BokuAka - Le temps d'une nuit

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→ Univers Alternatif évidemment
→ Une sorte de lemon, je sais pas trop qualifier ça
→Histoire inspirée du fanart en média (warning NSFW) de kd32962708___ sur Insta que je ne connais absolument pas (mais les crédits c'est important :p)

Pdv Akaashi

L'homme que l'on m'a assigné ce soir serait incroyablement séduisant.
Je n'ai entendu que des louanges à son sujet, mais jamais rien sur sa réelle personnalité. Un homme influent.

Je pousse la porte vitrée et lève impatiemment les yeux. Ce qui pourtant me ressemble peu.

Bokuto Kōtarō.

Il est habillé simplement, en comparaison des autres invités que j'ai pu croiser, mais il conserve une élégance hors du commun.
Sans parler de ce sourire sincère, si précieux, si rare en ces lieux.

Il m'a tout de suite plu.

À mon arrivée, les deux hommes assis à ses cotés se sont levés. Le grand brun m'a jeté un coup d'œil avant de lui taper l'épaule en riant. Je mentirais en disant que je n'ai pas l'habitude... Le deuxième m'a fait un clin d'œil complice en passant. J'ai été plutôt surpris qu'il me soit destiné.

Mais il n'était pas question de se laisser déconcentrer maintenant, monsieur Bokuto m'attendait.

Et alors que je m'avançais vers lui d'une démarche longuement calculée, il m'a observé. Son regard n'a pas glissé sur mon corps comme tant d'autres auraient fait, il s'est contenté de mes yeux.
Non seulement il me voit, mais il me considère. Comme un humain.
Pas maintenant... Mais un jour j'admettrai sûrement en avoir été touché.

Ses yeux à lui sont dorés. Lumineux.

Il m'a aussi proposé un verre, ce qui est chose rare, dans ce monde où les riches me considèrent souvent comme un objet.
J'ai refusé poliment - quelque peu méfiant il faut l'admettre - et je me suis assis à ses cotés, arborant un sourire léger. Il m'a tendu une cigarette. Cette fois j'ai accepté, il faut avouer que la nuit est fraîche et que cette tenue ne joue pas en ma faveur.

Il me l'a allumée avec un sourire discret. Presque timide, mais j'en doute.

On a observé la ville en silence, et les centaines de points lumineux dans la nuit.
Peut être une lumière pour chaque vie. Ça fait des centaines de vies.

Je ne saurais dire à quel étage nous sommes.
Le salon extérieur où nous trouvons est immense, j'ai beau avoir fait plusieurs prestations dans cet hôtel, je resterai toujours ébahi par sa splendeur. La baie donne sur une chambre raffinée, et un piano à queue trône au beau milieu de la terrasse.
On entend de la musique au loin, puis des voix, et tout au fond les bruits de la ville.

Au bout de quelques minutes, il fait signe à son domestique de partir et on se retrouve seuls. J'observe ses yeux pensifs. Les jeux de lumière sur sa peau et le point rouge flamboyant au bout de ses doigts, qu'il porte de temps en temps à ses lèvres.

Elles donnent envie.
Je joue distraitement avec la chair des miennes de mes dents.

Je suis loin d'être inquiet, je me demande juste quand va-t-il daigner m'adresser la parole. Et quel pourrait être le son de sa voix.

- Qu'allons nous faire ?

Magnifique. J'ai ma réponse. Un son grave, chaud, qu'on a envie d'entendre pour se calmer. Mais qui pourrait très bien faire l'effet inverse...

- ... Ce qui vous fait plaisir. C'est ce pour quoi je suis là, et ce que je désire ardemment...

Je l'ai vu déglutir, et le sentiment de puissance que je ressens à cet instant est exquis. J'ai envie de m'asseoir sur ses genoux... De profiter de sa chaleur et de rendre ses yeux fous.

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