Chapitre 63 Tu es comme moi

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Ça va maintenant bientôt faire 4 jours que le meurtre a été commit. Kate a lancé un avis de recherche pour son frère. Ça signifie que son corps n'a toujours pas été retrouvé. Mais si la police commence à chercher, ça va forcément arriver.
Je ne sais pas ce que Rafe a fait de l'arme, ni du bout de tuyau. J'espère qu'il les a bien caché.

J'arrive petit à petit à mieux dormir la nuit. Aux côtés de Rafe, c'est toujours plus facile.

Il entre dans la chambre. Je me réveille difficilement. Je donnerai tout pour rester au lit.
Il ouvre les rideaux laissant passer la lumière du jour sur mon visage. Je me cache les yeux.

- Je n'ai pas envie de sortir de cette chambre

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- Je n'ai pas envie de sortir de cette chambre...
Je grogne en enfonçant ma tête dans mon oreiller.
Il me sourit et s'assoit sur le coin du lit. Il pose sa main sur ma hanche.
- Nous n'avons qu'à rester ici alors.
Me murmure t'il en s'allongeant sur moi et m'enlaçant de ses grand bras musclés.
Tout à l'air si simple. On ne se douterait pas une seconde que tout va mal.
- Tu te sens mieux bébé?
J'ai des papillons dans le ventre quand il m'appelle « bébé ». Il le sait.

J'aime le fait qu'il se préoccupe autant de moi

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J'aime le fait qu'il se préoccupe autant de moi.

Je me redresse et lui fait des papouilles dans les cheveux puis dans le dos. Je lui réponds que je vais mieux. Il lève la tête et plonge son regard dans le mien.
- J'aime beaucoup tes yeux bleus. Je lui dis.
Je n'avais jamais remarqué qu'ils ressortaient aussi bien à la lumière du jour.
- Et tu sais ce que moi j'aime chez toi?
Il me regarde d'un air malicieux et surtout coquin. Je connais très bien sa réponse. Il remonte sa main qui était posée sur ma cuisse jusqu'à mes fesses et me donne une fessé.
Je lui fais comprendre que j'ai compris et lui tapant sur l'épaule. J'aime passer des moments simples avec lui.
Je le regarde à mon tour. Il commence à parler mais je n'en écoute pas un mot. Je suis concentrée sur sa bouche. C'est plus fort que moi. Il s'arrête.
- Si tu me regardes encore une seconde comme ça, je vais t'embrasser.
Je ne m'arrête pas. Bien évidement.

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En vaut-il la peine ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant