Chapitre IV :《 22 av J.C 》

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« 22 av J.C, Athènes »

Quatorze ans, quatorze ans aujourd’hui, 8 Septembre. Mes chers pouvoirs ! Ils me manquent, enfin… jusqu’à ce que je me regarde dans la miroir et redécouvre mon visage de jeune femme de dix-sept ans, sans une ride ! Après avoir voyagé en terres celtes, me faisant passé pour une pauvre orpheline, je suis enfin revenue en terres familières, ma première maison : Athènes.

J’avais reçu une lettre d’une amie, oui même après avoir simulé ma mort il me restait une amie – une seule. Cette merveilleuse amie avait en quelques sortes hérité de mon maigre pouvoir, cette femme est une sorcière en fin de vie  – malgré son visage de vingt-deux ans. Une dizaine d’années peut-être même une cinquantaine s’offrent encore à elle avant de sombrer dans les abîmes de cette terre.

Elle se nomme Tessa Bennett et elle est tout mon contraire physique avec ses cheveux frisés, ses yeux noirs et sa peau foncé (elle était de descendance arabe et fille d’une esclave grec affranchie), de toute évidence elle était orpheline, tout comme moi. Comme ma maison familiale ne devait plus qu’être ruines ou pire, je me suis arrangé avec une femme de ma famille paternelle. Il s’avérait qu’avec de l’expérience je devenais persuasive et inspirais la compassion.
Je m’étais habillée de ma plus belle robe, ma robe bleu marine  – qui m’avait coûter une fortune – et d’une paire de sandales car c’était la canicule ici à Athènes. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas aussi chaud ! Mon hôte, Sofia, la fille de ma cousine avait insisté pour attacher mes cheveux blond aux reflets de bronze dans une longue natte.

Je me retrouvai alors dans les rues fraîchement pavées de la capitale Grec, la lettre de Tessa dans les mains. Une adresse gravée dans ma tête et écrite sur un papier était ma seule piste pour retrouvé ma sorcière préférée.

Contrairement à moi, Tessa n’avait pas été accusé de sorcellerie, mais elle m’avait aider dans mon plan qui avait échoué. Dans certains moments de faiblesse, je me demande pourquoi mon magnifique plan avait échoué et je me dis que j’aurais préféré mourir sur le buchet que d’être dans cette situation éternelle que beaucoup pourrait envier. Mais mais ma situation n’a rien de plaisante, je ne peux mourir, je suis donc condamnée à assister à la mort de ceux que j’aime, car je ne peux les rendre comme moi et les Dieux savent que j’ai tenté. J’arrivai devant une porte, je toquai et une jeune femme d’environ quinze ans vint m’ouvir.

― Bonjour en quoi puis-je vous aider ? me demanda-t-elle.

Sa peau était matte, ses yeux noirs me transperçaient et ses cheveux frisés retombaient en cascade sur ses épaules. Tout comme Tessa, pensai-je. Mais pourtant quelque chose me disait que ce n’était pas elle : elle ne semblait pas me connaître, et d’ailleurs je n’avais jamais entendu parler d’une fontaine de jouvance.

― J’aimerais voir Tessa Bennett s’il vous plaît, dis-je poliment.

― Je suis là ! lança une voix qui était la copie conforme de celle de mon amie.

La jeune femme se décala et une femme plus vieille entra dans mon champ de vision. C’était Tessa. Elle avait peu vieilli. Un sourire s’esquissa sur mes lèvres pendant qu’elle me détaillait, pourtant je n’avais pas changé. Après un blanc, elle finit par s’avancer vers moi et me rendre dans ses bras.

― Oh ma Tessa !

― Alors, Kira, je te présente ma fille, Qetsiyah, m’annonça-t-elle ravie après avoir lâcher notre étreinte.

Mais oui ! Comment ai-je pu ne pas le remarquer ? Elle se ressemblent tellement !

Tessa et moi étions sorties dans les rues d’Athènes sous sa demande.

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