Chapitre 4 : Les problèmes arrivent

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Pdv Tobi :

Le lendemain, je me réveille le premier, pour une fois. Je suis réveillé par la faim. Les pancakes me manquent beaucoup... Ça fait une éternité que j'en ai pas mangé ! Je ne peux plus supporter ! Bon ok j'en ai mangé hier, mais c'était quand même il y a une éternité !

Je lève la tête et aperçois le visage encore endormi de Deidara-senpai. Je prends quelques instants à me rappeler ce que je fais allongé sur lui. Ah oui ! Bon, j'avoue, hier j'ai UN PETIT PEU profité du fait qu'il ait froid pour me coller à lui. Juste un petit peu bien sûr ! Je dois avouer qu'il est plutôt pas mal... Bon ok j'ai aussi profité de la situation pour lui demander d'enlever son t-shirt, pour que je puisse le regarder... Mais c'est pas ma faute s'il est aussi beau ! Enfin bref, c'est pas le moment de penser à ça, on a une mission ! En fait je m'en fiche de cette mission, c'est juste que si on la rate Pain va nous tuer. D'ailleurs, c'était une très bonne idée de nous envoyer en mission ensemble ! Ça va permettre de nous disputer moins. J'espère en tout cas. Et j'espère aussi que ça va me permettre de mieux le comprendre.

Je dois avouer que passer la nuit sur Deidara-senpai ne m'a pas déplu du tout... Au contraire, j'ai adoré ! Je sais qu'il va me tuer pour avoir profité de la situation, mais juste pour le voir ça en valait la peine ! Comme je n'ai pas envie de le réveiller, je reste immobile jusqu'à son réveil. Je prends alors tout le temps de l'observer. Ses longs cheveux blond cachant une partie de son visage, sa bouche légèrement entrouverte et son expression détendue... Quand il dort c'est l'un des seuls moments où il a l'air paisible. Quand il est réveillé on dirait qu'il est sans cesse préoccupé... Et ça me rend triste de le voir comme ça.

Je me suis toujours demandé si ses cheveux étaient doux, c'est l'occasion de tester ! Car je sais que quand il sera réveillé il ne va jamais me laisser les toucher, il n'est pas du genre très tactile. Enfin, c'est ce qu'il fait croire car il me repousse tout le temps mais au fond je sais qu'il a besoin d'affection. Je mets alors une main dans ses cheveux et je remarque qu'ils sont beaucoup plus doux que ce que j'avais imaginé. En même temps vu le temps qu'il prend pour les entretenir, c'est normal ! Il commence alors à froncer les sourcils et à bouger légèrement, signe qu'il va bientôt se réveiller, et je retire vite ma main de ses cheveux. Il ouvre les yeux en essayant sans doute de comprendre ce qu'il se passe et essaie de se lever. Il me dit en grognant, encore à moitié endormi :

Deidara : Tobi, bouge, t'es lourd ! Et qu'est-ce tu fais allongé sur moi d'abord ?!

Tobi : Vous vous souvenez hier, je vous ai fait un câlin pour vous réchauffer ! Vous allez mieux ?

Deidara : Il fait moins froid qu'hier, oui.

Tobi : Vous êtes sûr ? Vous êtes encore tout pâle et votre peau est froide...

Deidara : Oui Tobi je vais bien, mais j'aurais plus chaud avec mes affaires, donc si tu pouvais avoir l'amabilité de bouger pour que je puisse reprendre mon t-shirt et ma veste, ce serait très gentil !

Tobi : Ah oui désolé !

Je me lève tandis qu'il se dirige vers son sac. Je prends alors tout le loisir de l'observer de dos. Ses muscles sont bien mis en évidence quand il bouge, et on y voit le nombre d'années d'entraînement. C'est dommage qu'il ait remis son t-shirt, j'aimais bien la vue, moi... Perdu dans mon observation, je n'ai pas remarqué qu'il me regardait.

