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Sur le balcon de la chambre, Zahir enlaçait Mariam comme si sa vie en dépendait.

Mariam - elles sont magnifiques ces étoiles...

Zahir- pas plus que toi.

Mariam - oh le beau parleur ! Gloussât-Elle

Zahir - alors tu avoues que je suis assez beau ?

Mariam - tu es beau certes mais ce n'est pas une raison pour avoir la grosse tête non plus.

Il embrassait son cou en laissant des suçons.

Mariam - aïe ça fait mal...

Zahir - je marque mon territoire luluati.

Mariam se détacha de lui avec un visage plus sérieux.

Mariam - en parlant de territoire, qu'en est-il de Fateh ?

Zahir attrapait son bras pour qu'ils entrèrent dans la chambre.

Zahir - viens asseye toi, le vent souffle fort à l'extérieur.

Mariam s'assit sur la diva dans les gros bras de son homme.

Zahir - il s'est suicidé à l'approche de son procès.

Mariam - oh merde, j'espère que hamid ne feras pas une chose pareille, il doit être puni pour tout ce qu'il nous a fait et surtout la mort de ma mère et de mon oncle.

Zahir - calme toi, il le payera très cher. Il faut qu'il le paye. Ils ne peuvent pas tous s'en sortir.

Mariam - tu avais dit un jour que Fateh avait tuer ta sœur, raconte moi.

Zahir serait les mâchoires, il n'aimait pas en parler mais..

Mariam - oh non si tu n'es pas prêt je comprends.

Zahir sortie de son porte feuille une photo et sourit en la fixant avant de la remettre à mariam qui était curieuse de savoir qui était-ce.

Mariam- elle était magnifique, elle te ressemblait.

Zahir- oui, Elle était magnifique ma petite sœur, cette photo je la garde depuis sa mort.

Mariam- c'est normal, tu sembles l'aimer

Zahir - c'était ma petite sœur, je l'aimais énormément mais elle a fait les mauvaises choix en aimant Fateh qui ne pensait qu'à se venger de ma famille, il lui a menti jusqu'au jour de leur mariage qui ne plaisait à personne puis boum, la cour de la réception se remplit d'hommes armés. Tout le monde fuyait de partout et Fateh avait profité de ce vacarme pour la kidnapper... c'était si dure pour moi de me retenir lorsque 24h plus tard Fateh était devant nous à faire semblant qu'il voulait qu'elle soit retrouvée. Lorsque j'ai retrouvé ma sœur, elle regrettait énormément de ne m'avoir pas écouté, Fateh avait été un monstre avec elle juste pour me provoquer comme l'avait fait ces ancêtres aux nôtres. Nous avons voulu fuir mais il a tiré sur elle, je me rappelle toujours de son sang rouge sur mes mains. J'étais mort de l'intérieur, Fateh je ne sais comment avait déjà préparé son coup , il voulait me torturer psychologiquement et cela c'était fait en tuant ma sœur, il a alors pris une poudre qui m'est inconnue et me l'a jeté aux yeux, j'ai énormément souffert sous la torture de cette douleur dans les yeux et celle qu'il m'a infligée pendant une semaine de plus.
J'avais réussi à tuer quelques hommes lorsqu'il était absent alors que je ne voyais plus rien puis je me suis enfuis. Un liquide ne faisait que couler de mes yeux. Alhamdoulilah je suis rentré ici, ma sœur avait déjà été enterrée, je n'avais pas de preuve contre lui malgré que je ne vivais que pour le mettre en prison parce que ma sœur m'avait fait promettre de ne pas me salir les mains avec le sang de Fateh, j'ai eu énormément d'occasions de l'éliminer mais le visage innocent et ensanglanté de ma sœur me revenait alors sans cesse, c'est donc pour cela que je haïssais Fateh mais j'espère qu'il paye à ce moment toutes les atrocités qu'il a commis dans ce monde.

Une Guinéenne Dans Le DésertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant