Destinés

À petit feu

Hey!
Voilà un nouveau chapitre, j'espère que vous apprécierez le lire<3

Pour la musique, je conseille "All Mine" de PLAZA

N'hésitez pas à laisser un vote si vous aimez, ce me ferais ÉNORMÉMENT plaisir!

Bonne lecture!

🧞‍♀️

Je n'arrivais pas à fermer les yeux.  Je me sentais pas à ma place. Et pourtant, j'étais si fatiguée. Mais non, j'ai regardé le plafond toute la nuit. D'ailleurs, il était énorme. Tout comme cette maison d'ailleurs. Enfin, peut-on vraiment appeler ça une maison?

Après l'arrêt à la station essence, hier, j'avais compris que Rafael allait rester avec nous. Pendant tout le trajet, une tension énorme planait dans la voiture. Du matin, jusqu'à la nuit tombée. Peut-être que Rafael était fâché avec son coéquipier ? En tout cas, il ne se parlaient pas et ne se regardaient pas. Comme si regarder l'autre allait brûler les yeux de l'un.

Je voyais à travers la baie vitrée que le soleil commençait à se lever. J'étais dans une énorme chambre qui appartenais sûrement à un homme. Elle était dans les teints gris et blanc et elle n'avais vraiment pas de vie.

Ouais. Un homme.

Je décidai de me lever pour regarder celle-ci d'un peu plus près, car hier, je me rappelle juste avoir été portée par Rafael qui m'avais monter jusqu'ici. J'étais tellement fatiguée que je n'avais même pas regardé ou j'étais. 

Un dressing normal, rien sur les étagères, pas de photos ni de tableaux. C'était... sobre. Simple. Vide.

Puis, je vis la porte. La porte.

La porte.

Je courais presque jusqu'à elle et essayai de l'ouvrir.

Vous vous y attendiez, hein?
C'était prévus. Comme écrit sur la porte elle même.

« Fermé »

« Enfermée »

« Coincée »

« Aucune sortie »

« Pas d'échappatoire »

« Rien »

Je voyais tout ça dans ma tête. Mon cerveau me le criai. Me le hurlait. Me le tatouait dans l'esprit.

Putain.

Vous savez quoi? Allez vous faire foutre. Mon cerveau, ma peur, ma panique et ses putain de yeux verts! S'ils croient que je vais rester là, à rien faire, ils se trompent.

Sans attendre une seconde de plus, je commençais à frapper la porte. De plus en plus fort.

Rien.

Néanmoins, je les entendais. Eux. Ils parlaient, mais pas à côté de ma chambre, peut être un étage plus bas. Je ne reconnaissais aucune voix, en fait, c'était pas assez fort pour que je les entendent vraiment.