Chapitre 32.

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Je vais me la faire.

Je retire violemment son bras de mon épaule et je commence à lui hurler dessus, sous le regard de tout le monde.

Moi : ME TOUCHE PAS TOI ! TU CHERCHES QUOI, TU CHERCHES À ME POUSSER À BOUT ? TU CHERCHES À CE QUE JE TE FRAPPE DEVANT TOUT LE MONDE ?

Patricia : Mais t'es complètement malade ma parole, je veux juste te parler de ce qu'il s'est passé !

Moi : De quoi, que t'as baisé avec Brahim ?

Elle ne dit rien et devient rouge écarlate, puis elle regarde autour de nous pour voir si quelqu'un a entendu.

Évidemment, nous ne sommes pas seules et il y a des jeunes du quartier qui écoutent ce qu'il se passe. Je vois Amar et Ryad s'approcher de nous mais j'ai trop la rage pour les calculer.

Moi : -en me contenant- Je te jure dégage de devant moi parce que je vais te mettre une patate devant tout le monde.

Patricia : T'es chez moi ici je te rappelle, tu me dis pas de dégager comme ça.

Moi : -en m'approchant d'elle- Et sinon ? Qu'est-ce que tu vas me faire ? Me frapper ?

Je sens un petit attroupement se former petit à petit et c'est vraiment tout ce que je déteste. Ryad m'attrape doucement le bras pour me faire reculer légèrement de Patricia.

Ryad : Némy...

Patricia : Attends espèce de conne, t'as brisé le coeur de Brahim en le trompant et c'est à moi que tu t'en prends ? Qu'est-ce que t'as, ça te fait mal de le voir apprécier une autre femme que toi ?

Moi : -en riant- Mais t'espérais quoi en baisant avec lui ? Qu'il allait m'oublier ? Et bah NON ! Il t'a baisé juste parce qu'il noie son chagrin dans ton cul, c'est moi qu'il aime, sois en bien consciente ! Vieille pute et décharge à sperme que tu es.

Je pense que j'ai atteint la zone sensible de son coeur en évoquant sa relation intime avec Brahim devant une dizaine de personne de son quartier, et je suis consciente que c'est mal mais elle m'a cherché. Je lui ai demandé de me laisser tranquille et elle a insisté pour me parler, il ne faut pas trop m'en demander.

Elle vire au rouge et tente de me frapper mais Amar l'attrape avant que ça ne dégénère, elle se met à pleurer et m'insulter devant tout le monde, et en guise de réponse je lui ris au nez.

C'est vraiment le genre de chose à faire pour pousser les gens à bout : il faut simplement rire.

Patricia : -en pleurant- C'EST MOI LA PUTE ? C'EST TOI QUI L'A TROMPÉ !

Moi : Et alors ? Tu penses que j'en ai honte ?

Ryad : Némy tu devrais partir d'ici, tu vas ameuter tout le quartier.

Patricia : -en pleurant- T'AS PAS HONTE D'ÊTRE UNE VIEILLE PUTE QUI EST PARTIE BAISER AVEC UN AUTRE MEC ALORS QU'ELLE ÉTAIT EN COUPLE ?

Moi : -en riant- Et toi t'as pas honte que Brahim décroche à mes appels pendant qu'il te baise juste pour me prouver qu'il a réussi à ramener la première salope qu'il a trouvé dans son lit ?

Bon j'avoue que j'ai poussé le bouchon un peu (beaucoup) trop loin. L'une de mes qualités (défauts?), c'est de savoir piquer les gens exactement où ça fait mal.

Patricia se met à hurler qu'on la lâche et qu'elle va me défoncer, ça me fait franchement rire. Pourtant je ne sais même pas me battre mais je continue à faire la maligne devant elle.

NémésisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant