Chapitre 67.

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C'est ainsi que mes lèvres et celles de Sven se sont unies, pour la toute première fois.

Je crois rêver.

J'attrape sa nuque et le rapproche de moi pour coller mes lèvres sur les siennes de façon plus prononcée.
Sven réponds à mon baiser. Il crée une petite ouverture avec sa bouche, ce qui me permet d'insérer ma langue dans celle-ci et de jouer avec la sienne.

Mon corps s'embrase, je sens que je brûle à l'intérieur. Mon coeur a arrêté de battre depuis plusieurs secondes, je suis carrément en train de l'embrasser en apnée. Je profite de ce magnifique instant et de la magnifique sensation que cet acte me procure. J'ai l'impression que je vais m'envoler de bonheur.

Sven et moi nous embrassons. Encore et encore. Comme si nous attendions ce moment depuis une éternité, nous ne voulons pas nous lâcher.

C'est un rêve qui s'accomplit pour moi.

À bout de souffle, nous sommes obligés de désunir nos lèvres pour respirer convenablement. Je me remets correctement à ma place et reprends mon souffle en souriant comme une petite fille à qui on a offert une glace.

Je regarde Sven, puis je regarde en face de moi, puis je re regarde Sven.

Moi : Attends on vient de s'embrasser là ?

T'es débile ou quoi ?

Sven : Apparemment.

Moi : -en sautillant- Je suis choquée, vas-y vient on s'embrasse encore ?!

Sven : Arrête.

Moi : T'embrasses trop bien en plus, je suis choquée.

Sven : T'as vu comment t'es ?

Je ne réponds pas et souris de toutes mes dents.

Mon rêve devient réalité...

Sven : Vas-y mets ta ceinture, j'te dépose.

Moi : Ok, sans problème !

J'attache ma ceinture, il desserre le frein à main et roule. Pendant tout le trajet je me demande si je vis un rêve éveillé.

On s'est embrassés les filles, on s'est embrassés !

Je crois que même Sven en avait marre de se battre contre ce qu'il ressent réellement. Il en avait envie, et moi aussi, alors ça s'est fait. Après des mois et des mois...

Nous arrivons en bas de chez moi, Sven se gare puis éteint le moteur et se tourne vers moi.

Sven : T'as même pas intérêt à lui reparler.

Moi : Ok...

Sven : Je suis sérieux. Que je ne te revois pas parler à Adam.

Moi : Que je ne te revois pas parler à Camélia non plus.

Sven : T'as ma parole.

NémésisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant