𝐔𝐍𝐄 𝐕𝐈𝐄 𝐀 𝐌𝐀𝐑𝐇 | Hanji x Levi

{21} Marco

Pdv Hanji

- Jean, explique nous, qu'est ce qu'il se passe pour que tu cries comme ça ?!

- Marco arrive après demain. Mais il ne sais pas qu'on est recherchés ! Il ne sait rien de cette histoire ! Il va se faire attraper !

Mince... C'est vrai qu'on avait pas pensé à ça... Comment va t-on faire si il se fait attraper ou quoi ? On devra aller le chercher et ça mettra tout notre plan en l'air...

- Tu sais Jean, ce que tu pourras faire, c'est aller l'attendre à l'entrée de la ville, tu le chopes et tu le ramène, puis je m'occupe de la suite. Ça te va ?

Il perdit son air paniqué pour me regarder dans les yeux.

- On peut essayer.

Tout le monde reprit ses activités. Levi et moi on entreprit de terminer de scier tous les tronc d'arbres. Jean commençait à tailler des marches et à les fixer sur le tronc une à une en colimaçon.

Mikasa attachait les troncs d'arbres ensemble avec les lianes trouvées dans la forêt et la corde que j'avais ramené. La chose commençait à prendre forme. Le sol était presque fini, Eren fixait les rondins dans l'abre et testait leur solidité.

La faim se fit remarquer au alentours de 13 heures. Les outils furent poses à terre, puis on partit tous pour la cueillettes et la pêche. Mon panier fut rempli de toutes sortes de fruits, qui avaient tous l'air comestibles, et délicieux au passages. Tous analysés par mes yeux de scientifique.

Pdv Eren

Je scruta les alentours rapidement, afin d'espérer pouvoir identifier une rivière qui pourrait contenir des poissons que l'on pourrait manger. Avec un peu de chance ou pourrait en avoir une pas très loin.

Mikasa était postée pas très loin de moi, comme d'habitude, en haut d'un arbre et mit ses main en porta phone devant sa bouche.

- Eren j'ai trouvé une rivière !

Elle descendit avec une agilité impressionnante et vint me rejoindre. Sa main entoura mon poignet et elle me tira dans une direction inconnue. Sans un bruit, nous courions dans la forêt.

En quelques secondes, nous arrivons devant un petit ruisseau à l'eau limpide. Des poissons nageaient. Nos bottes furent balancées sur le côtes, mon pantalons remonté jusqu'à mes genoux, et on plongea nos pieds dans l'eau.

Les malheureux poissons qui passaient là se firent attraper.

Je remplissais le morceau de tissu, puis le referma de sorte à former un baluchon. Mikasa fit de même, puis on retourna au campement. Les autres étaient déjà tous assis et Hanji venait d'arriver avec un panier plein de fruits, et Levi avec de l'eau qu'il a trouvé je ne sais pas où mais qui avait l'air potable.

Les baluchon et paniers furent posés parterre et ouverts. Les poissons grillèrent à la chaleur d'un feu de camp et les fruits lavés avec l'eau. Tout le monde se regala. Jean emmena quelques provisions et parti dans la forêt au niveau de l'entrée de la ville. Pour qu'il ne soit pas seul, Sasha et Conny partirent avec lui.

On se remit alors au travail. Mikasa et moi construisons la cabane. On installa le sol dans l'arbre et on monta dessus. On avait nos équipements tridimensionnels pour si jamais on tombait.

Après plus essais et plusieurs renforcement, le sol tenait, et sous le poids de tous les éléments du groupe. On entreprit alors de fabriquer le toit.

Un par un, les troncs furent sciés par Hanji et Levi, poncés par Armin et posés par Mikasa et moi.

La cabane avançait vite. Nous ne faisions que ça de nos journées. Ça fait deux jours que nous y sommes, et elle est presque terminée. Nous avons trois abris, deux douches testée par Hanji elle même, même si entre nous, elle s'est faite jeter dedans par Levi (anecdote racontée par Hisayama lui même).

- Tu penses que les trois guignols vont bientôt rentrer ?

- Je ne sais pas Mikasa, peut être aujourd'hui, peut être demain on verra.

Je lui déposa un bisou sur le front et on partit se coucher. La nuit était tombée depuis deux heures au moins. Les quatre guignols auraient du êtres rentrés depuis plus longtemps que ça quand-même... On monta les marches de la cabane avant d'arriver dans notre "chambre". Un matelas de paille, une couverture, un seau d'eau et une chaise. Nous n'avions besoin que de cela.

La chambre d'Hanji par contre était beaucoup plus meublée et pleine. Mais comme c'est elle qui conservait tous les éléments de déguisement que nous avions pu garder ou récupérer lors de certaines escapades nocturnes, et surtout tous les indices sur cette histoire et son matériel de scientifique, il lui fallait des rangements et tout cela lui prenait beaucoup de place.

Mikasa s'allongea et s'endormit rapidement, succonbant à la fatigue. Je remonta la couverture sur ses épaules et attrapa la chaise avant de m'asseoir dessus. Je veillerais sur elle cette nuit encore. Elle m'est bien trop précieuse pour que je prenne le risque de la perdre.

Une lumière se fit apercevoir à travers la porte et une voix arriva jusqu'à mes oreilles.

- OHÉ Y'A QUELQU'UN !?

Je sortis la tête à travers la cabane et vit Jean, Sasha et Conny arriver en courant, tête de cheval tirant une personnes inconnue par le bras. Je suppose que ça devait être Marco.

- Arrête de gueuler comme ça ! Tout le monde s'est endormi, même Levi et Hanji ! Va pas les réveiller tête de con !

Il s'arrêta immédiatement de crier et de courir et s'arrêta devant la cabane.

- Ah oui... Vous en avez fait du beau boulot en seulement deux jours.

- Merci Sasha. Je vous ai gardé de la nourriture. Je suppose que vous n'avez pas mangé.

Je descendit un baluchon à la main et leur tendit. L'inconnu continuait de me regarder bizarrement.

- T'as quoi à me fixer comme ça ? J'ai un truc sur le nez ?

Il se ressaisit immédiatement.

- Ah oui excuse moi.

Il était perdu dans ses pensées. Jean reprit la torche et la plaça devant son visage de poney. J'aperçus alors l'énorme cicatrice qui barrait toute la moitié gauche du visage de Marco.

Comment s'était t-il fait ça ? Il a bien du risquer sa vie ! Il aurait pu en mourir d'un truc comme ça !

- Dis moi... Marco c'est ça ?

Il releva sa tête immédiatement.

- Oui ?

- Comment tu t'es fait ça ?

Il sembla réfléchir pendant quelques secondes avant de me regarder droit sans les yeux, l'air paniqué.

- Je ne m'en souviens pas.