Chapitre I :《 37 av. J.C 》

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«37 av J.C, Athènes»

― Kira ! hurla ma soeur.

― Hm ! grognai-je.

Je ne voulais pas me lever. J'étais très bien sur mon tcharpaï, pourquoi venait-elle me lever de si bon matin.

― Kira réveille toi !

― J'arrive, mentis-je.

Je tentai de me rendormir mais j'avais perdu le fil de mes rêves. Je me redressai sur mon lit en position assise et.

― Kira aller !

Je ne connaissais ma soeur aussi obstiné que pour me lever en jour de fêtes ou pour manger. Ma soeur est extrêmement généreuse et me garde toujours une part, grâce à elle je ne meurs pas de faim. Je me frottai les yeux en me levant. Quand j'arrivais dans la pièce principale je découvis ma soeur jumelle, debout près de la table, habillé d'une robe bleue qui mettais en valeur ses cheveux blonds ondulé identiques aux miens avec deux pommes à la main.

― Tu m'as réveillée pour des pommes ? demandai-je.

― Oui, sinon Papa allait les vendre ! Et tu dois manger, ça fait plus de trois jours que tu refiles ta nourriture à Mama, argumenta-t-elle en me regardant de ses yeux bleus orageux.

― Elle aussi en a besoin, commentai-je doucement.

Ma soeur, Amalina me lança une pomme que je rattrapai facilement. Je croquai dans la pomme, délicieuse. Je voudrais tellement être comme Tessa : elle fait apparaître des pommes à tout moment de l'année alors que nous, si on a une dizaine de pommes par an ce n'est déjà pas mal. Et là ça fit tilte dans ma tête, notre pommier n'avait plus de pommes, il n'était même plus en fleurs.

― Tu les a eu où ? demandai-je d'un ton autoritaire.

― Bon d'accord, c'est Tessa qui m'a passé un panier.

Je soupirai, je ne voulais pas qu'elle nous aide, pas sans que je puisse la remercier. J'allai donc m'habiller à la hâte, et je coiffai mes cheveux blond ondulés en sortant de ma chambre. Je saluai mes parents et sorti de la maison. Arrivée chez Tessa je la découvris de bonne humeur.

― Que puis-je faire ? lui demandai-je rapidement.

Ma voix raisonna dans ma tête et je pensais que j'avais prononcé cela comme une prière.

― Rentrer serainement chez toi. Cela me fit plaisir d'offrir ces pommes à Ama'. Je croule sous elles, j'y suis allé un peu fort.

Je souris.

― Vraiment ? Tu es sûre que tu n'as besoin de rien ?

Elle acquiesça.

― Comme quoi même les meilleurs font des erreurs ! commentai-je sa dernière réplique joyeuse.

― On se revoie demain pour le cours ?

― Je ne le raterai pour rien au monde ! affirmai-je.

― Même pas pour dormir ?

― Je préfère savoir faire poussé des pommes et des légumes en claquant des doigts pour nourrir ma famille que de dormir, je te l'assure.

Je sortis de la maison avec un petit signe de main. Je croisa la fiancé d'Icare mon meilleur ami. Je ne l'aimais pas avec ses cheveux lisse et doré ! Et ses petit yeux noisettes de peste ! Je ne l'aimais vraiment pas. Souvent Icare disait que c'était parce que j'étais jalouse d'elle mais ce n'était pas vrai ! Je la regardais et si mes yeux pouvaient tirer des flèches, elle serait déjà morte ! Elle ne baissait pas les yeux et comme d'habitude, étant trop gentille, je lui laissai la satisfaction de gagner. Je marchais pour renter quand deux hommes se mirent devant moi.

ImmortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant