Chapitre 38 : Vengeance

493 37 97
                                    

Pdv Omniscient :

Obito : Eh, le Raikage ! C'est moi votre adversaire aujourd'hui. Vous allez payer pour tout ce que vous avez fait à Deidara.

Le Raikage se tourna vers le brun avec un regard indifférent et balaya la remarque d'un geste de la main.

Raikage : Si tu crois que tu me fais peur, avorton. C'est moi qui vais t'écraser ! Et tu sais, j'ai pris grand plaisir à torturer ton ami. J'adorais l'entendre hurler de douleur ! Je lui ai fait un programme de torture exprès pour lui... Je peux t'assurer qu'il a bien souffert.

Il rigola mais perdit bien vite son sourire en sentant l'aura meurtrière d'Obito qui commençait à s'énerver. À côté de lui, Deidara serra les poings en se remémorant sa semaine passée à Kumo. Il mit ses mains dans ses pochettes d'argile en se préparant au combat, jetant un regard noir au Raikage. Les deux amants se mirent côte à côte, prêts à faire payer au Raikage tout le mal qu'il avait fait. Autour d'eux, les combats s'étaient arrêtés et les ninjas de Kumo étaient venus observer l'affrontement, curieux du résultat. Certains d'entre eux étaient inquiets, mais la plupart espéraient que leur chef allait mourir. Ils en avaient marre de la dictature qu'il avait instauré ! Ils voulaient un Raikage plus juste, qui œuvrerait pour le bien de son village ! Pas un lâche qui ne pensait qu'à lui.

Obito : Vous allez regretter tout ce que vous avez fait. Les ninjas de Kumo seront soulagés de votre mort, ils choisiront un autre Raikage et tout va s'arranger !

Deidara : Oui, et on va se faire un plaisir de vous tuer. Je vais me venger de ce que vous m'avez fait !

Le Raikage recula en commençant à trembler quand le blond lança la bombe qu'il avait faite. Il prit rapidement deux ninjas qui étaient proches de lui et s'en servit comme boucliers humains. Une immense explosion retentit et les deux ninjas moururent sans avoir eu le temps de réaliser ce qu'il se passait. Le Raikage laissa tomber ce qui restait des cadavres d'un air indifférent et enleva la poussière de ses vêtements. Deidara grogna d'un ton désapprobateur et Obito siffla.

Obito : Vous vous êtes servi de vos propres compagnons pour sauver votre peau ! Ils n'avaient rien demandé !

Raikage : Je m'en fiche, je ne les connaissais même pas de toute façon. En plus, je suis le Raikage, alors c'est leur devoir de me protéger. Je suis leur chef, ils doivent m'obéir !

Tsunade : C'est faux. C'est à un Kage de protéger son village ! Vous êtes indigne de votre poste ! Comment avez-vous pu faire ça ?! C'est horrible...

Le Raikage leva les yeux au ciel tandis qu'Obito se glissait discrètement derrière lui. Il brandit son kunai et lui enfonça dans le dos en souriant. Le Raikage hurla de douleur en s'effondrant par terre.

Obito : Vous exagérez, je n'ai même pas touché un de vos points vitaux et vous êtes déjà à terre. Vous êtes pathétique.

Deidara, qui était en train de préparer une bombe, la lança sur le Raikage et celui-ci ne put pas se protéger cette fois. La moitié de son corps fut brûlée et il perdit un bras dans l'explosion. Un cri de douleur se fit entendre tandis que tout le monde s'était reculé pour laisser le champs libre aux deux partenaires. À présent, tout le monde était réuni autour d'eux, et tout le monde espérait que le Raikage allait mourir.

Raikage : Espèces de- Je... je vais vous... vous tuer !

Deidara : Il faudrait déjà que vous arriviez à vous lever, et ensuite on verra.

Le Kage grogna et essaya de se relever, mais Obito le plaqua violemment au sol avec son pied. L'Uchiwa sortit ensuite le kunai empoisonné que lui avait donné Sasori et le planta dans les yeux du Raikage. Celui-ci hurla de douleur tandis que du sang giclait partout. Une substance violette commençait à se répandre hors de ses yeux alors qu'il criait à l'agonie. Le Raikage, aveuglé, lança des kunais à l'aveuglette et faillit toucher Obito, qui s'était tourné pour voir comment allait Deidara. Heureusement, Akemi était intervenue à temps, déviant la trajectoire des kunais. Elle se posta devant eux et afficha un air grave.

Aide Moi... [TobiDei]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant