Le cheikh comme à son habitude était assis face à la fenêtre dans son coin le plus obscur, il entendit la porte s'ouvrir, les pas lourds et fermes lui faisait savoir la présence de son cousin puis s'en était suivi d'autres pas hésitants.
Il aimait cela, il aimait qu'on le craint, montrer que c'était lui le roi et personne d'autre ne pouvait le surpasser . Kerim se racla la gorge, il regarda le dos tourné de zahir qui semblait plus majestueux que d'habitude. Le chef cuistot tremblant comme une feuille, il travaillait depuis quinze ans pour la famille royale et jamais il n'avait eu de problème, il avait voulu juste redonner un sourire à la reine qui semblait triste.
Kerim - je vais commencer par toi chef, tu es bon, loyal envers ton roi depuis de nombreuses années alors pourquoi tu gâches tout maintenant ? Demanda kerim la voix tranchante
Chef - c'est...
Mariam - excusez-moi. Elle poussa un homme. Oui c'est ça merci ! Entra de force Mariam
Garde- mais sa majesté ... protesta un garde
Zahir se frappa mentalement la tête, pourquoi il a fallu qu'il se mari avec un enfant avec toutes les femmes qu'il existait dans ce monde ?
Kerim - sa majesté c'est une séance privée. Se leva kerim pour affronter mariam
Mariam - vous êtes qui vous ? Je ne vous avais jamais vu dans le coin ? Se moqua délibérément Mariam pour attirer l'attention du roi. Je demande à parler au cheikh zahir Al Aman en tant que citoyenne Amanienne j'espère c'est comme ça qu'on le dit.
Pour zahir, c'était comme s'il avait affaire à une petite fille de six ans qui recherche désespérément de l'attention, il se retourna, les mains dans les poches et avança lentement. Il pouvait percevoir la respiration de sa chère épouse et ses pas le conduisirent jusqu'à quelques centimètres d'elle.
Pour la première fois, le cheikh était devant elle, magnifiquement bâti. Le cheikh portait un pantalon et une chemise noire déboutonnée au col.
Une onde délicieuse se propageait déjà en elle. Mariam se sentait absurde de ressentir de telles sensations.
Depuis qu'elle avait pu connaître ce que c'était la définition d'une partie du terme amour, Mariam avait fait de son mieux pour s'éloigner des hommes de son pays, trop terrifiée d'avoir le cœur brisé. Elle décida de les ignorer et de se concentrer sur ses études.
Malgré tous ses principes qu'elle s'était imposée, elle ne put s'empêcher de détourner le regard sur le cheikh. Il fallait l'admettre, c'était un bel homme. Un puissant souverain dont le profil inquiétant savait se jouer de ses pouvoirs.
Zahir - avez-vous bien dormi ?
Mariam noua ses mains près de son ventre cherchant désespérément les bons mots.
Mariam - veuillez m'excuser votre altesse, j'ai été pour le moins...
Mariam tortilla ses doigts, lèvres pincées.
Zahir - capricieuse ? Lança t'il à quelque centimètre de son visage
Hypnotisée par le parfum viril du cheikh Mariam resta immobile.
Mariam - je ne le suis pas d'habitude, expliqua-t-elle en essayant de contrôler sa respiration erratique.
Zahir - je n'en doute pas, répondît le cheikh en esquivant un faible sourire. Si vous êtes en mesure de marcher suivez moi.
Ce n'était guère une invitation remarqua Mariam en le suivant dans les couloirs de cet énorme palais aussi majestueux que terrifiant.
Kerim dû se racler la gorge pour attirer l'attention des personnes présentes, personnes n'avaient compris ce qui c'était réellement passé mais la tension du couple émanait de leur corps comme de la vapeur. Ils continuèrent leur séance après le départ du couple, en même temps kerim savait que zahir ne pouvait rester plus d'une minute de plus dans cette pièce donc la reine l'avait sauvé d'une ennuyeuse séance.
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Une Guinéenne Dans Le Désert
RomanceElle vivait une vie tranquille jusqu'au jour où on lui proposa un voyage dans le désert... Et sa vie devenait aussi mélangée qu'une toile d'araignée.