Destinés

Prison

Musique: « The Hills » de The Weeknd

Bonne lecture!!

Il essuya mes larmes à l'aide de ses pouces.

-Ça va?

Je renifle en me frottant l'œil.

-Oui oui, il m'a rien fait de plus.

Il me fit un petit sourire et me pris la main pour me diriger vers la sortie.

-Et Lore', il est où?

-Tu n'es toujours pas au courant?

Il s'arrêta net.

-Comment ça? Dit-il en se retournant vers moi.

-Il s'est fait arrêter par des agents de la DEA.

-Attends, quoi? Quand?

-Il y a deux jours. Ils ne l'ont pas dit aux infos? Ils le disent normalement.

-C'est Tulio?

-Oui c'était lui.

-Putain de gringo de mierda, dit-il en lâchant ma main pour sortir son téléphone de sa poche arrière.

Il tapota sur l'écran et mis ensuite sur haut parleur.

-T'appelle qui? Demandai-je.

-Nico.

Il mis sa main sur le haut de mon dos pour me pousser vers le lit.

-Cabrón? Tu me veux quoi encore? Dit une voix au téléphone.

-Lore' s'est fait arrêté. Par los gringos.

-Quoi? Comment j'ai raté le truc? J'ai accès à-

-J'en ai rien à foutre ok? Il faut prendre contact avec lui, on doit savoir s'il va s'évader ou si on doit payer la caution.

-Hermano, je pense pas qu'on va payer la caution. Lore' coûte des millards, avec tout les crimes qu'il a sur le dos.

-Et alors? On l'a cet argent.

-C'est sa mère qui l'a. Lui, il l'a pas encore.

-Putain... appelle Andrès.

Je le vis raccrocher.

-C'est qui Nico? Et Andrès? Demandai-je.

-Nico c'est celui qui s'occupe de tout ce qui est technologique. Et Andrès c'est l'avocat de Lore'. Dit-il en se levant. Bon vient, on doit vite se casser avant qu'on ait encore une surprise d'Emilio.

Je me levai pour le suivre, et nous quittâmes enfin cette chambre. Nous descendîmes les escaliers de secours à la hâte pour se retrouver dehors dans le parking. Nous passâmes la voiture de Lorenzo, pour rejoindre le SUV de Rafael.
Il m'ouvrit la portière, et je la refermai pendant qu'il contournai le véhicule pour se mettre sur le siège conducteur.

-Ah et... pas mal le peignoir, dit-il un sourire moqueur sur le visage.

Je ris face à sa remarque, et il démarra en trombe, sans que je n'ai aucun regrets pour cet endroit.

-On va où, enfaite? Demandai-je.

-On rentre à la maison.

Voilà... c'était la phrase que j'attendais. Même si je ne me sentais pas vraiment chez moi encore, je pense que rien que penser retourner en Colombie me fait rêver.

Ouais.

Le Brésil c'était... une vraie aventure. Déjà, les gens qui nous ont suivis, et du coup j'ai dû aller sur cette satanée moto avec Monsieur, dans la station essence, ou Monsieur m'a embrassé pour se cacher quand il y avait des hommes à Emilio, Maria et sa robe incroyable, le petit moment dans l'ascenseur que j'ai eu avec Monsieur juste avant le gala, le gala en lui même qui était composé d'Antonio, quand je suis descendue et que... j'ai appris la mort d'Alma, quand on est partit et qu'il avait reçu une balle, quand je l'ai soigné que je suis partie, quand il était revenu avec sa blessure à l'œil, quand il m'avait fait si mal contre la voiture parce que je l'avais « provoqué » quand on est allé...