Chapitre 93 : Balade

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Dimanche matin...

Pdv Deidara :

Quand je me réveille, je suis dans le lit d'Akuma et celui-ci est à moitié allongé sur moi. Je me retiens de ne pas le repousser violemment. Pourquoi il est obligé de me coller comme ça ?! Bon j'avoue je fais la même chose avec Obito, mais Akuma je ne l'aime pas ! Rien que de le voir si proche de moi ça me répugne. Vivement qu'on retrouve notre vie normale au sein de l'Akatsuki après cette mission. Et dire qu'elle était censée être simple et sans problème... Je me demande comment on va se sortir de tout ce bazar et comment je vais faire pour retrouver Obito. Il me manque... J'ai l'impression que tout est de ma faute, pourtant il ne faut pas que je culpabilise. Mais si je n'avais pas été stupide et si je n'avais pas avoué mes sentiments à Akuma quand j'étais petit on n'en serait pas là aujourd'hui.

Maintenant, je commence sérieusement à douter de mon plan. J'ai l'impression qu'Akuma me fait entièrement confiance maintenant mais... Comme il croit que je me suis disputé avec Obito et que je me servais de lui comme d'un "remplaçant", il n'a plus aucune raison de le libérer ! Il trouverait ça bizarre que je veuille le sortir de là alors que je suis censé le détester à présent. Oh non, comment je vais faire maintenant ? Tout est fichu... Je pourrais peut-être lui dire de faire sortir Obito pour que je le tue et finalement on s'échappe ? Non, trop risqué. En plus, Akuma est peut-être naïf mais pas stupide. Et puis il voudra venir voir quand je tue Obito, donc nous ne pourrons pas nous échapper.

Il faut que je trouve une solution et vite. Je pense que les autres membres vont finir par s'inquiéter, nous avons déjà plus de deux jours de retard et je sens qu'on ne va pas rentrer tout de suite au repaire. Ils doivent nous prendre pour des nuls pour réussir à arriver en retard dans une mission aussi simple. Obito me manque, et je m'inquiète pour lui. Rien ne me garantie que les gardes d'Akuma ne sont pas en train de le torturer en ce moment... Mais je vais réussir à le sauver, je le jure ! Dans pas longtemps on sera de retour dans le repaire tranquillement, et on aura oublié cette affaire ! On sera de nouveau ensemble et tout ira pour le mieux, cette fois rien ne pourra gâcher la paix.

Je décide d'aller faire un tour dehors pour me changer les idées. Je me lève doucement pour ne pas réveiller Akuma et je m'étire en baillant. Je ne sais pas pourquoi mais depuis que je suis ici je dors très mal. Ça doit être la présence d'Akuma, je déteste le voir si près de moi, il me met mal à l'aise. Au moment où j'allais quitter la chambre, une voix ensommeillée m'arrête.

Akuma : Où est-ce que tu vas si tôt le matin Dei ?

Deidara : Je vais me promener un peu dehors pour profiter du soleil. Je reviens dans une heure je pense.

Akuma : D'accord... À tout à l'heure alors.

Je sors de la chambre et après m'être préparé je quitte la maison. Je regarde autour de moi les gens commencer à travailler et à ouvrir leur boutique. Il est tôt et pourtant le village est plein de vie. Tout comme avant... Je me souviens qu'avec Akatsuchi et Kurotsuchi on s'amusait souvent à courir dans les rues en essayant d'éviter tous les passants. D'ailleurs, ces deux-là me manquent... Mais je ne regrette pas d'être entré dans l'Akatsuki. Même si Itachi ne m'a pas laissé le choix, si je n'y étais pas entré je serais toujours dehors tout seul à m'ennuyer et je n'aurais jamais rencontré Obito.

Je me balade dans le village, légèrement nostalgique. J'étais perdu dans mes souvenirs jusqu'à ce que j'entende une voix m'appeler.

??? : Deidara ! Tu es là ! Je... Je te cherchais partout...

Je me tourne et vois Onoki arriver vers moi, essoufflé. Je commence à paniquer. Oh non, il va me tuer pour être sorti de l'infirmerie sans autorisation ! Je ne peux pas lui échapper, je ne suis pas en état de courir en plus !

Onoki : Sale gamin ! Tu t'es enfui alors que tu étais blessé !

Deidara : Mais non, ça va mieux je t'assure le vieux.

Onoki : Arrête de m'appeler comme ça ! Et des côtes fêlées ne se réparent pas en quelques jours !

Deidara : Si, je n'ai plus mal.

Onoki : Menteur. Tu dis ça pour que je te laisse tranquille.

Il a raison. En vérité chaque pas me fait souffrir mais bon. Je ne l'admettrai jamais.

Deidara : Je n'ai pas de temps à perdre, je dois aller sauver Obito.

Onoki : Tu l'as trouvé ?

Deidara : Oui. Enfin pas exactement... J'ai fait semblant d'aimer Akuma pour qu'il me fasse confiance et qu'il délivre Obito mais ça n'a pas marché comme prévu. Maintenant Akuma croit que je déteste Obito, il trouvera ça louche que je veuille le libérer.

Il me regarde avec un air perdu et me fixe, comme si il attendait d'autres précisions.

Onoki : Tu as parlé tellement vite que je n'ai rien compris à ce que tu as dit.

Deidara : En gros, depuis que je suis sorti de l'infirmerie je suis allé voir Akuma. Je lui ai dit que je l'aimais alors que c'est faux et il m'a cru. On est allé voir Obito mais il m'a bandé les yeux et je n'ai pas vu où on allait. Ensuite j'ai dit que depuis le début je manipulais Obito alors que j'aimais Akuma depuis que j'étais petit. Je ne sais pas si il m'a cru ou pas, je n'espère pas... En tout cas il est rentré dans mon jeu et on s'est disputés et maintenant, Akuma croit que je le déteste. Donc je ne sais pas encore comment on va le sauver.

Onoki : Je vois... Assez ingénieux comme plan, mais comment tu comptais le libérer à la base ?

Deidara : Je comptais demander à Akuma de le libérer mais maintenant je me rends compte que c'était stupide. J'aurais dû me douter qu'Akuma ne libérerait pas Obito si facilement.

Onoki : Ce n'est pas si stupide, mais tu t'es précipité sans penser à ce qu'il pourrait se passer.

Deidara : Je sais, pas la peine de me le rappeler ! Mais maintenant je sais pas quoi faire. Et il faut que je rentre bientôt, Akuma va se demander où je suis.

Onoki : Mmh... Je vais continuer les recherches sur où il pourrait être. On se reverra plus tard, je te dirai si j'ai du nouveau.

Deidara : Oui. Merci...

Il s'en va et je me retourne pour me diriger vers la maison d'Akuma. Depuis tout à l'heure j'ai le sentiment étrange d'être observé, et ça me fait froid dans le dos. J'accélère légèrement afin de rentrer le plus vite possible dans la maison mais j'entends des bruits de pas derrière moi. Je me retourne brusquement et j'aperçois deux personnes que je ne m'attendais pas du tout à trouver ici.

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J'espère que ça vous a plu, à bientôt !

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