Une Guinéenne Dans Le Désert

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Kerim - je suis désolée de vous déranger mais je veux te parler zahir.

Comme si mariam attendait l'arrivé de kerim depuis des siècles, elle se leva et fuyait sans se retourner.

L'odeur de la jeune femme disparaissait au rythme de ses pas fuyeur.

Kerim- je vous ai dérangé ? Demanda kerim avec un brin d'humour

Zahir siffla entre ses dents , il retourna sur la table et prenait une pomme au hasard.

Kerim - toujours aussi précis cher cousin !

Zahir - kerim que voulais-tu me dire ? A ce que je sache tu avais des choses à me dire non ?

Kerim - oh oui ! Le chef...

Zahir - non je ne veux pas savoir ce qu'il t'a dit, puni le à ta façon, rien de méchant juste qu'il sache qu'aucune décision ne sera prise sans mon consentement.

Kerim - ok !

Zahir - et aussi une chose, il me faut le nom des hommes qui ont poursuivi une femme qui voulait kidnapper un enfant aujourd'hui.

Kerim - ton épouse voulait kidnapper un enfant ?

Zahir - ils l'ont pensé, retrouve ces garçons et ramène les moi. Ils ont cru pouvoir rendre justice par eux même sur mes terres.

Kerim - d'accord chef.

Zahir - attend

Kerim - oui !

Zahir - demande à sa dame de compagnie ce que sa reine voudrait pour ne pas s'ennuyer

Kerim - hum

Zahir - je n'ai pas besoin de tes commentaires, obéis juste

Kerim - ne vous inquiétez pas sa majesté

Kerim sorta des appartements du cheikh un sourire aux lèvres, peut-être qu'ils allaient enfin retrouver l'ancien zahir pensa-t-il

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Mariam - pourquoi il sent si bon ? Demanda-t-elle rêveuse

Zola- sûrement parce qu'il prend une douche

Mariam jeta un mauvais regard à zola qui pliait des draps.

Mariam - j'ai failli mourir, touche mon cœur zola, touche le seulement.

Zola céda et effectivement son cœur battait à un rythme anormal.

Zola- c'est vrai, tout ce que je peux te dire collègue, éloigne toi de lui. Ce n'est pas ton homme et bientôt nous partirons et tu ne le reverras plus jamais. Ce n'est pas pour te blesser mais n'oublie pas pourquoi il s'approche de toi, s'il savait qui tu étais, tu ne serais jamais entrée dans ses appartements.

Zola lui lançait un regard désolée avant de sortir de la chambre. Elle avait raison pensa Mariam, elle n'était qu'une dame de compagnie de plus. Zola avait raison, elle devait s'éloigner de cet homme qui lui faisait ressentir des sensations qu'elle n'avait jamais ressenti au paravant même si cela, son cœur lui en voudrait mais il fallait qu'elle soit raisonnable pour une fois dans sa vie.

Tout ce qu'elle voulait c'était de savoir comment allait sa famille, le roi de mashar lui avait interdit de prendre contact avec eux avant la fin du contrat mais pourra-t-elle infliger cela à sa pauvre mère ? Mariam eu l'idée d'essayer une carte, si les mashar l'apprenaient... et comment le sauraient ils ? Se demanda-t-elle en s'engageant dans les couloirs sombres qui l'effrayait comme leur propriétaire.

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Kerim - zola ? C'est ça ?

Zola secoua la tête positivement, Zola l'avait aperçu une ou de fois mais d'assez loin. C'était le fameux kerim Al Aman, le cousin et meilleur ami du cheikh. On le connaissait pour sa loyauté et son dévouement pour le royaume, on dit que depuis le fameux jour, c'est lui qui dirigeait le pays. Zola souriait intérieurement, elle avait écouté tellement de commères depuis son arrivée qu'elle se demandait quoi croire ?