Sa fourrure était tellement douce. Je la caressai depuis des heures, elle était allongée sur mes genoux comme chaque soirs. Elle ronronnait comme un ange. Ça n'a pas trop de sens, ok, mais je la considère comme mon petit ange. Me demandez pas pourquoi, j'en sais rien.-Mila... je vais bientôt y aller, dis-je en embrassant la haut de sa petite tête.
Ouais, c'était un peu une routine. Avec Mila sur mes cuisses, la télé qui me passait scooby-doo et mon plaid, je ne manquais de rien. Mais cela fut de courte durée. J'étais obligée d'aller me préparer en vitesse car sinon j'allais être en retard. Qui n'aime pas le retard? Mon chef. Qui est mon chef? Un connard. Monsieur le connard détestait qu'on soit en retard, alors, pour ne pas mettre plus d'huile sur le feu qu'il y en a déjà, car il ne me portait pas trop dans son cœur, je filai hors de chez moi pour slalomer entre les petites ruelles de Bogota.
Il n'était pas très tard, je ne risquais rien. Pour l'instant.
L'air frais, ou peut être pas si frais que ca, rendait mon petit nez rougeâtre. Je suis une frileuse. J'avais très vite froid.
Comme chaque vendredi soir, les ruelles étaient bondées. Comme j'enviais les jeunes de mon âge qui avait ce temps libre! Je travaille dans un petit resto bar qui a du succès par ici. Je suis un peu obligée depuis que j'ai quitter mon père. Enfin, depuis qu'il m'as mis à la porte. Et, je travaillais déjà avant, sauf que là je me dois de travailler deux fois plus pour pouvoir manger. Donc me voilà, devant la porte du resto bar que je devinai remplis. Déjà.
Quand je posai ma main sur la petite poignée un petit frisson me glaça le dos. Pendant que mes jambes me dirigèrent vers l'arrière, je remettai légèrement ma coiffure en place. Je poussai une deuxième porte pour le « vestiaire ».
-Tu es en retard, me dit monsieur le connard.
Merde.
Oh non... il va... eh merde...
Je vous ai déjà dis que j'étais une fille qui n'avais jamais de chance? Eh bien si oui, tant mieux. Et sinon, vous allez sûrement le voire de vos propre yeux au fur et à mesure que vous verrez ma vie défiler sur ces pages. Faites moi confiance, je sais de quoi je parle. La chance et moi, nous faisons deux. Trois, même.
-Désolée, il y avait-
-J'EN AI PUTAIN DE RIEN À FOUTRE! dit-il en hurlant.
Il se rapprocha violemment de moi et instinctivement, je reculai. Plutôt petit et rond, il ne devais pas me faire peur. Mais bordel, j'avais quand même peur.
Si vous saviez...-Je te préviens, reprit-il. La prochaine fois que tu arrive en retard, je te met à la porte. Et je ferais en sorte que plus aucun de mes chers amis patrons de bars et restos, ne t'engage. Esta claro? Me dit-il d'un ton beaucoup plus calme.
Son souffle était quelque peu saccadé, et je tremblais des mains. Je détestais qu'on me crie dessus. Les larmes me venaient très vite aux yeux lorsqu'on me le faisait, et je n'y pouvais rien. C'était incontrôlable.
Vous allez me dire faible. Et moi je vous répondrais que ce n'est pas de ma faute. N'est-ce pas, papa?
-REPONDS!
-Oui, oui...
-Dis le.
-Esta claro, patròn, rétorquait-je avec la lèvre tramblante.
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Destinés
RomanceElle va plonger dans ses yeux verts... et lui, il va aimer la voir se perdre dans ses yeux... "Je vais te tirer au fond de l'eau..." "Pas si je te monte à la surface..." Un criminel et sa protégée... Un ange et son démon... Le diable n'est pas une s...