Une Guinéenne Dans Le Désert

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Mariam n'avait pas pu dormir, son esprit voyageait à tout ce qui venait de ce passer et qui se passera.

Dans son dos elle sentit le torse massif du cheikh et sa large main serrait un peu plus son ventre. Les joues en feu, mariam ferma les yeux puis les rouvrit avec un lent et agréable soupire.

Jamais Mariam ne pourrait oublier la douceur de Zahir, songea-t-elle en refoulant une larme.

Dans les bras de Zahir elle s'était sentit en sécurité et à la fois captive de sa volonté. Il lui avait fait découvrir la passion, pour la première fois de sa vie, elle avait découvert son propre corps et ses réactions. Elle se retourna sans faire de bruit, son regard se porta sur l'homme allongé à ses côtés, son visage exprimait de la tranquillité, une paix intérieure.

Mariam appuya sa tête contre l'oreiller et l'observa le cœur battant à la chamade. Une seconde plus tard, le cheikh ouvrit les yeux.

Mariam réprima un sursaut et ils se dévisagèrent en silence.

Zahir - ma petite femme me regardait-elle endormir ? Demanda-t-il de sa voix de gorge et profonde

Mariam - oui, est-ce mal ?

Zahir - absolument pas

Il se pencha en avant pour lui offrir un doux baiser qui suffit à apaiser son cœur.

Zahir - comment te sens-tu ? S'enquit-il l'air inquiet.

Mariam - je me sens bien

Zahir - tu me le promets ? Je n'ai pas été très doux à l'achèvement.

Mariam - tu étais parfait, je te le jure

Zahir - tu es désormais officiellement ma femme.

Mariam - parce que je ne l'étais pas avant ?

Zahir - à présent tu es mienne, dans tous les sens du terme possible. J'ai longtemps souffert de ne pas pouvoir te toucher comme je le voulais, je voulais te laisser du temps, mais maintenant que c'est fait, tu m'aura h24 sur le dos.

Mariam faillit fondre devant une telle déclaration.

Zahir - tu m'as offert la plus belle des nuits mila !

Mariam - non ! Une larme coula . Ne m'appelles pas mila, utilise n'importe quel prénom mais pas mila, M si tu veux.

Zahir - calme toi luluati, du calme.

Zahir la rapprocha de lui pour qu'elle pose sa tête sur sa poitrine.

Zahir - tu es ma femme luluati, je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Je t'aimerais chaque jour que le tout puissant me réveillera, je te ferai l'amour aussi longtemps qu'il m'en sera possible. À présent laisse moi te montrer tout mon amour.

Il l'embrassa passionnément et lui donna un baiser dans les cheveux.

Mariam se lova contre son corps chaud et ferme. Ce moment de bonheur allait il continuer ? Mariam l'ignorait mais laissa l'espoir la gagner.

Mariam se détacha de lui et se levait en s'entourant de la couverture.

Zahir - tu vas où ?

Mariam - me rafraîchir sa majesté mon mari.

Zahir souriait, il se replaça confortablement dans le lit.

Zahir - d'accord mais ne tarde pas luluati

Mariam faisait semblant d'être sorti puis marcha lentement jusqu'aux affaires de Zahir, elle rechercha le téléphone de Zahir dans ses poches. Lorsqu'elle trouva son bonheur, elle sorta de la tente.