Espoir MEKRA

7

Novembre 2017

France

PDV LOUISE

Ma bonne étoile est avec moi, j'ai trouver un job. Je suis caissière en grande surface, c'est pas ce que je préfère, mais c'est beaucoup mieux que rien. Au moins je peux ramener à manger à mon fils. 

-Eden tu peux ranger tes affaires s'il te plait?

-Non.

-Pardon? Je t'ai demander quelques choses, tu le fait.

-Tu me fais chier.

-Tu parles à qui là? je dis en levant le ton. Oh Eden je te parle tu me regardes. Tu viens de me dire quoi là? Je crois que tu te trompe de personne. Je suis ta mère, pas ta copine. Tu ne me parles pas comme ça.

-Pardon maman. Mais j'en ai marre d'être ici, il fait froid. On peut pas aller chez Hakim?

-Vient mettre un pull.

Notre "appartement" est si mal isolé qu'on a l'impression d'être dehors. La superposition de fringues pour tenir l'hiver est plus que primordial.

-Tu veux aller au parc?

-Je veux voir Hakim.

-Mais Hakim a une vie mon coeur. Il n'y a pas que nous deux. 

-C'est nul. Parce que nous on a que lui.

-Je sais. T'as faim?

-Oui.

-Pâte? 

-S'il te plait maman.

J'ai mis une casserole d'eau à chauffer et j'ai pris le temps de faire un jeu avec mon fils. L'occuper est la meilleur façon de lui faire oublier tout ça. 

-Je peux avoir du jambon?

-On en a plus. je dis. Juste pate ce soir.

-C'est pas grave.

Je souris et je regarde mon fils manger.

-Tu manges? 

-Je mangerai quand tu feras dodo.

Il a fini son bol et je lui en ai mis la fin de la casserole vu qu'il avait encore faim. On s'est laver les dents puis mis au lit pendant que je lui ai lu une histoire. Il s'est endormi en quelques secondes comme à son habitude. J'ai nettoyer la casserole et j'ai enfiler un énième pull. C'est pas ce soir que je vais manger, mais mon fils à manger à sa faim et c'est le principal pour moi. 

Mon portable vibre, Hakim.

-Allo?

-C'est oim. il dit. Ca va? 

-Oui et toi?

-Ouais. Pourquoi tu chuchotes?

-Eden dort.

-Merde j'étais en bas avec des suhis.

-On peut manger dans l'escalier.

-Chaud. 

-2398. 

-Je monte.

J'arrange mes cheveux un minimum et il tape. Je lui ouvre et lui fait la bise. Je cale la porte pour ne pas la fermer et on s'installe dans les marches.

-Eden t'as réclamer.

-T'aurais du m'appeler.

-Il était crever, c'était un caprice.

-Peut être, mais n'hésite pas à m'appeler. 

-Ouais. Si tu savais le nombre d'année que j'en ai pas manger. 

-J'ai découvert ça y'a pas si longtemps. Et c'est pas si dégueulasse.

-Nan, c'est gavé bon.

-Gavé? Tu viens du sud? 

-Oui. Je suis né à Toulon.

-Ah ouais? T'es arrivé à Paname quand?

-J'avais 16 ans. Je me suis émancipé, je suis venu avec mon amoureux de l'époque.

-A ouais?

-Ouais, j'ai couper les ponts avec mon ancienne vie à ce moment. 

-Pourquoi tu ne les recontacte pas?

-On en a déjà parler.

-Je veux capter. T'as fait une erreur conne, mais une peur erreur de jeunesse. Pourquoi tu ne vas pas les voirs? Tu ne sais pas ou ils sont?

-J'ai chercher un de mes frères. Je sais qu'il est sur Paris. Mais je leur ai fait beaucoup trop de mal en partant comme je l'ai fait. J'ai eu des paroles immondes. 

-Mais t'étais une gamine. Tu crois ap qu'en 7 ans, ils l'ont compris? 

-J'étais horrible Hakim.

-Je sais pas, moi si j'aurais une petite soeur, en 7 ans, j'aurais oublier. J'aurais compris. Je pense que tu leur manque. Ils te manque? 

-Attrocement. Je regrette tellement. J'étais face à deux chemins, écouter ma famille ou le suivre lui. Au final il m'a donner Eden mais il m'a fait prendre beaucoup trop de mauvais choix. J'aurais pas eu Eden, je serai morte. 

-Moi j'irais le voir. 

-T'as la position facile Hakim.

-Je sais. Mais tu devrai le faire. 

-Tes parents renviendrai, tu les laisserai?

Il soupire.

-C'est pas pareil.

-Si. 

-Nan, c'est mes parents qui m'ont abandonné. T'es leur fille Louise.

-J'ai tellement peur d'y aller et d'être rejeter. Ca va être trop dur à supporter.

-Si ils font ça, c'est que c'est des cons. Si il faut je viens avec toi.

Je souris. 

-Tu vas pas laisser tomber. je dis. 

-Non. T'as une chance d'arranger les choses, tu devrai la prendre. Tu devrai le faire, au moins pour Eden, des grands parents c'est prétieux. Ils savent que t'es mère?

-Non.

-Justement, donne leur la chance de rencontré leur petit fils.

-T'es a court d'argument?

-Je peux t'en sortir plein. il sourit. Sérieux, tu devrai tenter. Et puis si tu as chercher un de tes frères c'est que t'as envie au fond de toi.

Je souris.

-J'aurais mieux fait de pas aller au parc ce soir là.

-Tu sais que j'ai raison.

-Ou alors j'ai raison. je dis. Je vais me prendre un stop.

-Alors je serai là. De toute façon t'as deux choix, soit tu vas les voirs, soit je te trouve un autre appart.

-C'est quoi ce chantage?

-Je sais qu'il va fonctionner vu que tu veut que je te paye rien. 

Je soupire. 

-J'irai le voir.

-Là.

-J'irais le voir.