December with the Avengers

20 - Lover Skating

Le froid avait envahi l'état de New York, Décembre s'installant dans les campagnes et les rues de la ville qui ne dort jamais. Le givre recouvrant les bruns d'herbe des parcs et les pare-brise des voitures dans les banlieues. La buée s'échappant des bouches à chaque mots et à chaque inspiration. Le ciel gris couve sur la Grande Pomme, les citadins dévalant les trottoirs dans les deux sens dans la démarche pressée qui leurs ai associé, passant devant les vitrines des boutiques et des cafés décorées au couleur rouge, verte , blanche , argent et or des fêtes de fin d'année. 

Sous ce ciel, parmi cette foule, Wanda avance sa main couverte de son gant serrée dans celle moins charnelle de l'androïde ayant capturé à la fois son cœur et son esprit. Il la tient près de lui, essayant de la protéger au maximum du froid hivernal de Décembre bien qu'elle soit couverte d'un épais manteau , un bonnet enfoncé sur sa tête et son coup dissimulé par une lourde échappe remontant jusqu'à son nez. Ses longues boucles rousses dépassent du vêtement , flottant à la fois derrière elle et sur ses vêtements , venant effleurer parfois le visage de l'homme non humain qui ne s'en plaindra pas, appréciant au contraire le doux parfum qu'ils portent. 

Wanda le regarde et lui sourit de toutes ses dents alors qu'il les dirige vers Central Park pour réaliser l'une des volontés de la femme aux origines européenne. Vision lui tient la main la couvant d'un regard tendre épris d'amour sincère malgré que son corps ne soit qu'un pur produit de technologie. Ils marchent ensemble sur les sentiers de graviers qui naviguent dans l'étendue naturelle du centre de Manhattan . Ils passent sous les arbres dévêtus de leurs feuilles, ces dernières regroupées sur les côtés des chemins. 

Dans l'herbe des enfants jouent et chahutent, Wanda s'arrête un instant, Vision se tourne vers elle, lorsqu'il la sent se stopper et il voit son regard envieux à la vue des plus jeunes courant après un ballon, rigolant à plein poumons sous les yeux affectueux de leurs parents. Il se rapproche d'elle et l'enlace par derrière, entourant ses bras autour de ses épaules en une étreinte. Elle murmure , s'enfonçant dans le contact, l'envie mais aussi la résignation audible dans sa voix . 

- J'ai toujours voulu ma propre famille. 

- Il existe suffisamment de moyens pour que tu es ta propre famille Wanda, répond l'homme en la serrant un peu plus dans une tentative de la réconforter . Pour que nous ayons notre propre famille. 

Vision lui embrasse le haut de la tête et elle bouge pour le regarder, lui souriant doucement avant de se mettre sur la pointe des pieds, lui embrassant la joue. Wanda lui reprend la main et se remet à marcher vers le lieux qu'ils souhaitent rejoindre. 

L'ambiance de Noël emplie le cœur de la ville , l'odeur de chocolat chaud s'échappant dans l'air alors qu'ils se rapprochent de leurs destinations. Soudain , elle leur fait face, l'étendue de glace lisse et brillante sur laquelle avancent et profitent les personnes équipées de patins adaptés. Les yeux de Wanda pétille d'excitation lorsque Vision la dirige vers l'un des petits chalets de bois installés à côté et louant les chaussures nécessaire pour patiner. 

Il en loue deux paires et lorsque l'homme dirigeant la petite cabane leurs amènent , ils les enfilent avant de s'avancer vers la patinoire qui n'attend plus qu'eux. Wanda se tourne vers l'homme dont elle est épris et elle serre sa main un peu plus fort, dans un geste affectueux qui leur est propre. 

- Merci beaucoup Vision, le remercie -t-elle en plus de son sourire qui est le plus beau des présent aux yeux de l'homme humanoïde. 

Ils s'avancent ensemble et s'élancent sur la glace. Naturellement Wanda prend ses marques, récupérant des sensations oubliées depuis de trop nombreuses années alors que pour Vision c'est une grande première. Bien qu'il est accès à toutes les données théoriques sur la pratique du patinage, la partie pratique est une épreuve pour l'instant insurmontable. Accroché à la barrière qui entoure la piste, il tente pour le moment de se tenir simplement debout sur les lames affutées des patins chaussés à ses pieds.