Chapitre 69.

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Je crois bien que je suis amoureuse...

« Némésis, réveille toi. »

J'ouvre les yeux. Sven est debout à côté de moi, ses cheveux sont mouillés et des petites gouttes d'eau tombent sur mon visage.

Sven : Debout. Lionel est là, on va y aller.

Je hoche la tête, essuie mon visage, retire la couverture et me lève avec une étonnante facilité. Je fais le lit puis je sors de la chambre et vais aux toilettes. Après ça, je descends rejoindre Sven et Lionel qui sont dans le salon.

En me voyant, Lionel sourit.

Lionel : Salut Némy !

Moi : -en souriant- Salut, tu vas bien ?

On se fait la bise.

Lionel : Nickel, et toi ?

Moi : Ça va, un peu fatiguée...

Lionel : -en riant- Bah alors, on dort pas la nuit les amoureux ?

Sven : Eh commence pas Lionel...

Lionel : -en riant- C'est bon, on a plus 15 ans ! À votre âge, j'avais une sexualité hors pair. Vous avez bien raison de profiter.

Je m'étouffe à moitié, Sven rit.

Sven : Il s'est rien passé, regardes tu la mets mal à l'aise. Je suis allé la voir à 3 heures du mat', ça l'a réveillé du coup elle a pas bien dormi.

Lionel : T'entraines les gens à te suivre dans tes insomnies ?

Sven : J'avais envie de la voir.

Lionel : Il y a un temps à ça. -en lui tapant l'épaule- Et tu dois prendre tes médicaments, le manque de sommeil n'est pas bon pour toi, sportif.

Sven : Je prendrais.

Lionel : Bien. On est prêts à y aller les d'jeuns ? Vous êtes allés aux toilettes ?

Moi : C'est bon pour moi.

Sven : Pas besoin.

Lionel : Super. Allez, c'est parti.

Sven prends son sac, je vais vite fait prendre une bouteille d'eau pour la route, puis nous sortons de la maison et Sven ferme la porte à clef. Nous montons dans la grande Mercedes de Sven où se trouve déjà mon sac. Je suis à l'arrière, Lionel conduit et Sven est côté passager.

Lionel : Bon les d'jeuns, on décolle.

Il démarre la voiture puis passe le portail pour sortir de la maison et prends la route.

Je suis installée derrière Sven. Pour l'embêter, je m'amuse à tirer sur ses cheveux. La douche qu'il a prise a défini ses petites ondulations, c'est très joli.

Sven : Némésis arrête.

Je me mets à rire, puis je recommence. Sven ne fait rien, je recommence une nouvelle fois, cette fois-ci il se retourne d'un coup et attrape mon poignet.

NémésisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant