Chapitre 18

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— Vous êtes complètement fou monsieur...

— Viktor ! Appeler moi Viktor par pitié, coupa-t-il d'un ton bourru. Ce "monsieur* commence sérieusement à m'agacer.

— C'est hors de question, rétorqua-t-elle sur le même ton. J'essaye d'instaurer une certaine distance entre nous.

Il se leva de son fauteuil, se servit un sans la quitter du regard et contourna le bureau pour se planta devant elle. Diana refreina l'envi de s'enfuir et resta là; morte de gêne sous son regard de fauve scrutateur.

Qu'est-ce qu'il avait a la regarder comme ça, sans un mot ?!

— Je...; Il fallait absolument qu'elle dise quelque chose pour brisé ce silence insupportable.

Il continuait son manège ; buvant à sa liqueur, un sourire énigmatique et arrogant sur les lèvres et sans la quitter des yeux une seule fois.

— Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme... ça ?!

— Je m'imaginais déjà comment et par quel moyen je vous le ferai crié et doit dire que ça m'excite.

Diana s'éloigna de lui choqué et empourprer sachant clairement qu'elle n'était pas du tout habillé de ce qu'il imaginait. Visiblement elle ne s'y habituera jamais a sa franchise et à son manque de tact.

— Pouvez vous m'écouter un instant avant de vous lancer dans votre imagination...

Il détourna enfin le regard d'elle et déposa le verre sur la table.

— Je ne veux aucune relation avec vous monsieur je ne suis pas du genre à prendre ce qui appartient à une autre.

— Premièrement je n'appartient et je n'appartiendrais jamais à aucune femme. Deuxièmement ont s'est embrassés et vous pouvez pas nier que c'était délicieux, et troisièmement Annabelle et moi nous entretenons une relation plutôt... cordiales. Elle me laisse ma liberté jusqu'à ce que je lui passe la bague au doigt. Alors tout va bien de côté là.

— Désolé mais je ne suis pas du genre à... partager, dit-elle dans un ultime but de le décourager.

Un rire rauque déchira la pièce et Diana ne pu qu'admirer sa splendeur. C'était la première fois qu'elle l'entendait rire de bon cœur pourtant ce qu'elle venait de dire n'était que stricte vérité. Hors de question de partager son homme avec une autre ; c'était même inconcevable pour elle.

— Je ne savais pas que vous étiez du genre jalouse mademoiselle Evans, finit-il par dire.

— Je le suis, rétorqua-t-elle en relevant le menton de défi. Ça vous pose un problème ?!

Il lui attrapa le bras et la ramena à lui comme ci elle n'opposait aucune résistance alors que c'était tout  le contraire. Il était juste  quarante fois plus fort qu'elle rien de bien grave.

— Vous êtes dur en affaire dite moi ?! Bon je dois admettre que je ne suis pas du genre jaloux ni possessif d'ailleur. Je vous aurais grassement laisser continuer à votre vie et même d'avoir un amant si vous le vouliez.

Diana hoqueta furieuse et enragé. Pourquoi entendre ces mots la faisait souffrir alors qu'elle était venu le voir pour tout arrêter ?

— Je ne négociait rien du tout, je vous donnais mon opinion sur ce genre de relation.

— Et moi la mienne. Tout ce que je veux vous pouvez me l'offrir Diana, mais si c'est fait à la condition que je ne voye plus aucune autre femme je m'y tiendrait. Mais vous, je vous laisse la liberté de sortir et de vous amuser avec qui vous voulez. Je vous l'ai dit ; je ne suis pas du genre possessif.

Au Château du Comte (suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant