Une Guinéenne Dans Le Désert

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Mariam enleva ses chaussures pour mieux rattraper Zahir qui s'était aventuré dans le jardin.

Mariam - je vous ordonne de vous arrêter !

La voix menaçante de Mariam était presque ridicule mais Zahir se stoppa.

Mariam - je croyais que vous étiez plus mature que ça, vous ressemblez à un enfant de dix ans qu'on aurait dit que le père Noël n'existait pas. Je suis déçu de votre comportement, je n'aurais jamais cru que l'homme que je commençais à aimer était aussi peu sûr de lui et qu'il fuit à ses responsabilités, on m'a ridiculisé mais monsieur à préférer se taire. Je sais pas ce qu'il vous a vraiment fait mais ce n'était pas la meilleure manière d'agir, vous êtes plus fort que ça ou c'est juste une impression que vous donnez ? Je suis déçu car j'ai fourni toute mon énergie pour organiser une soirée pour vous, pour nous et surtout pour le royaume. Je voulais que cette soirée soit mémorable mais lorsque je vois ce que vous pensez de moi, je me dis que c'était une mauvaise idée d'organiser cette soirée et pour ça je suis navrée. Restez ici avec vos démons moi je retourne à la soirée pour ne pas que les invités pensent que je suis une mauvaise hôte.

Mariam se retourna la tête haute et s'en va très en colère.

Elle voulait qu'il réagisse mais il n'avait rien fait de tel et cela lui montrait que ces efforts tomberont toujours dans le néant.

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Kerim regardait la salle avec dédain, il s'ennuyait mais ne pouvait partir puisque son cher cousin avait disparu ainsi que son épouse.

Lui qui croyait qu'il serait enfin libre, il se trompait.

Fateh - merde !

Kerim se retourna vers la voix dure de Fateh qui sifflait, déjà qu'il était énervé de savoir que Zahir était sorti de l'ombre cette jeune femme n'arrangeait pas son humeur en lui versant du jus.

Kerim remarqua qu'elle s'excusait trop à son goût pour une simple tâche, il ne la connaissait pas mais lorsque Fateh se dirigea vers les toilettes, kerim s'approcha de la femme désinvolte, elle était toujours dos tourné mais la lumière sur son dos nu rendait son teint crémeux et ses longs cheveux bruns faisait que sa curiosité était piquée.

Kerim - on ouvre le bal ?

Il ne la laissait pas répondre qu'il l'avait amené au centre de la pièce et la chanson qui commençait était sensuel.

Zola releva la tête dans les bras de la personne qui l'avait entraîné sur la piste sans son accord, elle en tremblait.

Zola - vous ?

Kerim la tournoyait au rythme de la musique et la plaquait contre sa poitrine pour soulever délicatement son pied.

Zola savait danser alors elle se laissait guider par le rythme mais elle voulait aussi savoir, pourquoi il l'avait choisi à danser au milieu de toutes ses femmes de la haute.

Kerim - vous êtes magnifique !

Ce souffle chaud qu'il avait émit dans l'oreille de zola réchauffa chaque millimètre de son corps.

Kerim était fasciné par le magnifique regard bleu de la femme avec qu'il dansait, elle était sensuelle et timide ce qui rendait leur danse fusionnel. C'était comme si leur âme se parlait.

Mariam regardait kerim et zola danser dans un rythme romantique, ils étaient comme un couple qui voulait fusionner sur place, elle souriait triste car elle avait choisi cette chanson pour ouvrir le bal avec Zahir qui n'était pas là.

Mariam souriait en se disant qu'au moins une d'entre elles s'amusait.

Lorsqu'ils finissaient, ils étaient haletants, kerim déposa son front sur celui de zola qui ferma les yeux.