Deidara : Tobi, tu veux bien arrêter de me regarder comme ça ? Qu'est-ce que j'ai ? Et arrête de baver. Tu penses à quoi ? Des pancakes ?

Tobi : Euh... Je pensais à vo- à des pancakes ! Je pensais bien à des pancakes, vous avez raison !

Fiou, j'ai faillit me griller tout seul. Je suis pas doué ! Il me regarde d'un air soupçonneux avant de continuer à faire son sac.

Deidara : Hum... Bon, dans quelques heures nous sommes arrivés à Kiri. Je te préviens, évite de faire du bruit si tu ne veux pas qu'on se fasse tuer par des ennemis. Il va falloir être discret.

Tobi : Chef, oui chef ! La discrétion c'est ma spécialité !

Deidara : Mais oui, bien sûr... Ce n'est pas ton genre d'être discret mais je vais faire comme si je te croyais. Allez, en route.

Après qu'on ait rangé nos affaires, nous avons quitté la grotte en prenant soin de ne laisser aucune trace.

Pdv Deidara :

Depuis que nous avons quitté la grotte, je sens le regard de Tobi dans mon dos et ça me met mal à l'aise. Qu'est-ce qu'il a, à me regarder comme ça lui ? Je le trouve bien silencieux en plus. C'est bizarre. C'est trop calme... Je me tourne vers lui pour voir ce qu'il fait et je vois qu'il est perdu dans ses pensées.

Deidara : Tobi ? TOBI RÉPOND !

Tobi : Hein ? Quoi ?

(Je te préviens amai_hasashi, si tu dis "Feur" tu sors)

Deidara : Je t'appelle depuis tout à l'heure ! Tu vas bien ? Je n'ai pas l'habitude de te voir si silencieux. D'habitude tu passes ton temps à crier !

Tobi : Oui oui, j'étais juste perdu dans mes pensées !

Deidara : Hm. Et tu pensais à quoi pour que ce soit si intéressant que tu en oublies de faire du bruit ?

Tobi : Heu... C'était pas important...

Deidara : Si tu le dis.

Tobi : On mange quand sinon ?

Je soupire. Il n'est vraiment pas possible ! Il ne pense qu'à manger...

Deidara : Dans deux heures nous sommes arrivés à Kiri, et là nous pourrons manger autant que tu veux. Nous allons ensuite récupérer le parchemin et nous rentrerons au repaire, vite fait bien fait.

Tobi : D'ailleurs, comment on sait où il est le parchemin ?

Deidara : Pain m'a dit que c'était un seigneur important du pays de la brume qui le possédait. Mais-

??? : Halte là !

On se tourne vers la voix et on découvre une vingtaine de ninjas armés jusqu'aux dents devant nous. Oh oh... Je le sens mal. Pourquoi une mission ne se passe jamais comme prévue ?! Il faut toujours des problèmes en plus !!

??? : Je vous ai entendu, qu'est-ce que vous voulez à notre seigneur ?!

Deidara : Écoutez, on ne cherche pas les ennuis, on veut juste le parchemin. Si vous nous le donnez, nous repartirons sans faire d'histoire. Mais si non, on va être obligés d'utiliser la force.

??? : Vous croyez qu'on va vous donner le parchemin bien gentiment sans se battre ?! Vous rêvez ! On se battra jusqu'à la mort !

Il fit un signe de main et tous ses ninjas nous encerclèrent. Je cherche une issue mais impossible de fuir, nous allons être obligés de nous battre à deux contre vingt... Je sais que nous sommes forts, mais il ne faut pas exagérer non plus... Vingt contre deux ! En plus, Tobi a plus l'air d'avoir envie de s'amuser que de se battre... Donc je dirais plus un et demi contre vingt. On a une petite chance de s'en sortir, mais je pense que ce ne sera pas sans blessures. Tobi se met en position de combat tandis que je prépare mon argile explosive.

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Salut ! J'espère que vous avez aimé !

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