Tu fixes ton monde.
Tes pensées aussi nombreuses que ce peuple en bas.
Ton esprit plus vide que le ciel.
Tu fixes ton monde durement sans ne jamais réussir à t'en détacher.
Tu te trouves incapable de penser en dehors de ta route.
Ton esprit n'envisageant pas le hors piste.
Ton esprit n'envisageant pas une nouvelle piste.On se lasse.
Et complexifier, innover, semble le seul moyen de se renouveler.
C'est d'une simplicité ridicule que de reprendre le vécu, les succès passés.
Et les parer de brillant pour les rendre novateur.
C'est épuisant.Et alors le succès vient dans le fade.
L'art né dans la simplicité.
Le brut des sentiments.
On ne se souvient que des paroles les plus pures.
On ne chantonne que les airs les plus simples.Mais encore une fois pourquoi te complexifierais-tu la tâche à penser au simple, au nouveau ?
À quoi donc sert-il de réfléchir quand l'illusion de la mauvaise revisite semble t'offrir la gloire le temps d'une vie ?
Car la belle revisite, la mémorable, elle aussi est trop haute dans le ciel pour toi.
Elle demande de parer une pureté sublime, la rendre plus belle encore sans pour autant l'étouffer de fioritures.Tu te regardes, regardes ton travail, mais ne vois que de vulgaires copies.
Fades.
Ratées.
Tu te regardes et tu sais que tu te trouves incapable de la perfection qui t'obsède.
Ferme les yeux.
Laisse la chute t'emporter, et quand le sol ne sera plus qu'à une plume, ouvre tes ailes.Alors tu laisses juste le flot couler de ton stylo.
Une libération, celle que tu cherchais dans ce chemin, celle que tu trouves après des mois, années, dans le faux.
Le regard critique ne sert à rien lorsque l'esprit se trouve apaisé.
Jsute une thérapie enjolivée, exposée aux yeux de tous.
Et cela te satisfait.
Cela me satisfait.
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Crises
PoetryUne crise est qualifiée comme "une situation marquée par un trouble profond" accompagné d'une "manifestation forte d'un sentiment". Elle peut se manifester sous une grande diversité de forme et toucher tout milieu social. Tous peuvent être touchés p...