2. Désappointement🌺

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Je suis rentrée à 18:47. Là, à la maison, j'ai trouvé Lianne et Jack devant la télé. J'arrive pas à croire qu'ils aient lancé le manga sans moi. Ils savaient à quel point je voulais le suivre, et pourtant.

— Ah poupée t'es rentrée. Bonne arrivée. Me sert-elle en grignotant des haribos fraîchement achetés.

— Ouais c'est ça. Quel genre de fratrie êtes-vous ! Je pensais qu'on devait le regarder ensemble ce film.

A mes paroles, Jack mime un signe brusque de la main me signifiant de ne faire aucun bruit et je me rend compte que ce n'est pas lui qui me le demande mais son esprit complètement absorbé par le film. J'ai le seum.

— Roh Almyne ! On l'a attrapé à cause de toi, c'est pas sérieux. Déplore Jack, en parlant d'un des personnages.

— Te fâche pas frangine, on était trop à la bourre et tu tardais à rentrer. T'inquiète on le resuivra avec toi si besoin.

— Ça va, pas besoin.

Je me dirige vers ma chambre pour y bouder comme il se doit. Nimportequoi. Et dire qu'un grand frère et une grande sœur, c'est censé être cool et être à tes petits soins. Je suis condamnée avec eux, ah !!!

Je me suis debarbouillée puis changée. Une fois fini, j'ai décidé de passer la soirée sur mon lit avec mon téléphone, à raconter à Mhérienne comment mes méchants frères et soeurs m'ont volé un film d'occasion qui s'annonçait intense. Heureusement qu'avec elle, mes soirées ne s'épuisent jamais en Kongossa propre. C'était une fille à part, elle.

Quelques minutes après, toujours dans mon KGS (kongossa), je reçois un message.

" coucou Mynette, bien rentré j'espère 😊"

Numéro inconnu. Mais bon, il ne fallait pas être devin pour comprendre que c'était Wylliam. D'abord parcequ'on s'était quitté en soirée, mais aussi et surtout, parcequ'il était le seul à m'appeler ainsi. Mynette. D'où lui était venu l'inspiration dites-moi ? On dirait le nom d'un chat.

"- Wesh tu n'a pas arrêté avec ce surnom ? Je ne suis pas un chat. 21:09

Wyll : mais tu ne sais pas que les chats sont tous mignons et tous fragiles 😖? 21:12 "

Je continuai la soirée avec les états d'âmes de ce vieux pote que j'étais malgré tout heureuse de recontacter. Et vint l'heure de se coucher. Je n'étais plus en vacances maintenant. C'était une triste réalité ça aussi. Il fallait affronter le cours de maths demain. Morphée s'imposait alors avec raison. Et je sombrai.

[...]

07:00 et je suis encore au lit !! Je me demande souvent combien d'heures de sommeil il me faut vraiment parce que rien ne me suffit ! Je vais être en retard. Heureusement pour moi le prof de maths est assez laxiste dans ce domaine là. Je me prend une douche illico et enfile à la hâte mon uniforme pour sauter dans la voiture de papa.

Lorsque j'arrive je constate que le cours à déjà commencer. Je m'imnice dans la salle à toute vitesse quand monsieur Mickland me laisse généreusement l'entrée. Et c'est partie pour 4h de cours...

A 09:15, la sonnerie retentit pour notre plus grand bonheur. J'aime bien les cours de maths mais certaines fois c'est vraiment barbant. Je laisse Mhérienne et les autres affronter la gigantesque queue du foyer et me contente de faire une petite balade dans le lycée comme à mon habitude. Sauf que j'entends crier mon prénom derrière moi, ce qui m'oblige à m'arrêter et à me retourner. C'est Lissa, une bonne connaissance de la classe en face de la mienne.

— Hey Almyne ! Comment tu vas !?!!!!

— Hey ça pète la forme et toi ? Dis je continuant de marcher, ce qu'elle fit aussi.

A tous ceux qui, un jour, m'ont aiméOù les histoires vivent. Découvrez maintenant