Attention, drogue et coma artificiel dans ce chapitre.
24 septembre, aux environs de 20 heures.
-Nous sommes arrivés, dit Safiata.
Nous étions arrivés devant la demeure luxueuse de Nadhir Wilde. C'était une belle villa anglaise en campagne. Plusieurs voiture de luxe étaient garées sur le sol caillouteux blanc qui annonçait sa demeure.
Comme d'habitude, le ciel était gris, mais moins qu'hier. Devant le portail, il y avait des paparazzi. Le portail laissa passer la voiture, je pu entendre les bruits des appareils photos.
Je sortis de la voiture. Dès qu'ils me virent, les journalistes se mirent à hurler mon nom.
-Enzo Brown! Enzo Brown!
J'étais gêné. Je n'avais qu'une envie, c'était d'entrer. Au même moment, Nadhir sorti de sa maison, souriant, en costard noir.
Nadhir était un très bel homme. Il était grand, avec une belle carrure, brun, avait une belle barbe bien taillée. Ses cheveux bouclés décoraient son crâne. Sa peau était lisse, hâlée, propre.
-Nadhir Wilde ! Hurlèrent les journalistes.
Nadhir Wilde s'approcha de moi puis me fit une accolade en signe d'amitié. Je remarquais qu'il faisait bien attention à ce que les journalistes nous voient. Ingénieux. Il se servait de moi pour se faire de la publicité pour les élections.
-Enzo, mon ami ! S'exclama t'il écartant chaleureusement ses bras.
Je lui fis un sourire.
Je remarquais que Safiata était encore dans la voiture. Elle ne sortait pas ?
Peu importe. Je suivi Nadhir dans sa belle demeure.
Tout le monde était bien habillé. Sacs de luxe, robes scintillantes et cravates hors de prix, les invités étaient aussi riches les uns que les autres.
Quand j'entrais, tous les regards se tournèrent vers moi. La salle fut réduite au silence.
Nadhir tenait à être vu en ma présence. Il est vrai qu'il aimait se faire remarquer, cependant je ne lui en voulais pas. C'était un homme respectable.
Je vis un homme s'approcher de nous. Je reconnu alors Julien, le responsable des études médicinales sur la molécule.
-Julien, quelle surprise, dis-je.
Julien était élégant. Il portait un costume noir orné d'or. Il y avait une broche en forme de serpent sur son côté gauche. Il avait un air différent de celui qu'il avait au laboratoire. Il semblait être en confiance.
Je lançais un regard interrogateur à Nadhir.
-J'ignorais que vous connaissiez Julien Coulée.
Nadhir se mit à rire.
-Le monde est petit, Enzo, le monde est petit.
Je ne portais pas plus attention à ce détail.
Je parlais avec les invités pendant plusieurs heures. Remerciements, salutations, encouragements, c'était le quotidien habituel. Nadhir s'approcha de moi. Quelques secondes plus tard, une belle femme, s'approcha de Nadhir.
-Nadhir Wilde, dit-elle simplement.
Elle avait la peau très pâle. Elle avait de courts cheveux noirs. Elle portait une robe noire en satin.
-Il paraît que Van de Kampf vous talonne dans les sondages.
Nadhir fit un rire moqueur.
-Marion Van de Kampf. Une bourgeoise privilégiée qui n'a jamais connu autre chose que l'aisance. Elle veut faire de l'écologie et du féminisme dans un monde où l'espèce humaine s'éteindra dans quelques centaines d'années.

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Le cri de la mer
FantasiaNous somme en 2100. La pollution est à son maximum, les aléas climatiques transforment la terre en enfer. Un jour, l'océan devient impraticable, impossible de prendre la mer ; les bateaux qui partent ne reviennent jamais. Un groupe de jeunes pirate...