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Février 2018

France

PDV LOUISE

-Ou alors je met ça? 

Hakim qui m'a fait une place dans son armoir est assis sur son lit, mon fils à mes côtés et me regarde vider mes affaires. C'est le grand soir, je retrouve ma famille et ils n'en savent rien, enfin j'en sais rien si ils savent ou pas.

-Maman, on va pas y arriver. On doit être chez tonton.

-Je peux pas mettre ça.

-Okay. dit Hakim. Ed tu vas faire ton sac de jouet je vais parler à maman.

-D'accord.

Il est parti et il est venu. Il m'a donner un jeans avec un pull.

-C'est parfait si tu met ça. il me dit. Tu laisses tes cheveux comme ça et tu te maquille pas. Dans 5 minutes très prête. On va y aller, je viens avec toi et à la seconde ou tu veux partir, tu me fais signe et on se casse. Peu importe l'heure.

-Merci.

-Allez bouge ton fiak, t'es trop longue.

Il m'a laisser me changer. En 5 minutes je suis prête. Ils ont tous les deux leurs manteaux sur le dos. On a bouger à la voiture d'Hakim pour partir en direction d'Aubervilier. Et étrangement je ne sais pas si le trajet me semble court ou interminable. Tout ce que je sais c'est que la main d'Hakim sur ma cuisse me fait garder mon calme. 

-Ed?

-Oui maman.

-On va manger chez tonton Deen.

-D'accord. 

-Il va y avoir du monde.

-Qui?

-Mon autre frère et mon papa et ma maman.

-C'est vrai?

-Oui.

-C'est trop bien.

-Je veux que tu sois sage d'accord?

-Oui.

-Oui qui?

-Oui maman.

-Super.

-On y va? 

On sort de la voiture pour monter chez Deen. Eden est dans les bras d'Hakim quand il sonne. Deen nous ouvre.

-Ca va? il me demande.

-Oui.

-Ca va aller. T'inquiète pas.

On rentre et je suis mon frère. J'ai pas réfléchi et j'ai avancé. J'arrive dans le salon et je suis en face de mes parents et de mon frère. Personne ne parle on se regarde tous. 

-Oh mon dieu, mon petit bébé.

Ma mère se lève et vient dans mes bras. Je la serre fort. Elle a exploser en larmes et moi aussi.

-Mais qu'est ce que t'es belle. elle dit en pleurant.

-Maman.

-Oh mon amour.

Je fais face à mon père.

-Ma petite fille.

Je l'ai vu fondre en larme ce qui accentue les miennes.

-Papa.

-Vient là ma princesse.

Ces bras m'ont entouré et je n'ai plus touché pied par terre. Je renifle son parfum qui m'a tant manquer. 

Espoir MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant