Au Château du Comte (suite)

Chapitre 38

- Je t’en prie Di, dis-moi  que ce que cette sorcière raconte n’est que pure calomnie ?! Que pour une raison obscur elle ne raconte tout ce mensonge que pour causer du tort à notre amitié ?!

Diana ne pouvait hélas soulager la confusion de son amie. Elle regretta encore plus de ne pas s’être lancer plus tôt. Pryanka était une femme très ouvert d’esprit elle l’aurait mal supporté peut-être mais aurais fini par comprendre. Elle se souvint même qu’une fois elle avait suggéré l’idée farfelue qu’elle séduise et se marie avec son frère pour qu’elles soient de la même famille. Si seulement…

- Allé, dis quelque chose, n’importe quoi ! Ne me dis pas que ce mystérieux copain dont on parlait tout le temps n’était autre que Viktor ?

- Je … enfaite je …

- Que peut bien dire cette… Moins que rien, cette catin qui essaie de convaincre ton frère de me laisser tomber parce qu’elle a peur qu’il ne satisfasse plus à ses besoin. Elle ne le poursuit que par pure intérêt.

- Je ne te permets pas de lui parler comme ça Annabelle, la défendit violement son amis attirant plus d’attention sur leur dispute. Il n’y a qu’une snobe élitiste comme toi pour penser que toute les personnes qui n’ont pas ton aisance financière ne sont que des personnes intéressée. Mon frère sait exactement ce qui est bon pour lui, ce qui lui plait.

- Ah oui j’avais oublié qu’elle a ton soutien inconditionnel. Vous êtes toute les deux des trainées qui n’attendent qu’une occasion pour séduire des hommes déjà en couple. Ne crois pas que je n’ai pas remarqué ton petit stratagème pathétique pour attirer l’attention d'Ivan.

Diana vit son amie déglutir alors que son secret éclatait aux vues de tout le monde. Tout était de sa faute. Si elle avait parlé plus tôt, Pryanka ne l’aurais pas emmené sur cette île a problème sachant tous ce qui pourrait en découdre. Son amie rehaussa fièrement le menton et son regard s’aiguisa, ne prouvant que sa détermination à avoir ce qu’elle voulait. Si seulement elle pouvait avoir autant de courage et de confiance en soi. 

- Eh bien si tu savais garder un homme, commença-t-elle, tu ne serais pas aux  abois, sans aucune estime pour toi-même, criant à qui veux l’entendre qu’on essaye de te voler ton homme. Je me demande bien qui est la plus pathétique de nous deux. Je peux comprendre pourquoi mon frère vas voir ailleurs, jamais lorsqu’il est près de toi il ne ressent ce que Diana le fait surement ressentir…

- Prya non, intervint-elle en sentant de loin les mines qui pourraient l’exploser à la figure. 

- Laisse-moi remettre cette femme à sa place. Coupa-t-elle.

- Je ne t’ai jamais trop apprécié, non pas parce que tu joues les femmes parfaite alors qu’au fond tu es vicieuse et non plus parce que tu t’accroche à mon frère depuis des années comme une sangsue. Je sais ce que tu as fait a Kara mais je n’ai jamais rien dis à Viktor parce qu’elle aussi n’était pas quelqu’un de bien. Quand vas-tu enfin comprendre que  tu n’as pour toi que ton argent ? Qu’il ne serait jamais heureux avec toi ?! Je sais que seules les apparences comptent pour toi mais j’aime mon frère et je ne veux que son bonheur. Ce n’est surement pas auprès de toi qu’il le trouvera.

- Espèce de petite…

Elle s’avança dans l’intention d’assener une gifle a Pryanka mais butta sur le torse puissant d’Ivan qui s’empara de son bras au vol. Elle eut du mal à reconnaitre l’Ivan Aristarkov souriant qu’elle avait connu. Il avait changé de coupe de cheveux et ses biceps exposer dans une chemise semblable à celle de Viktor lui donnait des allures de mercenaires. Il était vraiment très impressionnant. Annabelle due ressentir la même chose en se reculant et en se massant le poignet.