâcha-t-il durement.
Et il repartit, le cœur battant trop fort, comme s'il tentait de sortir d'une cage qui venait de prendre feu.
Il rentra chez lui le plus vite possible, frôlant les accidents à répétition. Il avait tellement mal que de toute façon mourir ne l'importait que peu.
Il entra chez lui, hors d'haleine, toujours sans refermer sa fichue porte, les larmes brûlantes roulant sur ses joues et l'envie de tout détruire le consumant.
Il sentit son estomac se tordre et à peine les toilettes atteintes, il vomit. Rien n'allait, il se sentait fiévreux, le corps tremblant, des torrents dévalant ses joues. Sa tête lui tournait tellement. Il ne se sentit pas la force de se relever et s'endormit sur son tapis dans la salle de bain, baignant dans ses larmes et sa sueur.
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Donghyuck s'était écroulé, le cœur brisé. C'était sa faute et pourtant il en souffrait tellement. Il était tombé au sol, les mains accrochées à ses cheveux, tirant désespérément dessus.
Il voulait perdre la tête, ne plus penser à rien, il voulait que tout s'arrête. Tout reprendre. Il aurait dû faire demi-tour dès qu'il avait compris. Il y avait sûrement un autre moyen.
Il sentit des bras l'entourer et se réfugia dedans, inspirant l'odeur apaisante de son frère.
Quand il eut la force de se relever, il se dirigea vers la salle de bain pour passer de l'eau sur son visage gonflé.
Il leva les yeux sur le miroir face à lui. Le feu qui venait de brûler son coeur se reflétait dans ses yeux et c'était toute sa vie qui partait en fumée.
♛┈⛧┈┈•༶•┈┈⛧┈♛ Et on se retrouve pour discuter un petit peu. A tous ceux à qui j'ai vendu Pretty Boy comme un Strangers to lovers je m'excuse ptdr.
Pour tous, qui est désormais votre protagoniste favori ? En quoi excusez vous ses actes et en quoi ce qu'à fait l'autre est pire.
Quel personnage vous paraîtêtre le meilleur ?
N'hésitez pas àdévelopper, tout l'intérêt de ce roman commence ici et nourrit l'expérience sociale qu'est Pretty Boy.
