Chapitre 5

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Tout en dégustant son déjeuner Ella avait le nez sur son téléphone et non dans l'un de ses très nombreux romans ce qui était étonnant.

Lorsqu'elle avait fais sa valise elle avait même pris soin de réserver la moitié de sa valise pour pouvoir y mettre des romans.

La jeune femme rêvait depuis toute petite d'ouvrir une libraire et d'y vendre toutes sortes de romans, allant de l'horreur au romantique.

Le repas qu'elle mangeait était excellent, et cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas autant mangé, d'habitude elle mangeait un peu et parfois faisait des exceptions en mangeant un peu plus mais cela restait assez rare.

La jeune femme avait un appétit d'oiseau, mais ça n'avait pas toujours été le cas car avant l'accident elle mangeait énormément comme si elle mangeait pour deux.

Cela faisait rire ses parents, mais après le drame, elle avait perdu cet appétit.

Ella était captivée par un article qu'elle était en train de lire depuis 10 bonnes minutes sur l'homme qu'elle avait croisé quelques minutes seulement auparavant.

Lorsqu'elle avait appris son nom et son prénom, elle avait frissonnée toute entière, car l'homme portait magnifiquement bien son prénom.

Alessio Santoro, rien que de penser à cet homme lui donnait encore des frissons.

Elle avait eu ce renseignement grâce à un article portant sa photo en gros plan sur la première page, posé à l'entrée de l'hôtel.

Mais dans l'article, qu'elle était en train de lire, elle venait d'apprendre ce qu'elle pensait tenir de la légende ou encore de l'impossible.

L'homme avait un passé bien plus sombre qu'elle n'aurait jamais pu imaginer malgré son imagination pourtant débordante, l'homme qui avait écrit cet article avait complètement disparu des radars quelques jours à peine après l'avoir publié sur son un site internet.

Alessio Santoro avait fait parti de la mafia italienne dès son plus jeune âge et serait selon ce qu'elle était en train de lire, toujours le chef.

Ce qu'elle ne parvenait pas à comprendre, c'était pourquoi l'article était toujours en ligne.

Après tout, quand quelqu'un doit faire disparaitre des preuves, il doit tout faire disparaitre et surement pas laisser cet article sur se site.

Elle sursauta lorsque son professeur interrompit ses pensées en annonçant que les étudiants avaient finalement quartier libre cet après-midi car le musée était fermé jusqu'à demain pour cause de travaux apparemment.

Ella ravala plusieurs fois en essayant d'oublier la pensée complètement folle qui avait plusieurs fois traversée son esprit mais lorsqu'elle cette pensée revient à nouveau, elle ne réussit pas à la faire disparaître.

Elle comptait aller poser ses questions directement à l'homme, après tout qui mieux que lui-même pour répondre à ses questions.

Mais elle savait qu'il lui fallait un plan A et un plan B au cas ou les choses venait à déraper.

Elle se leva et alla rapidement dans l'un des ascenseurs qui était encore ouvert, elle appuya sur le bouton ou son étage était noté.

Pendant les 5 minutes, elle se demandait si ce n'était pas du suicide d'aller confronter directement un homme suspecté d'être le chef de la mafia italienne.

Elle frissonna, mais malgré la peur qui commençait à lui tordre le ventre elle ouvrit la porte de sa chambre et pris son sac avant de remplir.

Elle prit un petit carnet, des stylos de plusieurs couleurs, sa peluche afin de se rassurer et surtout son chargeur de téléphone et son ordinateur avec son chargeur évidemment.

Son plan était simple, se faire passer pour une journaliste lui poser différentes questions et au milieu de ses questions, elle lui demanderait ce qu'elle voulait vraiment savoir.

Au-delà du mystère qu'était encore cet homme pour elle, elle ne parvenait pas à savoir pourquoi cet homme l'a captivée autant.

Ella ferma la porte de sa chambre à clé avant de prendre l'ascenseur à nouveau.

Elle informa son professeur qu'elle partait simplement faire le tour de la place, faire quelques boutiques, ce dernier avait rigolé en disant, qu'elle devait être prudente et puis l'avais laissé partir.

Ella venait de mentir pour la toute première fois.

Elle se demandait déjà si elle arriverait à le regarder dans les yeux, sans rougir à nouveau.

Elle secoua la tête en essayant de se donner une allure professionnelle, soudain elle réalisa qu'il l'avait vu entrer avec sa classe.

Ella se figea en se demandant comment elle pourrait justifier cela, au final elle se surpris à penser qu'elle improviserait le moment venu, peut être que Alessio avait oublier ce détails.

Enfin c'est ce qu'elle espérait.

Lorsque la jeune femme arriva enfin devant l'immense bâtiment après plusieurs minutes de marches, elle manqua de peu de faire demi-tour face à la folie qu'elle s'apprêtait à faire.

Alors qu'elle s'était tournée pour être à nouveau face au bâtiment, elle aperçu non loin de l'entrée, l'un des hommes qui se trouvait sur la terrasse avec Alessio, ce dernier venait de terminer sa clope et venait tout juste de rentrer dans le bâtiment.

Est-ce-qu'il l'avait aperçu ? Elle ne pensait pas mais elle devait se montrer prudente.

Elle s'approcha doucement de l'accueil et demanda ou se trouvait le bureau du patron, à son étonnement la secrétaire l'as regarda de la tête au pied en rigolant.

Ce regard l'avait mis extrêmement mal à l'aise et ce que la secrétaire dit manqua de peu de la faire pleurer tellement c'était blessant.

Mon patron n'a pas de temps à perdre avec une gamine, qui ne sait même pas s'habiller correctement et qui n'as visiblement aucunes formes – avait dit la secrétaire avant de replonger les yeux sur son ordinateur.

Ella resta figeait quelques minutes avant de partir en direction de la porte avant de finalement prendre la décision qu'il était hors de question de faire demi-tour.

Elle essuya les larmes qui avaient coulées sur ses joues et prit la porte des escaliers afin de ne pas être vu, tampis elle se débrouillerait toute seule.

Elle allait bien finir par trouver son chemin.

Ella monta plusieurs étages en pensant que si son bureau devait être quelque part, il serait forcément tout en haut.

Lorsqu'elle sorti de l'ascenseur elle vit au loin une porte ouverte portant une pancarte magnifiquement bien encadrée, bureau d'Alessio Santoro.

Elle s'approcha timidement et entra à l'intérieur, oh oui elle était complètement folle et en avait parfaitement conscience.

Alors qu'elle s'approcha du bureau pour y déposer sa main, elle sursauta quand la porte se ferma dans un claquement qui laissait deviner qu'elle ne s'était malheureusement pas fermée toute seule.

Attraction fataleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant