Le cri de la mer

19

Dernier chapitre sur les sirènes.

26 octobre, le matin.

Alexandre, Hamdi et Elliot dormaient dans leur cellule. Soudain, la porte s'ouvrît brusquement.

C'était une sirène que Alexandre et Hamdi n'avaient jamais vue. Drucilla.

C'était une grande femme aux longs cheveux épais et frisés bruns. Elle portait des bijoux dorés autour du cou. Son armure était grise. C'était la même armure que Franchesca. Elle les regarda d'un air hautain. Son visage était d'une beauté fascinante. Elle leur dit froidement :

-Suivez-moi.

Elle se retourna. Elle était seule. Il n'y avait aucune autre sirène avec elle. D'habitude, il y avait toujours 5 ou 6 sirènes pour les escorter. Alexandre et Hamdi se regardèrent. Essaieraient-ils de tenter quelque chose ?

Non. Ces créatures étaient trop imprévisibles et puissantes. Ils la suivirent simplement jusqu'au pont.Ce fut une bonne décision.

Le bateau était amarré près d'une île. C'était une île différente de celle où Franchesca avait entraîné les sirènes. En effet, la plage était constituée de sable de couleur noir. Au loin, on pouvait voir une espèce de montagne.

Hamdi dit pour lui même :

-Une île volcanique ?

Drucilla tourna légèrement son visage vers lui, mais ne lui répondit rien. C'était bien une île volcanique. La plage était vaste. Après la plage, ily avait une grande forêt d'où émergeait le volcan.

Hamdi se demandait où est-ce qu'il se trouvait. Sur l'île, la plupart des sirènes étaient en armure. Sur le pont, elles semblaient toutes occupées et agitées. Quelque chose d'étrange se passait.

Drucilla s'approcha de la bordure du pont. Une barque était positionnée en hauteur sur le côté droit du bateau. Elle leur ordonna de monter dedans.

Drucilla donna l'ordre à quelques sirènes de faire descendre les humains, puis elle s'éloigna.

Hamdi, Alexandre et Elliot étaient silencieux. Ils savaient que s' ils étaient amenés sur la terre ferme, ce n'était pas mon signe. La dernière fois, Alexandre avait failli mourir, ainsi que Hamdi.

Arrivés sur la plage, Hamdi entendit une voix derrière lui. C'était Franchesca.

Elle avait détaché ses tresses roses et noires, qui retombaient contre ses hanches habillées de l'armure grise foncée. Son épée était accrochée sur sa hanche gauche. Elle semblait de bonne humeur.

-Bonjour, humain, dit-elle d' une voix douce et gentille.

Hamdi s'immobilisa. Franchesca était terrifiante. Cependant, elle était radieuse, aujourd'hui. Et si Franchesca était heureuse, c'était un mauvais signe.

Drucilla, les cheveux mouillés, s'approcha de Franchesca. Elle lui dit d'une voix moqueuse.

-Tu ne souris seulement lorsque tu vois du sang. Ridicule.

Franchesca se tourna vers elle et dégaina son épée.

-Tu me cherches, Drucilla ? Sa voix était menaçante.

Drucilla aussi dégaina son épée. Elles se jetèrent l'une sur l'autre et se mirent à se battre violemment. Alexandre, Hamdi et Elliot étaient sous le choc. Comment pouvait-on être si bestial ? Cherchaient-elles à se tuer ?

Le bruit de leurs épées l'une contre l'autre était strident. La force ainsi que la vitesse de leur coups faisaient vibrer l'air. Elles se déplaçaient, sautaient, faisaient des acrobaties. Ces créatures étaient de vraies machines à tuer.