Chapitre 34

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Diana retrouva son appartement complètement épuisé. Sans aucune grâce, elle laissa tomber son sac sur le sol avant de s'avachir sur le canapé. Cette première journée de reprise avait été harassante comme aucune autre car entre Alice et sa clique qui étaient étrangement silencieuse – un silence qui n’augurait rien de bon -  et ce nouveau professeur d’anatomie dentaire et aussi de parodontologie, Dr Guerrero qui semblait avoir une dent contre elle alors qu’elle était certaine de n’avoir rien fait pour. C'était même la première fois qu'elle le rencontrait. Il l'avait regardé d'une drôle de façon, exigeant pendant ses trois heure de cours qu’elle seule réponde à ses questions compliquées les unes que les autre ; des questions que seuls des internes en chirurgie pouvaient comprendre.  

Trente minutes de procrastination plus tard, elle retira le peu de notes qu’elle avait prise et quelque manuel qu’elle avait emprunté à la bibliothèque de son sac, d'un geste de frustration et comment ça sans attendre à lès révisé. Ces deux matières avaient les plus gros crédits du semestre et le moins que l’on puisse dire c’est que ça n’avait pas bien commencé pour elle.  Elle ne pouvait pas se permettre d'échouer ni même de contrarié l'enseignant plus qu’il ne l’était déjà.

Plonger dans sa lecture, elle n’entendit son portable qu’à la deuxième sonnerie.

— Allo ?!

— Salut Diana, c’est moi 

— Cassie ?! Eh bien ça faisait longtemps !

— Je sais ma Lady Di mais Cora a surement du te raconter, répondit-elle d’une voix fatiguée. Excuse-moi pour le ton de ma voix je viens juste de me réveiller.

— Mauvaise matinée ?

— Boff, une parmi tant d’autre. Je vis l’enfer ici depuis que je suis arrivée. La mère poule a décidé de me mettre en couple de force avec quelqu’un. 

— La mère poule ?

— Cette cinglée de Cora tu le devine bien ! J’ai le cœur brisée et tout ce qu’elle trouve à faire c’est de me faire rencontrer des hommes les uns après les autres. Et qu’es ce qu’ils sont barbants.

Elle, sa mère poules  c’était Pryanka. D’ailleurs, elle s’étonnait de n’avoir pas une dizaine d’appelé en absence. Quand Viktor était finalement partit la dernière fois, elle avait appelé son amie en larmes et celle-ci avait accourue et épauler sans poser la moindre question. Elle était tellement terroriser de dire à celle-ci qui l’avait mise dans un tel état car  elle l’avait déjà beaucoup menti.

— Je sais que ses méthodes peuvent être…abusives mais elle pense le faire pour ton bien. Elle était tellement inquiète que tu ne sorte plus et ne mange plus.

— Je sais, je sais mais je ne veux rencontrer personne et ça elle ne veut le comprendre. 

— Donne-lui un peu de temps. Son cotée protecteur et toutes ses hormones qui exacerbent tout. Ça ne doit pas être facile. 

— Ah ça non alors. Elle veut m’organiser un Blind date avec un certain Sou Djamal Bin je ne sais pas quoi. C’est un ami de Zayn et un grand reporter. Bien que je ne l’aie jamais vue, je refuse catégoriquement de sortir avec un type de la trempe de son mari. Je n’arrive pas à comprendre comment elle le mène par le bout du nez, il me terrorise rien que par sa simple présence.

Diana compris très bien de quoi elle parlait. La première fois qu’elle avait eu Zayn el Rahman en face d’elle, son sang c’était glacer et pour finir elle s’était refugie dans sa chambre comme une enfant, la honte. 

— Je commence à l’ instant de faire mes valises pour venir te rejoindre.

— C’est vrai ? demanda-t-elle avec plus d’entrain. Tu veux dire ici ? Avec moi ?

Au Château du Comte (suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant