Espoir MEKRA

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Juin 2020

France

PDV HAKIM 

On vit un début d'année très étrange. On a acceuillit notre petite fille à quelques semaines d'un pandémie mondial. Il n'était pas tellement question sur rester sur Paris enfermer. Alors avec les gars on a fait comme une bonne partie des parisien, on a pris une grande, très grande maison dans le sud avec un putain de jardin. Techniquement on pourrait rentrer sur Paris, mais étant donner qu'on a pas de tournée des festivals on s'est it qu'on aller passer l'été là aussi. 

-Au lit Eden. je dis. 

-Mais pourquoi je peux pas rester? 

-Parce qu'il est tard. 

-Tu me saoule.

-Pardon? Tu parles à qui là? Je suis pas ton pote. Bouge au lit vite. 

Il a bouger et il est monté. Il a était faire un bisous à sa mère et sa soeur avant d'aller au lit. 

-Mon bisous? 

Il vient m'embrasser et je fais la même. 

-Pardon Hakim.

-Dors. 

Il s'est couché et je suis aller voir ma femme et ma fille.

-Elle dort?

-Elle a manger, elle a le cul propre. Elle est parti pour faire sa nuit. 

Je me penche et embrasse son visage endormi. 

-Les gars, les surveille. Tu viens avec moi toi.

-On va ou?

-Juste se promener sur la plage. 

Elle prend une veste et on bouge. La plage est déserte et au final on s'est assis sur le sable encore chaud de la journée.

-La situation me plait bien. elle m'avoue. Fin pas le côté tout le monde crève. Mais le côté où on est ici, avec nos familles, les enfants. C'est juste parfait. J'ai pas envie de partir d'ici. 

-T'aimes plus Paname? 

-Si bien sur que si. Mais je suis tellement bien ici. Regarde Eden comment il est heureux ici. Et nous aussi.

-Je sais. On est bien. Et on profite encore deux mois.

-On fait quoi en rentrant? On met Naëlle à la créche?

-Je pense qu'elle a besoin de se socialiser. Mais je ne veux pas qu'elle y passe toute ces journées.

-Le mercredi tu peux gérer les deux? 

-Oui. Le mercredi je les garde. Le lundi ça peut être bien à la créche, et le jeudi.  Et au besoin on change.

-Ca peut être pas mal. je répond. Je vais essayer d'alléger mes mercredis. Peut être le matin. 

-Je peux gérer.

-Je sais. Mais j'ai envie d'être avec vous. 

Je souris.

-Pourquoi tu souris comme un con? 

-Tu râles dès que je souris?

-J'aime ton air bresson. elle dit en m'embrassant la mâchoire. Donc?

-Tu sais, je ne pensais pas retrouver quelqu'un après mon ex. Je me suis dit que faire le mec et d'enchainer les meufs de temps en temps c'était plutôt pas mal. Et puis y'a ce gamin qui est tombé juste devant moi, et sa mère est arriver. Très honnêtement, à la seconde ou je t'ai vu j'ai compris. T'allais pas juste être une amie et encore moins une meuf de passage. Comment ne pas être piquer par une meuf qui est une vraie leçon de vie à elle tout de seule. T'étais au plus bas, et tu t'en est sortie, t'as tirer Eden de là. Tu dis à tout le monde que c'est grâce à moi mais c'est tellement faux. Je n'ai rien fait, tu t'es sortie de là seule et putain je suis fier de toi. On a absolument pas eu une histoire normale. On a était une famille avec d'être un couple. 

-C'est vrai. elle sourit.

-Inconsciament à la seconde où tu es venu habiter avec nous, c'était gagner. J'avais ta confiance, j'avais plus qu'à avoir ton coeur.

-Tu l'avais déjà. 

-Et tu vois, t'étais là, t'étais dans ma vie. T'es devenu ma meilleure amie, ma confidente, mon amante et la mère de mes enfants. Mes enfants. Eden c'est mon fils, je ne ferai jamais de distinction, je l'aime. Et Naëlle, c'est pareil. Je créverai pour vous deux, pour vous trois. Quand on me parle d'eux, c'est mes enfants. Quand on me parle de vous, c'est am famille. Et quand on me parle e toi, c'est pas ma meuf, ma nana ou ma copine. C'est ma femme. Tu peux demander à qui tu veux, ils te diront ça. T'es ma femme. Pourtant légalement ce n'est pas le cas, et ça me chiffonne. Je sais que tu n'est pas tellement fan de tout ce qui est romantique et tout ça. Ca tombe bien moi non plus. Je me suis dit que te demander ça sur la plage devant un coucher de soleil c'était parfait. 

Je passe la main dans ma poche et je prend l'écrin. 

-Alors, Louise Castelle, est ce que ça te tente de devenir Louise Akrour?

J'ouvre l'écrin pour voir la bague. Elle sourit.

-Tu me connais bien.

-C'est le moment ou tu me dis oui, même non. Mais ou tu me dis quelques choses. 

-Bien sur que c'est oui. 

Je lui ai passer la bague au doigt et elle m'a embrasser. 

-Je t'aime tellement Hakim. 

-Je t'aime. je dis en l'embrassant.

-Ca te dis pas, on se marie cet été? Juste les gars, mes parents et grands parents et Yemma? On va a la mairie et on se fait genre un barbecue? 

Je souris. 

-J'ai la meilleure des femmes. 

On s'est caler ça le dernier week-end d'aout. On est rentré, tout le monde est devant la télé.

-Vous faites quoi le dernier week-end d'aout? demande Louise.

-Rien. 

-Je dois aller en Grèce. dit Ken.

-Super tu reportes d'un week-end. On se marie. 

Je ricane, elle est cash ma meuf.

-Tu te fous de notre gueule? demande Deen.

-Non. On se marie. Vous avez intérêt à être là.

Ils nous regarde et je pense qu'ils cherchent à savoir si c'est vrai ou non. 

-On va pas vous envoyez des fairs parts. Et on veut que les gens qui sont important. Donc vous papa maman et Yemma. Donc on va pas attendre un an. Et puis avec le covid c'est la merde. 

-Mais vous avez décidez ça quand? 

-Y'a 30 minutes. 

-Genre tu l'as demaner en mariage? dit mon reuf. 

-Pourquoi ça vous étonnes? je demande. Je vous en avez parler?

-On pensait à autre chose. 

-T'auras jamais de robe. dit Anna. 

-Houla, mais Louise l'a toujours dit. Jamais elle ne se marie en robe.

-Ca m'étonne même pas de vous. dit Moh. Moi je suis refait. Félicitation mes khos.