OneShots Haikyuu !!

IwaOi - OiIwa ?!?

 🌟 Heyyy, j'ai un truc qui pourrait vous plaire ! Si vous n'aviez pas encore vu, il est toujours temps...
J'écris un calendrier de l'avent avec un os chaque jour à 10h (environ de 700 à 2500 mots selon l'inspiration) avec que du fluff ! (bah oui c'est Noël quand même) J'espère que vous aimerez ^^

Je sais, ici c'est encore du IwaOi, personne ne va s'en plaindre non ? ;)

/!\ Par ailleurs, présence de contenu implicite et explicite, c'est tranquille mais bon, je sais pas trop juger pour vous alors si vous le sentez pas vous feriez mieux de pas lire <3
(après vu ce qu'on trouve sur Watty ça c'est rien mais alors rien du tout)
Bonne lecture aux autres pervers ;)

* * * * * * * * * *

Oikawa s'approche de moi d'une démarche souple et silencieuse. Il prend son temps, me regarde de haut en bas en se léchant les lèvres.

- Monsieur...
Sa voix déraille, il se penche sur son bureau pour lire mon nom sur un dossier.
- ...Hajime Iwaizumi.

Il me tourne autour d'un pas rythmé. Hypnotique.

- Savez vous pourquoi vous êtes ici ?

Face à moi, il hausse un sourcil en se mordant la lèvre inférieure. C'est fou ce qu'il est arrogant. Bien foutu et charismatique, mais diablement arrogant.
Ses poses exagérées auraient pu paraître ridicules, dans un autre contexte.
Mais il reste exagérément, indéniablement, irréfutablement séduisant.
Et incroyablement agaçant.

- Je... Non.
Je déglutis.

Je n'ai pas la moindre idée de la raison pour laquelle je me retrouve ici.
Je ne me souviens de rien.

Il ne répond pas, s'assoit sur son bureau et commence à retirer sa veste de policier.

- Ouh, c'est fou ce qu'il fait chaud dans ce bureau ! Voulez vous que je vous enlève votre veste ?

- Mais, je peux le-

Un bruit métallique retentis lorsque j'essaie de bouger les bras. Bloqué dans mon mouvement, je tourne la tête.
Je suis menotté à la chaise.
Il me suit des yeux et intercepte mon regard.

- Ça ne vous plaît pas ?

Je frissonne.

- Pas spécialement.

Un sourire carnassier apparaît sur son visage.

- Quel dommage.
Il s'approche et glisse le dos de sa main sur ma joue gauche.
- J'ai faim maintenant et... Laisse moi t'avouer que tu es pas mal appétissant.

Je ne me demande même plus ce que je fais là, perdu dans ses yeux.
Et au moment où j'ai l'impression qu'il va me lâcher, il me pousse sur le sol, nous entraînant tous les deux dans la chute.

Je n'ai aucune idée d'où sont passé la chaise et les menottes, mais j'ai bien conscience de ses lèvres sur ma peau, je ne sais pas vraiment où, mon corps, partout.

Je peux rien lui refuser. Je ne sais pas pourquoi ma bouche ne s'ouvre pas pour crier, mon cœur s'emballe et mon cœur accélère. Mais je crois que je n'ai pas envie de refuser.

Je ne l'entends plus parler, mais je le sens.
Partout.

* * * * * * * * * *

Je me réveille en sursaut, serrant les draps entre mes poings.
Oulà.
Je suis gêné à bloc, et je crève de chaud. Assez content que Oikawa ne me voie pas comme ça.
Mes joues chauffent quand je m'aperçoit que je bande alors que je n'ai rien demandé.