Quelques Pommes

Chapitre 7

Je ne pouvais détacher mes yeux de Liam, perdue dans mes pensées. Quelle fut ma surprise lorsque nos regards se croisèrent, faisant dévier le mien et rougir mes joues. Il était vraiment charismatique et dégageait un aura plus que mystérieuse qui semblait le détacher des autres. Je ne pouvais pas réellement l'expliquer mais une chose était sûre : il attirait les regards. 

Du coin de l'œil, je remarquais qu'il tourna son attention sur Maddison qui gesticulait semblant lui expliquer quelque chose par dessus le bruit assommant de la musique. Celle-ci se fit soudainement plus lente, plus douce. La lumière se fit plus tamisée. Je fis quelques pas en arrière, collant mon dos contre, le mur, en espérant de ne pas être abordée par qui que ce soit. Je fermis un instant les yeux, souhaitant savourer un moment de tranquillité. Si pour certains ce moment était propice pour se glisser dans les bras de celle ou celui qu'on aimait, pour moi il était plus à la détente. Je n'eus pas longtemps pour souffler. Un bras m'avait gentiment entouré la taille. 

J'hésitai à ouvrir mes yeux. Je finis par le faire pour découvrir le sourire canaille qui s'était peint sur le visage d'Ethan. Il plongea son regard ambré dans le mien, semblant attendre une quelconque réaction. Je ne pus que lui offrir un rougissement progressif de mes joues. Je n'avais jamais été aussi proche d'un jeune homme et ma gêne ne passa pas inaperçue aux yeux de l'aîné de la bande à qui le sourire s'élargit. Cela semblait l'amuser. Ce fut donc avec surprise que j'accueillis son geste étonnamment doux lorsque il passa une de mes mèches rebelles derrière mon oreille. Puis sans me dire un mot il m'entraîna au milieu des gens. Je me reçus quelques regards jaloux, il me semblait qu'il devait avoir quelques prétendantes dans l'assistante, mais cela ne me gâcha pas le moment. Ethan avait fini par réussir à me mettre à l'aise et je me surpris à me sentir plutôt confortable entre ses bras. Son parfum, son attitude, tout son être dégageait quelque chose de rassurant.

Je le laissais complétement guider la danse. Sa main, toujours posée sur ma taille, m'avait rapprochée de lui, ne laissant que quelques centimètres même pas entre nos corps. Cette proximité et le sourire qu'il m'adressa, le genre de sourire qui ferait chavirer n'importe quelles filles, me firent rougir à nouveau.