C'est un cyclone.
Une tempête.
Et je suis dans l'œil.
En plein cœur.
Mon cœur.
Il bat tellement.
Et c'est d'un vacarme assourdissant.
Une cacophonie terrifiante qui ne semble jamais vouloir prendre fin.
Tout se bouscule en moi.
Mais qu'est ce que tu vois toi.
Est ce que tu le sens ?
Tu n'es qu'un simple passant.
Un étranger.
Tu ne vois que le néant.
Tu es dépassé.
Moi aussi sûrement.
Le vent fouette mon visage.
Mes cheveux se débattent sans répit.
Je me débats, esquive, cris.
Mais les bourrasques continuent leur carnage.
J'essaye de m'ordonner.
Pour faire cesser cette cacophonie.
Mais la tempête ne veut pas s'arrêter.
Les pensées se multiplient.
Je me noie.
Alors je lâche tout.
Je laisse les pensées s'écouler.
Car seul cela peut m'apaiser.
Et tant pis pour le rangement.
Ça sort, brut.
Et tant pis si cela sonne faux.
Tant pis si les notes ne collent pas ensembles.
Je m'en fiche.
Parce que cela sort enfin.
Et c'est dans cette disharmonie que je me sens le mieux.
Quand juste les pensées sortent.
Sans que l'on rende cela beau, attrayant.
Car cela n'a pas à l'être.
Car cela n'a pas à être apprécié par autrui.
Juste pour soi.
Pour apaiser le brouhaha.
Et enfin.
S'entendre.
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Crises
PoetryUne crise est qualifiée comme "une situation marquée par un trouble profond" accompagné d'une "manifestation forte d'un sentiment". Elle peut se manifester sous une grande diversité de forme et toucher tout milieu social. Tous peuvent être touchés p...
