« 1385, Volterra, Royaume Cacia, Italie »
Après quelques années passées dans quelques villes de la Péninsule Ibérique tel que Cadíz, Sevilla, Valencia... je finis par aller en Italie. Italie qui a été divisée en cinq principaux États. Je m'installai alors dans la Réublique de Florence.
Quand j'ouvris les yeux je su à cet instant que j'avais quitté ma villa. Que quelqu'un m'avais fait quitté ma demeure. Je ne savais pas où j'étais, et ne pouvais pas le voir par le paysage car la pièce était démunie de fenêtre, mais l'odeur de sang me fit sortir les crocs. Des vampires ! Seul à eux pouvait appartenir une pièce qui sentait le sang à des kilomètres. Je tentai de me lever mais mes pieds étaient attachés à des chaînes en argent et mes mains à des chaînes en fer.
Je ne tenais pas en place et ce n'était pas à cause du sang. Je voulais savoir qui était celui qui m'avait enfermée et attachée comme un monstre ! J'avais l'impression d'être redevenue une sorcière, et d'être encore une fois considérée comme une descendante d'Adès (quelque démon ou Satan) par la plupart des gens. En quelques sortes j'étais redevenue sorcière, après avoir tué quelques sorcières - plutôt un coven entier - qui enquêtait de manière indiscrète sur mon cas, j'avais "hérité" de leurs pouvoirs les plus basiques, mes chaînes aux poignets m'expliquaient que mon ravisseur en avait été informé.
J'entendais des pas et tentai de me libérer de ces chaînes. Une porte massive s'ouvrit à ma gauche et un homme encapuchonner entra, il fut suivit de deux autres autres vêtus d'une houppelande noire. Ils étaient habillés de noir, ce qui faisait d'autant plus ressortir leurs yeux aux iris rouges.Des vampires, j'avais raison !
Mais que me veulent-ils ? Le premier vampire décida à me dévoiler son identité en tirant sa capuche en arrière. En découvrant le visage du vampire le plus respecté de ce monde naïf, je me félicitai d'avoir gardé le silence. Je n'avais pas peur de lui, pas vraiment, pas de lui en lui même mais plutôt de ce qu'il pouvait me faire. Il s'agissait d'Aaron, une sorte de roi pour les jeunes vampires. Sa '' famille '' se fait appeler les Caciavella. Aaron fut vite imité par ses partisans aux yeux rouges. Comme je me trouve chez les Caciavella je dois me trouver à Volterra, toujours en Italie, près de Florence. Je me sentis faible face à eux, et pourtant Aaron et moi n'avons que quelques siècle d'écart. On raconte qu'il était le fils d'une sorcière, il la tua pour vivre quelques siècles de plus.
― Que me voulez-vous ? demandai-je calmement.
― N'est-ce pas évident ? me répondit Aaron.
― Vous savez que cela est très impoli de répondre à une question par une autre, rétorquai-je.
Je n'ai pas su me retenir. Les yeux d'Aaron se tournèrent vers le plafond de pierre, avec un sourire en coin. Un des deux vampires, Damius - me semblait-il d'après son portrait physique que j'avais lu de lui - s'approcha de l'oreille de son supérieur hiérarchique.
― Voulez-vous que je m'occupe de cette petite arrogante ? demanda-t-il en lui chuchotant.
Si cela suffisait pour agité sa cours, alors, j'étais puissante. Et d'un coup je me sentais mieux, plus précisément je me sentais supérieure.
― Non, répondit fermement Aaron en rejetant son ''ami'' - même si je prétends que cet homme n'ai jamais eu d'ami - d'un geste de la main. (Damius partit reprendre sa place initiale). Alors ne sais-tu pas ce que les Caciavella voudraient de toi ? Tu es moins perspicace que ce que l'on m'avait assuré, pensa le roi des vampires à voix haute. Nous cherchons de jeunes talents pour agrandir notre famille, si tu vois ce que je veux dire...
Les Caciavella recrutait dans leur cercle le plus fermé que des vampires doté d'un talent. Je ne savais comment cela était possible mais cela arrivait.
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Immortelle
Hayran KurguJe crois m'appeler Kira Petrova. Je ne suis pas humaine car j'ai été tuée et deux fois. Je ne suis pas vraiment morte car je suis là. Je ne suis pas un vampire mais j'ai un besoin quasi irrésistible de sang. Je ne suis pas un démons car je n'ai ja...