Destinés

L'obsession de l'un, l'objet de l'autre

J'ai pas vraiment de musique à conseiller, cette fois-ci.

Je vous souhaite une bonne lecture!!

🧞‍♀️

Plusieurs jours plus tard...

Au milieu de la nuit, des voix me firent sortir de mon sommeil. Toujours dans la chambre de Lorenzo, je me lève du lit pour aller voir ce qui se passe.

Avec mon t-shirt large, je marche doucement jusqu'à la porte, et ouvre avec délicatesse, pour faire le moins de bruit possible.

Il est rentré. Et il est en colère.

Je marche lentement jusqu'à la naissance des marches de l'escalier, et m'assois sur la première marche.

Je suis obligée de descendre encore un peu et de me tourner, pour avoir la vue sur la cuisine.

Je vois une dizaine d'hommes, et Lorenzo au milieu d'eux.

-Te lo dije, tenías que matarlo. ¡¿Por qué mis malditas órdenes no fueron ejecutadas, mierda?! Dit le chef de cartel.

Un long silence se fit dans cette cuisine sombre.

-Il s'est enfuis, dit un des hommes.

-Vous savez qui je suis moi? J'ai une tête à laisser des gens s'enfuir putain!? Je vous donne douzes heures. Si c'est pas fait, je vous butte tous, está claro?

-Mais on peut-

D'un coup, Lorenzo sortit son arme et tira dans le genoux de celui qui avait pris la parole.

Je mis ma main sur ma bouche avant de faire une gaffe, et qu'il sache que j'ai tout vu.

Punaise...

Du sang s'échappait de sa blessure, à toute vitesse et à grande quantité.

Il est fou? Pourquoi il a fait ça?

Le blessé était appuyer contre la table, et gémissait de douleur. Mais, aucun de ses collègues n'était là pour l'aider.

À chaque gémissement qui sortit de sa bouche, je pouvais percevoir la douleur qu'il éprouvait. C'est comme des cris d'à l'aide, que je ne pouvais même pas secourir.

Cette sensation était épouvantable, je voulais courir vers lui et l'aider, le soigner, juste faire quelque chose. Mais j'étais bloquée, paralysée de peur et de choque.

-Je pars un mois, et tout part en couilles? Dit Lorenzo en s'adressant à tout le monde.

Il s'approcha du blessé.

-Je pars un mois, et tu te permet de me répondre?

D'un coup, il frappa violemment contre la table. Je détournais le regard. Mon Dieu... pourquoi suis-je descendue?

-Je deviens comme mon père ou pas? J'vous met une balle dans la tête dès que vous parlez?

Silence... encore.

-J'ai posé une putain de question. Oui, ou non?

-Non, répondirent-ils tous en même temps.

-Alors vous me faites pas du travail de merde.

Il les regarda pendant quelques secondes, puis passa à travers eux pour rejoindre la salon.

-Dégagez d'ici et plus vite que ça putain, dit-il froidement.

Ils partirent tous, mais aucun n'aida le blessé. Une fois qu'ils avaient tous franchis le pas de la porte pour partir, je descendis les marches et allai tout de suite dans la cuisine.