Au Château du Comte (suite)

Chapitre 43

Salut tout le monde ! Je vous livre l'avant dernier chapitre, bon avant l'épilogue.

C'est le plus long chapitre que je n'ai jamais écrit et ça m'a coûté car il est triste. Bref je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires.

PS : Je ne comprends pas très bien pourquoi tout le monde pensait que j'allais tué un personnage. J'ai juste laisser entendre que dans un scénario de sad end c'était possible.

Je ne veux pas de menaces svp.

Lorsque Prya lui tendit la tasse de thé, Diana eu du mal la saisir sans en verser quelque goute. La douleur du liquide brulant n’était rien comparer au désarroi profond dans lequel elle était plongée depuis plusieurs jours déjà. Elle s’attendait toujours à le voir passer par la porte et la prendre dans ses bras, lui murmurer que tout ça n’avait été qu’un horrible cauchemar qui était à présent derrière eux. 

– Il t’arrive quoi Di? Depuis que je t'ai parlé de l'histoire avec Viktor, tu réagis bizarrement. Tu es même à  deux doigts de fondre en larme et tu sais que je n’aime pas te voir comme ça. 

– Je suis… amoureuse de ton frère, dit-elle brusquement. J’ai le droit de souffrir quand… tout vas mal. Ne me dis pas que la souffrance d’Ivan t’est indifférente. C’est comme ça, je n’y peux rien. 

– Tu as raison, je suis désoler. Parfois j'ai tendance à oublier que lui et toi avez eu une histoire qui ne s'est pas bien terminé. 

– Tout ce que tu crois savoir de nous deux est faux Pryanka, dit-elle vaguement ne voulant pas se plonger dans les détails. 

Ce n’était pas le moment.

– Mais j'insiste sur le fait que tu devrais l'oublier, ça fait plus d'une semaine qu'il est de retour à la maison et ça se passe plutôt bien avec Annabelle… à mon plus grand regret. J’ai l’impression que cet accident les a rapprochés, elle m’a même présenté ses excuses. Je n'aimerais pas que tu aies mal en les voyants tous les deux.  

Le cœur de Diana se fissura un peu plus. Une semaine, voilà une semaine qu'elle se rongeait les sangs en attendant désespérément des nouvelles de son fiance. Elle avait appris pour l'accident par le docteur Roberto mais celui-ci l'avait pas empêché de venir à l'hôpital. Ce n'est que neuf jours plus tard que Pryanka avait pris la peine de venir la tenir informer. Elle avait laissé sa colère de côté, le fait qu’elle ne prenait pas ses appelles n’avait plus eu d’importance face à son besoin de tout savoir.  

Comment était possible qu'il ne se souvienne pas de l'avoir rencontré ? Non, si elle ne le voyait pas, elle n'allait pas le croire raison pour laquelle ni Roberto ni Pryanka ne pourrait  l’empêcher d'aller à sa rencontre. Il s’agissait de son homme !

Il ne pouvait pas les avoir oubliés comme ça… tous les deux. 

Sa main se resserra automatiquement sur son ventre dans un geste discret que son amie ne remarqua pas. Sentir que leur enfant était la lui donna du courage. Elle avait espoir ; espoir que lorsqu'il la verra, il se rappellera de ce qu'il y avait entre eux, il se précipiterait pour venir la chercher. C’était trop fort pour que quoi que ce soit vienne lui faire oublier comme ça. 

– Je vais aller le voir, murmura tel d'une voix catégorique.

– Oh Diana, tu vas te faire du mal pour rien. Et en plus le docteur a dit que nous devons agir comme si rien ne s'était passé donc même si tu suis ton entêtement et va le voir, tu ne dois en aucun cas lui décliner ton identité ni lui rappeler ce qui c’est passer entre vous. La dernière chose dont il se rappelle c'est d'avoir eu ton beau-frère au téléphone qui lui demandait de t'héberger. J'ai bien peur qu'il ne sache même pas à quoi tu ressembles ma chérie.