Chapitre XVII :《1864, Mystic Falls》

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« 1864, Mystic Falls, Virginie, USA »

Oui je l'avais tué. Cela m'avait libéré. Stefan est à moi. Ce sentiment de jalousie entourait tout Stefan. Je n'arrivais pas à pousser ce sentiment hors de moi à chaque fois qu'une fille s'approchait de lui. Deux heures et demie plus tard Stefan décida de partir trouver Rosalyn. Moi j'étais restée dans le bureau l'oreille à l'écoute. Stefan fini par trouver le corps, il n'était pas si dévasté qu'il devait le faire croire. Ce qui était compréhensible car ils se connaissaient à peine. Giuseppe prévint la police.

L'enquête révéla une attaque de coyotes, c'était bien possible car je ne l'avais pas laissé couverte de sang et égorgée d'une telle façon. Mais un groupe de personne pense qu'il s'agit de l'oeuvre d'un démon, et Giuseppe en faisait partie. Damon avait raison, il ne manquait plus que ça dans cette ville : une hystérie collective !

Pendant plusieurs jours Stefan fut la proie des cauchemars sur la mort de sa fiancée. La culpabilité le rongeait, cependant je ne me sentais pas plus coupable surement parce que je ne l'appréciais pas vraiment. Principalement parce qu'elle allait se marier avec Stefan. Mais depuis que je passe du temps avec Damon, je me suis rendue que j'aimais bien le cadet Salvatore. Pourquoi ? La seule explication qui me venait : il n'était pas accessible. Mais l'amour a ses raisons que la raison ignore, n'est-ce pas ? Mais était-ce déjà de l'amour ?

Un jour Emily me prépara pour que je me rende à l'enterrement de Rosalyn.

― Tu devrais y aller, cela serait louche si tu t'en abstenais, affirma ma dame de compagnie.

Alors nous partîmes pour l'église. Je trouvais Stefan dans une marrée noire, lui aussi était habillé de cette couleur. Moi j'étais habillé d'une robe bleu marine car je ne connaissais pas très bien Rosalyn mais surtout parce qu'elle était ma victime.

― Toutes mes condoléances, dis-je à Stefan.

Il abordait des joues et des yeux pas assez rouges pour avoir pleuré mais assez rosé pour que je puisse imaginer une larme couler le long sa joue. Vraiment, sur le coup, j'étais sincère.

Peu après l'enterrement de cette jeune dame, je pris l'habitude de me rendre un après-midi sur deux, près de la clairière. De là, j'apprenais ragots et une multitude de secrets. Ils m'étaient très important d'être informée du statut de mon secret.

Alors que je marchais dans les bois faisant semblant de récolté des herbes pour les infusions, j'entendis une voix qui m'était familière.

― Ce qui est arrivé à la belle Rosalyn n'est en aucun cas naturel. Ce ne sont pas les coyotes de la police. Ce sont des Vampiros !

Après une longue conversation peu intéressante sur la possible existante des vampires entre Stefan et son père je tendis une dernière fois l'oreille.

― S'ils sont immortels, comment fait-on pour... commença Stefan.

― les tuer ? Je connais quelqu'un pour les exorciser... J'ai parlé à Cordelia, la verveine n'est pas leur ami, nous devons l'utiliser ! s'écria Giuseppe.

― Je ferais tout ce que vous voudrez, ajouta doucement Stefan.

― Bien, je l'espère. Je savais que tu dirais cela, tu n'es pas un Salvatore pour rien.

Alors le secret vampirique n'était plus gardé ? Et alors le mien était-il en danger ?

Je passais de plus en plus de temps avec Stefan, il m'était dur de ne pas lui avouer. Nous étions alors bien plus que des simples amis. Au début nous nous cachions au maximum mais maintenant... Je ne dirais pas que notre amour s'expose au grand jour, mais nous ne sommes plus si prudents. Pourtant il m'était compliqué de couper les ponts avec Damon que j'aimais beaucoup (mais pas autant que Stefan). Pour ma énième fois, je me réveillai dans le lit de Stefan. J'en sortis et commençai à me laver les bras à l'aide d'un gant de toilette.

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