Encore une semaine d'école et les enfants seront en vacances, j'ai hâte.
Ce dernier jour d'école, mon mari et moi emmenons les petits à l'école ensemble. De retourdans notre salon, il prend son portable et je le vois pianoter dessus au moment où je lerejoins avec ma tisane et son café en main. Je pose les tasses sur la table basse et m'assieds à ses côtés :
- Tiens, regarde, ça t'irais ça ? dit-il en tournant l'écran de son téléphone vers moi.
Le temps que mes yeux s'adaptent à son écran et je vois une photo postée sur un site connude ventes ou achats ou dons que l'on aime regarder souvent pour tout et n'importe quoi. Jefronce les yeux et je vois plein de boules de poils au milieu d'un tas de paille de ferme.
- Tu es d'accord pour un chien ?! C'est ça que tu veux me dire, demandais-je les yeux plein de larmes ;
- Bah si je te les montre c'est que oui, dit-il.
- On y va quand ? C'est où ?, m'emportais-je ;
- Attends, attends, non mais attends, je vais déjà appeler pour savoir s'ils sont toujoursdisponibles et si nous pouvons aller les voir ce soir afin que l'on soit avec les enfants.
- Ah oui ok, ok .... Appelles !!!
- Rhooo oui minute !
Il fait semblant de râler car mon impatience l'amuse.Il fait donc le numéro correspondant et parle avec l'homme à qui appartiennent les chiens. Cesont des beaucerons croisés labradors. J'entends ce qu'il lui répond : "à ce soir !" . Mon cœur palpite de joie, je vais avoir un toutou.
- Je te préviens que je choisis la race et je choisis le fait que ce soit un mâle, me préviens mon mari. Ce soir il nousattend à la ferme avec les enfants pour qu'on le choisisse, ajoute-t-il en raccrochant.
- Oui, oui, oui d'accord, ça marche, et on le dit aux enfants dès qu'ils rentrent ?
- Ah bah nan, dit-il, faisons-leur la surprise !
- Oh ça va être dur de tenir mais j'ai hâte !!La journée m'a paru longue, forcément, mais par chance notre ainée finit plus tôt doncnous allons la chercher au collège puis nous filons chercher les deux plus petits à l'écoleprimaire. Nous ne faisons allusion à rien mais les enfants, voyant que l'on prenait la voierapide, commencent à poser des questions :
- Mais on va où ?
- C'est encore loin ?
- Qu'est-ce qu'on va faire ?
Et nous de répondre :
- Vous verrez bien !
Durant l'heure de route qui suit, tout le monde se parle de sa journée respective et les enfantss'assurent que j'ai bien fait ma sieste également.
Nous arrivons à la ferme proprement dite et le propriétaire nous invite à nous diriger versune étable plein de paille ou chahutaient une huitaine de chiots. Les enfants étaient fous dejoie, et nous ne savions pas lequel regarder, porter ou caresser, et j'étais dans lemême état qu'eux. Une chienne m'attira fortement le regard mais mon mari avait posé sesconditions, cela me fendit le cœur de ne pas la prendre. Notre choix s'est arrêté sur le chiotmâle qui entreprenait de défaire les lacets de notre fils. On riait de voir cette petite boule depoil d'un mois jouer ainsi avec lui. Je ne vais pas tergiverser sur tous les points sur ladiscussion que nous avons eue avec l'agriculteur mais il s'avère que finalement au lieu de leretenir comme convenu, nous partons avec lui le soir même. Dans la voiture il s'est mis àcouiner car il se trouvait séparé de sa famille et cela nous peinait, mais en mêmetemps nous étions euphorique à l'idée de le ramener chez nous. On s'arrêta chercher descroquettes, des gamelles un joli collier, deux jouets et un os sans omettre un biberon, du laitet de la céréale pour bébé.
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Parce que cela n'arrive pas qu'aux autres
Kurgu OlmayanCarnet -très intime- d'une guerrière Nathalie, Nath pour les intimes, a 42 ans à l'annonce de la maladie. Sa maladie. A travers les larmes, la joie et accompagnée de toutes les épreuves et émotions procurées par le « crabe », elle nous embarque dans...