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Mariam se réveilla assez tôt, une toilette rapide, un pantalon noir, une robe mi genoux, un keffieh assorti et un voile large.

Zola- ahhh ! Cria-t-elle en entra dans la chambre. C'est quoi cet accoutrement ? Tu vas où ?

Mariam - le chef cuistot  part au marché acheté le nécessaire pour le dîner et j'ai proposé de l'accompagner et avec cet accoutrement digne d'une policière infiltrée personne ne risque de me connaître. S'il te plaît Zola, je m'ennuie vraiment.

Zola prenait une moue de réflexion devant le regard suppliant de Mariam

Zola- pas de bêtises ?

Mariam - promis juré !

Zola- d'accord tu peux aller mais ne laisse personne connaître qui tu es ! Ok ?

Mariam - oui oui, lui répondît elle dans les couloirs

Elle montait dans la voiture avec le chef enthousiasme , lorsqu'elle sortit dans le palais, elle descendit la vitrine pour mieux apprécier la vue. Tant qu'elle y était ! Elle promettait d'en profiter au moins.

Au marché, c'était l'endroit idyllique pour les yeux de mariam. Il y'avait tout pour connaître le goût de ce peuple.

Chef- majesté, restez à mes côtés.

Mariam accepta avec un secouement de tête mais lorsque un enfant tomba, elle ne put s'empêcher d'aller l'aider.

Mariam - ça va ?

Elle déchira son voile et attachait le pied ensanglanté du petit.

Mariam - où est maman ? Pleure pas

Ce petit garçon devrait avoir un à deux ans . Le cœur de mariam était sensible au pleure d'un enfant alors elle le prit dans les bras et le secoua tout en cherchant la mère.

            🌹

Zahir- c'est quoi ce son ?

Kerim - c'est une vidéo qu'on vient de m'envoyer

Zahir- et ?

Kerim - écoute les "ma sha Allah " ! Tu les entends !

Zahir - oui ! Et ?

Kerim - ta femme est au marché en ce moment entrain de soigner un enfant.

Zahir - quoi ? Pourquoi ? Avec qui ?

Kerim - calme toi

Zahir se leva avec rage, comment osait elle sortir sans sa permission ? N'était elle pas sa femme ? Pourquoi chaque jour elle avait un truc ? Essayait elle d'attirer son attention ?

Zahir - Appel immédiatement le chauffeur et dit leur de rentrer.

Kerim - d'accord chef, mais elle gagne...

Zahir - assez kerim, je ne veux rien savoir. Je veux qu'elle rentre immédiatement

Kerim sortait lorsqu'il sentit la colère de zahir, cette mila était dans des beaux draps se disait kerim.

Une demi-heure plus tard, zahir faisait les cent pas dans son bureau, il était plus qu'énerver. Une chose qui l'irritait, partager, même s'il n'avait pas d'affection pour cette femme il ne voulait pas aussi qu'un autre la regarde, soit c'était pour lui ou pour un autre et cela même si c'était ces jouets.

Kerim - j'ai une mauvaise nouvelle, la princesse n'a pas été retrouvé. Annonça-t-il inquiet

Zahir - tu n'es pas sérieux je suppose ?

Sa voix grinçait, l'odeur envoûtante de la princesse lui revenait avec le vent. Non ! C'était impossible qu'elle disparaisse, il avait besoin de lui pourrir la vie un temps soit peu.

Une Guinéenne Dans Le DésertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant